Les quatre éléments
Chapitres 1 à 24 • Chapitres 25 à 43
Le lendemain, elles se réveillèrent en pleine forme et partirent à l'endroit prévu à cheval, pour ne pas s'épuiser, et aussi pour sortir un peu leur monture. Quand elles arrivèrent, elles croisèrent les quatre filles de leur classe.
Megara : Les filles, je crois que vous avez intérêt à ce que vos chevaux soient rapides !
Zelda : Pourquoi ?
Rose : Parce que vous avez oublié vos épées et vos arcs !
Zelda : Mais non, je les ai simplement rendus invisibles pour qu'on ne nous trouve pas trop "encombrées".
Laura : Ah bon !
Diana : Allons poser nos chevaux dans un coin d'ombre.
Attirance : Venez avec moi, on va les mettre près des nôtres.
Les reines : OK, on te suit !
Les reines firent apparaître les épées et les arcs qu'elles avaient, puis elles s'entraînèrent contre les filles avec leur épée. Les quatre reines face à celles qu'elles avaient affrontées lors de leur premier combat. Cette fois, Laura veilla à ne pas blesser Zelda. Puis, le prof arriva avec les autres filles de la classe. Il demanda aux huit filles de le suivre avec leur cheval. Etonnées, les filles firent ce qu'il disait, et aussitôt, elles allèrent chercher leur monture. Elles se rendirent là où le prof les avait conduites, et elles remarquèrent qu'il y avait une énorme piste et des cibles pour flèches de chaque côté de la piste. Alors, le prof leur expliqua que la première des épreuves serait de tirer à l'arc sur les cibles tout en laissant leur cheval galoper. Puis, on donna l'ordre de commencer la compétition et les candidats passèrent par ordre alphabétique. Quand ce fut le tour des reines, aucune ne fit d'erreur et elles furent classées les premières, puis elles firent un deuxième tour. Lors de ce deuxième tour Diana eut un meilleur score que les autres. Les trois autres reines ainsi que les quatre filles allèrent toutes la féliciter.
Zelda : Bravo Diana !
Angélina : Ouaip, bravo, c'était super !
Jemina : Toutes mes félicitations !
Laura : Tu peux nous donner des cours à Rose, Meg, Attirance et à moi ?
Diana : Pourquoi pas ?
Les filles éclatèrent de rire et continuèrent les épreuves ensemble. A la fin de la journée, le classement qui les concernait fut :
1-Zelda, Attirance, Diana
2-Rose, Meg
3- Jemina, Laura et Angelina
Après le concours, toutes rentrèrent à l'Auberge et toutes mangèrent en compagnie des époux des reines, des guides et de leur amant. Après un bon repas, les quatre filles rentrèrent chez elles et tout le petit groupe alla se coucher. Les deux jours qui suivirent furent des jours de congé. Le troisième jour après le concours, les reines se rendirent à l'Académie toutes ensemble.
Le prof : Aujourd'hui, nous allons parler des Anges. Des créatures mystiques, qui veillent sur nous et sont très puissantes. Il y a les trois plus puissants, que l'on appelle les sorcières élémentaires. Elles sont au nombre de trois, il y a la Vie, la Mort et l'Esprit. Attention à ne pas confondre La Mort, qui vit dans les plateaux d'Astariuls. Ce sont deux personnes différentes. Sinon, on dit que si les trois sorcières élémentaires réunissent leurs pouvoirs, elles peuvent ressusciter les morts. Elles sont celles qui ont reçu leurs pouvoirs les premières. Il y a d'autres anges, mais ils sont tellement nombreux, que je vais vous donner demain un dossier sur eux, pour ne pas perdre de temps. Alors à demain.
Sitôt le prof partit, il y eut un bruit de remuage de chaises et tout le monde partit.
Le lendemain en allant à l'Académie, quelqu'un, un mercenaire du chaos, attaqua Diana. Zelda, qui était présente, prit la défense de Diana avec sa maîtrise Sheikah et le tua. Une semaine plus tard, M. Pounichon en parlait en cours:
Le prof : Bon, aujourd'hui, nous allons parler des mercenaires du chaos, ce sont des créatures abjectes, qui sont entraînées à tuer. Ils sont vraiment affreux...
Angélina : Affreux ? Hou la ! Je crois que je ne pourrais jamais les imaginer !
Le prof : C'est justement là que vous faites fausse route, ces êtres sont affreux à l'intérieur d'eux-mêmes, à l'extérieur, ce sont des elfes. Mais le vrai problème, c'est que nous ne savons pas comment les tuer.
Zelda : Je...
Le prof : Oui, Mlle Zelda ?
Zelda : Je crois que l'autre jour, j'ai réussi à en tuer un.
Le prof : Vous, vous nous réservez toujours des surprises !
Zelda : C'est grâce à l'enseignement de ma nourrice.
Le prof : Et que vous a-t-elle enseigné ?
Zelda : La maîtrise de l'art de combat Sheikah.
Le prof : Vous pourriez nous en faire une démonstration ?
Zelda : Oui, mais demain, car il y a un revêtement spécial pour faire cela en public.
Le prof : D'accord, bon nous allons maintenant parler de la langue, vu que la dernière fois que nous en avons parlé, je n'avais pas tout terminé.
Et pendant tout le reste du cours, le prof termina l'enseignement de la langue elfique, si bien qu'à la fin de la journée, les reines savaient parfaitement parler elfique. Puis, le soir même, elles prirent un bain toutes ensemble et allèrent manger, toutes en kimono, habit que Zelda leur avait fait mettre, vu qu'elle venait de le créer. Chacune en avait un différent. Celui de Zelda était bleu avec des chevaux blancs dessus, celui de Jemina avait des poissons japonais rouges et blancs sur un fond violet, Diana en avait un vert avec des arbres de cristal dessinés dessus, quant à Angélina, son kimono avait des papillons de cristal sur un fond dégradant du rouge jusqu'au jaune, comme un coucher de soleil. Elles les avaient revêtus en l'honneur de leur amitié. Tout le monde mangea tranquillement, sans se soucier des regards attirés par les kimonos des reines. Puis, les reines allèrent se coucher après s'être changées.
Le lendemain, les filles, sans se soucier qu'il était l'heure de se lever, se retournèrent et se rendormirent. Une bonne demi-heure plus tard, les quatre guides arrivèrent et se penchèrent sur elles, en leur jetant un grand verre d'eau à la figure pour les réveiller.
Aliana : Les filles, il faut vous dépêcher, le cours à l'Académie commence dans dix minutes !
En un coup de vent, les reines se levèrent et partirent en quatrième vitesse à l'Académie. Une fois arrivées là-bas, elles laissèrent les chevaux reprendre leur souffle.
Angélina : Zelda, ce n'est pas aujourd'hui que tu dois montrer cet art Sheikah ?
Zelda : Si, mince, je l'avais complètement oublié ! Bon, je vais vous montrer un secret qu'il ne faudra révéler à personne, car il pourrait mettre ma vie en danger. Attendez-moi, je reviens tout de suite.
Elle disparut dans un coin d'ombre et deux minutes après, un homme avec une cagoule en sortit. Il portait un costume bizarre bleu, avec un signe représentant un oeil.
Zelda : Vous me reconnaissez ?
Angélina : Zelda ? C'est toi ?
Zelda : Quand je porte ce déguisement, on m'appelle Sheik. Bon, vous venez, notre cours va commencer, mais chut, ne dites rien à personne, compris ?
Les trois reines : Compris !
Le cours commença et Sheik alla s'asseoir à la place de Zelda. Quand le prof entra, il fut surpris de ne pas voir Zelda à sa place habituelle.
Le prof : Qui êtes-vous, monsieur ?
Sheik : Je suis Sheik, un ancien ami de Zelda, elle a eu un petit problème et m'a demandé de venir ici pour vous montrer un échantillon de l'art Sheikah. Elle m'a dit qu'elle devrait sûrement arriver en milieu de séance. Ce que je vais vous montrer n'est qu'une infime part de l'art Sheikah, car je n'ai pas le droit de tout vous révéler.
Et pendant trois quarts d'heure, Zelda, ou plutôt Sheik, expliqua certaines techniques (les moins puissantes), en les accompagnant de démonstrations puis, à un moment, elle décida de faire réapparaître Zelda. Alors, elle dit aux autres qu'il fallait qu'elle (ou plutôt il) parte, car elle avait reçu un message mental de quelqu'un (les Sheikahs ont ce genre de pouvoirs), ce qui était bien sûr faux. Alors, elle sortit de la classe, fit semblant de dire bonjour à Zelda, se transforma, puis revint dans la classe sous sa forme normale.
Le prof : Bonjour Mademoiselle Zelda, vous venez de rater votre ami Sheik. Il nous a appris beaucoup de choses, c'est dommage que vous ayez raté ça !
Zelda : Oui, c'est dommage...
Pendant tout le reste du cours, le prof parla de la géographie du monde des elfes. Le soir, les reines mangèrent dans la joie et la bonne humeur de tous. Puis, elle se lavèrent, se mirent en tenue de nuit et se couchèrent. Pendant la nuit, elles parlèrent un petit moment, jusqu'à ce qu'elles s'endorment toutes en même temps. Le lendemain, les reines partirent à l'école où elles furent un peu surprises, en effet, les tables avaient été alignées. Le prof leur expliqua que c'était le jour des examens. Alors, tout le monde se mit sur les tables. Le prof leur expliqua qu'il allait faire apparaître une chose devant chacun, qui différerait selon leurs forces de pouvoirs. Elles posséderaient d'un temps limité pour en faire des répliques exactes, et le nombre de détails corrects serait à l'origine de leur notes. Il créa alors les formes, et laissa aux étudiantes le temps d'examiner leur forme respective. Puis, l'exercice commencerait. Il créa les formes, puis donna le départ. Jemina examina d'abord les formes de ses amies. Chez Rose, il y avait un ressort moiré, assez grand qui semblait complexe, et qui l'était sûrement. Mais elle préféra se concentrer sur son propre objet, qui était très différent, et surtout complexe, mais pas pour elle. C'était la statue en cristal d'un petit chat qui possédait des ailes de libellule très difficiles à dessiner. Mais elle arriva quand même à en créer trois, pendant qu'Angélina regardait le tétraèdre argenté qui se trouvait devant son amie Attirance. Puis, elle aussi regarda son travail, qu'elle trouva magnifique. Il s'agissait d'un papillon d'or et de cristal. N'importe qui dirait que c'est trop facile, mais pas tout le monde sait qu'il n'est jamais simple de dessiner deux matières en même temps. Elle commença donc très vite, au même moment où Diana arrêtait de regarder la flèche de Bronze et d'argent qui se trouvait devant Meg ainsi que la petite licorne de cristal qui se trouvait devant elle. Cet animal était très difficile à dessiner, car les licornes ont énormément de détails sur le corps. Quant à Zelda, elle était en train de regarder l'octogone qui avait une matière différente sur chacune de ses huit faces. Quand elle se tourna vers son travail, elle eut le souffle coupé, comme les trois autres reines. Une magnifique rose de cristal se trouvait devant elle. Elle regarda cet objet sous toutes les coutures et se mit au travail dès que la sonnerie retentit. Son objet était complexe, comme celui des autres reines. Elle fit donc autant de répliques de son objet que les autres reines. A la fin de l'examen, les reines partirent manger comme d'habitude avec leurs amies sous le chêne millénaire qui se trouvait au centre du jardin de l'Académie. Elles discutèrent des formes qu'elles avaient eues à répliquer. L'après-midi même, les reines reçurent avec fierté les meilleures notes de la classe, talonnées par leurs quatre amies. Elles allèrent se coucher le soir tout de suite après avoir mangé, vu qu'elles étaient quand même assez fatiguées du pouvoir qu'elles avaient dû utiliser pour les examens, pouvoirs qui ne se régénéraient qu'en dormant. Le lendemain, les reines partirent à l'école pour la dernière fois, où elles furent très surprises. En effet, leurs quatre amies avaient soufflé au prof qu'elles devaient partir deux jours après, ils avaient donc préparé une petite fête, où tout le monde rit et s'amusa... Le soir, quand elles rentrèrent, elles demandèrent aux quatre filles de leur promettre que quand elles auraient vaincu les méchants, elles viendraient chacune sur leur monde respectif.
Le lendemain, les filles furent réveillées à l'aube, malgré les grognements de Angélina, qui n'était pas du tout contente de ce genre de réveil. Après un bon petit déjeuner, les filles descendirent les bagages qu'elles avaient préparés la veille, puis se dirigèrent vers leurs montures. Jemina appela sa propre monture, qui venait de Natinak, une superbe jument noire avec une lune sur le front, qui s'appelait Elisis, Zelda se précipita sur Liberté, Angélina décida de reprendre Eclat de Soie, et Diana retrouva Diamantina. Une demi-heure plus tard, elles partirent de la ville, un peu anxieuses. Pendant toute la journée, elles firent route avec le reste du groupe, parlant entre elles de temps en temps. Quand le soir arriva, il se passa quelque chose d'extraordinaire : quand Kimina s'apprêta à éteindre le feu, l'eau s'arrêta juste au-dessus du feu, puis, une jeune fille entourée de lumière apparut, les regardant.
??? : Vous voilà, jeunes filles. Je suis la déesse Lumièra. Je suis venue pour vous offrir mon aide, car telle est la prophétie des quatre éléments.
Angélina : Et comment allez-vous nous aider ?
Lumièra : Ce n'est pas vraiment moi, mais plutôt Emmi, ma fille, que voici.
A ses côtés apparut une jeune fille lui ressemblant étrangement qui brillaient de la clarté de la lune. Elle se posa juste à côté des reines, sidérées.
Emmi : Au revoir, maman...
Lumièra : Au revoir, ma chérie, et bon voyage.
Dès qu'elle disparut, le temps reprit son cours normal, et les guides tombèrent des nues en découvrant Emmi. Elles assommèrent les reines de questions. Pendant un bon moment, elles y répondirent facilement, et au bout d'une demi-heure, elles commencèrent à tomber de fatigue. Les elfes, compatissantes, les laissèrent aller se coucher. Le lendemain, le chemin se fit légèrement plus ardu, mais personne ne craignait quoi que ce soit. Puis, elles arrivèrent devant une immense muraille qui se dressait à une telle hauteur que même penser à l'escalader était impossible. C'est à ce moment qu'Emmi remarqua quelque chose d'étrange.
Emmi : Regardez ! Il y a deux trous dans ce mur !
Akela : Joli ! Vous avez vraiment une bonne vue, Mme la déesse !
Emmi : Je crois que je vous ai déjà demandé de m'appeler Emmi, alors suivez l'exemple des reines ! De plus, chez les déesses, je suis la reine ou presque, puisque quand je serai mariée, je deviendrai la reine des déesses, car chez nous, un des pouvoirs les plus forts, c'est le pouvoir de la lune. Alors si vous voulez m'appeler comme ça, c'est mieux de me dire Mme la reine, OK ?
Akela : D'accord, d'accord. Et si on allait voir ces trous ?
Le petit groupe se dirigea vers les trous qu'avait repérés Emmi. C'était deux portes et, juste entre les deux, il y avait une plaque qui disait.
L'une des portes débouche sur l'inconnu et l'invisible, l'autre sur la sécurité et la vie... à vous de choisir.
Zelda : Bon, nous les reines allons prendre la porte de l'invisible, avec mon pouvoir, je pourrai nous protéger de tout danger, tous les autres prennent l'autre. Emmi, tu viens avec nous ?
Emmi : Pas de problème !
Enzo : Ce ne sera pas trop dangereux ?
Angélina : On sait se défendre, Enzo. Maintenant, va avec les autres !
A peine le reste du groupe eut franchi la porte qu'il entendit les reines pousser un cri d'effroi, puis plus rien.
Enzo : Je sais me défendre... elle était bonne, celle-là !
Il suivit les autres devant la porte des reines, où on aurait dit que quelque chose venait d'exploser, les époux s'approchèrent, en appelant les reines.
Dimitri : Les filles ?
Jemina : Dimitri ? Où es-tu, je ne te vois pas !
Les époux s'approchèrent d'elles et leur prirent les mains. Elles eurent un mouvement de recul. Ils passèrent alors leurs mains devant les yeux des reines tour à tour, sans qu'elles ne réagissent.
Link : Les filles, je crois bien que vous êtes aveugles !
Zelda : Link ! Comment sont mes yeux ?
Link : Ben... Ils sont toujours bleus...
Zelda : Mais non, je veux dire, sont-ils brûlés ou bien y a-t-il un voile devant ?
Link : Non, il semblerait plutôt que vous êtes éblouies, mais par un sortilège sacrement puissant.
Jemina : Alors ça ne devrait être que passager.
Zelda : Mais en attendant, il va falloir être très prudent, car moi et les quatre autres sommes celles qui ont le plus de pouvoir.
Alors, les reines se remirent sur leur selle, demandant à leur monture de faire attention car elles étaient aveugles. Deux jours plus tard, elles se retrouvèrent de nouveau devant la tour maléfique. Elles y entrèrent et furent arrêtées par une centaine de gardes.
Un garde : Halte ! Nous avons ordre de prendre les reines et la déesse et de mettre les autres aux cachots, alors coopérez !
Zelda : Link, combien sont-ils ?
Link : Ils sont une bonne centaine, peut-être plus...
Zelda : Alors faisons ce qu'ils disent, ils sont trop nombreux...
Le garde : Tu devrais écouter la femme, c'est la sagesse personnifiée...
Il avait parlé en ignorant à quel point il était dans le vrai. Les époux des reines obéirent et furent conduits aux cachots, pendant que les reines et Emmi furent séparées dans cinq chambres différentes.
Elles furent dévêtues, lavées, revêtues, mais avec leurs habits royaux. Et pendant tout ce temps, elles commencèrent à revoir. Au moment même où elles retrouvèrent une vision parfaite, on les descendit dans quatre pièces très étroites, qui menaient vers la grande salle. Elles entrèrent dans la salle principale, où elles se dévisagèrent. En effet, elles ne s'étaient jamais vues dans les tenues royales.
Jemina était habillée d'une robe bleue qui lui descendait jusqu'en bas les chevilles et qui était fendue sur le côté, et avait le col large, laissant entrevoir son collier. Elle portait sa couronne de reine, un cerceau d'argent pur qui au milieu de son front laissait pendre une magnifique aigue-marine en forme de goutte d'eau. Et une ceinture en argent entourait sa taille.
Zelda, elle, portait une robe blanche avec le haut bleu, des grands gants blancs, et ses épaules étaient très protégées grâce à une armature d'or. A sa taille pendait une sorte de ceinture en or et de saphir qui tenait un tissu bleu qui lui descendait jusqu'en bas de la robe représentant la Triforce et le symbole de son royaume (un aigle). Et sur son front, la couronne royale, un diadème qui lui retenait les cheveux avec un magnifique saphir sur le milieu. Ses magnifiques cheveux d'or lui tombaient jusqu'en bas du dos, et deux mèches de devant étaient retenues en bas par des filins d'argent tressés.
Angélina portait une robe qui changeait de couleur en variant sur les tons orange, rouge et jaune. La couronne qu'elle portait était faite d'or et avait un rubis en son centre.
Diana, enfin, portait une robe verte qui était tenue par des filins à sa taille. Elle portait au ras du front une couronne en argent avec une émeraude au milieu.
Quant à Emmi, elle portait une magnifique robe argentée, avec sur le centre de son haut un croissant de lune. Sur sa taille étaient encerclés de minces filets de coton, faisant office de ceinture. Et sur son front brillait la couronne royale, un anneau d'argent pur, avec des petites "encerclations", qui s'enroulaient dessus, et un petit diamant au centre.
Une fois qu'elles se furent assez regardées, les reines reportèrent leur attention sur leur époux. Ils étaient attachés et assis sur le sol avec les elfes. Alors, Ganondorf se mit à parler :
Ganondorf : Vous êtes vraiment stupides. Tomber amoureux. C'est ridicule ! Il n'y a rien de plus ridicule que l'amour ! C'est la plus grande faiblesse des hommes ! Et c'est grâce à ça que je vous tuerai ! Vous allez voir vos hommes souffrir, mes jolies !
Il commença alors la ruse qu'il avait mise au point. Il attaqua Link, ce qui eut pour effet de faire avancer Zelda dans son cercle de tir. Alors, il la paralysa, laissant tomber le 7ème médaillon qu'elle portait autour du cou. Il le ramassa et éclata d'un rire démoniaque.
Ganondorf : Méfie-toi de l'amour, Zelda, il n'est rien que désolation. Il n'apporte que faiblesse et inaptitude. Il causera surtout ta perte et celle des autres reines !
Il lança alors un sort sur Zelda et ses amies, quand il se passa quelque chose d'incroyable. Link, voyant que Zelda allait être réduite en poussière, se jeta contre le rayon, en hurlant :
Link : ZELDA ! NNNNOOOONNNN !!!
La scène se passa presque au ralenti. Link allait être anéanti par le rayon, mais au dernier moment, le médaillon qui était dans les mains de Ganondorf sembla se réveiller, et une sorte de bouclier en jaillit, protégeant le petit groupe. On entendit alors Jemina rire, puis elle lança :
Jemina : Ne sous-estime pas l'amour, Ganondorf. Il libère des forces et une énergie inimaginable. L'amour réveille la magie. L'AMOUR EST LA PLUS GRANDE DES MAGIES !!!
Et dès que ces mots furent échangés, les reines profitèrent du moment que leur offrait le quatuor en se perdant dans des réflexions et s'enfuirent à toutes jambes. Elles s'enfuirent dans un dédale de couloirs avant de déboucher dans ce qui semblait être des souterrains. A ce moment-là, tout le monde s'arrêta, et Zelda dit à Link :
Zelda : Ouf, même si nous sommes mariés, tu ne m'as jamais offert une aussi belle preuve d'amour !
Link : Mariés ? Mais que racontes-tu ? Je suis dans cette cage depuis un sacré moment ! Et on ne s'est jamais mariés ! Et d'ailleurs, ces jeunes gens dans les bras de ces jeunes filles ne le sont pas plus que moi !
Jemina : C'est vrai ? Ce qu'il dit est vrai, Dimitri ?
Dimitri : Tout à fait. Mais... on pourrait juste voir à quoi ressemble la vie que tu mènes "normalement" avec moi ? Et je crois que les autres le voudraient aussi.
Jemina : D'accord, il n'y a pas de problème, je vais vous expliquer : on va prendre vos mains et vous transférer une vision de notre monde, OK ?
Dimitri : OK !
Les reines prirent respectivement les mains de leur "époux" et leur firent voir une parcelle de leur monde respectif. Ce qu'ils virent les fit sourire. Quand soudain, une terrible explosion eut lieu. Le quatuor les avait retrouvés ! Ils se remirent à courir, traversant de nombreuses salles. A un moment, le petit groupe arriva dans une salle énorme avec trois énormes haches qui faisaient un mouvement de balancier. Les reines et les autres traversèrent chacun à leur manière: tous les elfes se servirent de la magie elfique. Mais pour les reines et leur amoureux, elles utilisèrent chacune une technique différente : Jemina se transforma, elle et Dimitri, en une créature immatérielle, Zelda traversa grâce à la souplesse que lui accordait la maîtrise Sheikah, emmenant Link avec elle. Angélina, elle, qui n'avait normalement aucune façon de traverser, eut une idée de génie : elle appela un phoenix et lui demanda dans sa langue si elle pouvait monter sur son dos avec son amoureux. Le phoenix le fit bien volontiers. Et pour finir, ce fut facile pour Diana, qui se transporta grâce à son pouvoir avec son amoureux. Quant à Emmi, elle utilisa son pouvoir de la lune pour se téléporter aux côtés des reines. Elles continuèrent de passer des salles dans ce genre, puis elles se retrouvèrent dehors où les reines se dépêchèrent de changer de tenue, car une robe royale, ce n'est pas très pratique pour courir. Mais après un tout petit moment de course, les quatre reines tombèrent, comme si on leur avait arraché quelque chose. Elles essayèrent de se parler mentalement, Emmi comprise, mais elles n'y arrivèrent pas et poussèrent un cri malgré elles, ce qui alarma les guides.
Akela : Que se passe-t-il, les filles ?
Zelda : Je ne peux plus contacter les autres par la pensée !
Angélina : Moi non plus !
Diana : Vous aussi ? !
Jemina : Je ne peux pas non plus.
Emmi : Je crois que moi aussi.
Carila : Les filles, laissez-moi toucher votre front, s'il vous plaît.
Les quatre reines : OK.
Elle porta une main sur le front de Jemina, Angélina, Diana et enfin Zelda. Puis elle la retira, le visage décomposé.
Carila : J'ai une très mauvaise nouvelle. On a bridé vos pouvoirs. Sûrement quand on vous a emmenées dans les cinq chambres.
Akela : Bon, vous allez toutes me tenir la main, à moi et aux autres guides, je vais essayer de nous faire entendre de Célesta.
Quand tout le reste du groupe eut mis la main de façon à former une ronde, Akela récita une formule dans une langue oubliée et aussitôt après, tout ce petit monde fut transporté dans la grotte de Célesta. Elle les attendait, le visage marqué d'une expression d'inquiétude.
Célesta : Qu'est-ce qui se passe ?
Zelda : Le quatuor maléfique a bridé nos pouvoirs à moi et aux autres reines, nous ne savons pas ce qu'il faut faire pour y remédier.
Célesta : Je vois... Bon, voilà ce que vous allez faire, mais avant, je vais vous révéler quelque chose : vos pouvoirs fonctionnent avec l'Espoir, bien entendu, mais il y a une deuxième puissance où ils puisent leurs forces : l'Amitié ! C'est pour ça que quand votre amitié est menacée, vos pouvoirs diminuent. Et c'est justement grâce à cette même amitié que vous allez reconquérir vos pouvoirs. Il va falloir que vous alliez chercher quatre pierres. Il y a : l'émeraude de terre, le saphir d'eau, le rubis de feu et l'aigue-marine d'air, et pour Emmi, il va falloir que tu trouves le diamant du temps, mais il faut que tu fasses autre chose. Et ça, si je ne me trompe pas, tu sais déjà ce que tu devras faire. Mais ne le dis pas aux reines, je sais qu'il ne doit pas y avoir de secret entre vous, mais là, il en va de votre vie, alors ne cherchez pas à découvrir ce secret. C'est une demande spéciale, car je ne voudrais pas qu'il vous arrive un malheur.
Dès qu'elle eut terminé sa dernière phrase, les reines et tout le reste du groupe se retrouva dans l'auberge où ils avaient fait connaissance avec les amants de leurs guides. Elles décidèrent d'y rester dormir pour la nuit, car on n'a pas la tête à réfléchir quand on est fatigués, alors elles se couchèrent après un bon dîner et se réveillèrent le lendemain en pleine forme. Le petit groupe déjeuna, tout en essayant de voir où les cinq joyaux dont Célesta leur avait parlé la veille se trouvaient.
Angélina : Et si elles étaient dans les temples où nous avons été pour réanimer nos épées ?
Diana : Impossible, car si quelqu'un de mal intentionné réussissait à entrer dans le temple, il pourrait voler les pierres, et ça, c'est justement ce qu'on veut éviter.
Zelda : Moi, je me demande si ça ne se trouverait pas à quatre points différents, mais qui formeraient un symbole...
Dimitri : Tu es un génie, Zelda !
Zelda : Merci, Dimitri, mais il y a autre chose qui me tracasse. Comment se fait-il que vous étiez dans ces cages, comme vous dites, si nous vous avions toujours avec nous, en mission, et surtout, si ce n'était pas toi, Link, comment il se peut que ma main brillait quand je touchais celle de ton double ?
Link : Tu viens de te donner la réponse, en effet, quand Ganondorf est tombé, il m'a entraîné dans sa chute, et tout de suite après, il a fait un double exact de moi, qui me copiait jusqu'à mes pouvoirs, même l'Ultime Pouvoir, tu comprends ?
Zelda : Oui, tu viens d'éclairer ma lanterne. Mais... les filles, regardez vos mains !!!
Les mains des reines s'étaient entourées de rouge au contact des mains de leur amant, montrant ainsi qu'il n'y avait pas que Zelda et Link qui possédaient l'Ultime Pouvoir, en effet, les quatre reines le possédaient !
Angélina : Wouah !
Jemina : Mais ? Comment cela est-il arrivé ? Si les quatre vous ont copiés, comment se fait-il que nous n'obtenions l'Ultime Pouvoir que maintenant ?
Zelda : Parce que Ganondorf connaissait le fait de l'Ultime Pouvoir, tandis que je suis presque sûre que les trois autres n'en savaient strictement rien !
Angélina : Ah bon, là, je comprends tout.
Amina : Bon, si on en revenait à nos moutons ?
Diana : Oui, mais... Quelle pourrait bien être la forme que nous recherchons ?
Jemina : Avant de chercher cette forme, si on regardait sur nos cartes les plus importants points d'eau, d'air, de terre et de feu ?
Angélina : Tu es un génie, toi, et un vrai !
Elles déplièrent une carte et regardèrent les plus importants points, et trouvèrent chacune un point leur correspondant, puis, elles mirent leur point en commun. Pendant longtemps, elle n'eurent pas d'idées, puis Kimina eut un éclair de génie et traça des traits au crayon sur les quatre points, cela forma un E, comme...
Diana : Espoir...
L'eau était placée en haut à droite, le feu dans le coin en haut à gauche, la terre en bas à gauche, l'air en bas à droite. Pour le cinquième point, elles les relièrent, ce qui montra un point précis, en plein milieu des quatre autres, à la fin de la barre du centre, sur une ville, que l'on surnommait autrefois la ville du temps, car elle abritait le temple du temps, où se tenait un autel mystique qui contenait une inscription incompréhensible : Quand l'eau, la terre, le feu et l'air seront réunis en joyaux, la porte du temps s'ouvrira sur le trésor des déesses : le joyau du temps.
Diana : Ben elle n'est pas si difficile que ça, cette énigme.
Jemina : Ouais, eh bien maintenant, il faudrait qu'on se remette à notre entraînement, car sans pouvoirs, il faut que nous puissions nous battre extrêmement bien, ou nous aurons de grandes chances de mourir.
Angélina : Oui, écoutons la voix de la sagesse et allons nous battre !
Zelda : Je te rappelle qu'ici, c'est moi, la voix de la Sagesse, puisque la déesse de la Sagesse est ma mère !
Angélina : Ça va, ça va, calme-toi, je plaisantais !
Et il en fut ainsi. Pendant une semaine entière, les reines ne firent rien d'autre que se battre, manger et dormir. Et une semaine plus tard. Elles se jugèrent prêtes à partir chercher les joyaux des éléments.
Le lendemain, un petit groupe de silhouettes sombres quittait l'auberge pour aller se perdre dans les profondeurs de la forêt des ailes brisées. Elle portait ce nom car on disait que sur le monde des elfes vivaient des fées et des anges, qui venaient mourir ici si leurs ailes se brisaient, et que quand ils mourraient, leur corps disparaissait, mais pas leurs ailes brisées, qui restaient là pour toujours, formant disait-on une entrée secrète qui partait dans le ciel pour finir sur un nuage, qui abritait un temple, le temple de Féeria. Pendant plus de trois jours, les reines et le reste du groupe se battit contre les plantes de la forêt des ailes brisées (pas qu'au sens figuré, en effet, il y avait plein de plantes carnivores). Puis, tout le petit groupe arriva devant la fameuse entrée formée par les ailes brisées où personne ne s'était jamais rendu, car tout le monde craignait cet endroit. En effet, plusieurs personnes étaient parties pour voir ce qu'il en était, mais aucune n'était revenue...
Angélina : Bon, eh bien allons-y, les copines !
Les reines s'engouffrèrent dans le tunnel sombre et marchèrent pendant plus de trois heures. Quelques fois, on entendait des :
Angélina : Beurk ! C'était quoi ça ?
Ou alors :
Angélina : C'est encore long ?
Ou encore :
Angélina : C'est...
Diana : Bon, au risque de devenir impolie, TU POURRAIS PAS LA FERMER UN PEU, ANGEL, JE COMMENCE A EN AVOIR MARRE, FRANCHEMENT !!!
Après ces longues heures de marches, le petit groupe commença à voir tout au fond du tunnel, ils accélérèrent le pas. Quand ils débouchèrent, ce qu'ils virent les stupéfia : le temple n'était pas la seule construction sur ce nuage, en effet, il y avait toute une ville ! C'était pour ça que le temple se nommait le temple de Féeria, car il était situé dans la ville qui se nommait Féeria. Un ange vint à leur rencontre, ou plutôt à la rencontre d'Emmi, qu'il embrassa sans crier gare. Quand il eurent terminé, Emmi dit :
Emmi : Mes amis, voici Lerminas, mon amant, nous allons nous marier quand la guerre sera finie.
Lerminas : Enchanté.
Les reines : Nous aussi !
Emmi : Lerminas, pourrais-tu nous indiquer un endroit où nous pourrions dormir ?
Lerminas : Bien sûr, vous pouvez venir dans notre auberge. Il y aura assez de place vu qu'il nous reste que des chambres par quatre. Bon, suivez-moi.
Les reines suivirent donc Lerminas, qui les emmena dans une grande auberge où on les installa pour la nuit. Elles dînèrent en compagnie de Lerminas, des guides et de tout le reste du groupe, puis allèrent se coucher toutes les quatre dans la même chambre vu que le lendemain elles devaient être en pleine forme pour affronter les épreuves du temple de Féeria.
A l'aube, les reines se réveillèrent et allèrent prendre leur déjeuner avec leur époux, sachant qu'elles pouvaient aller dans le temple qu'avec Emmi.
Arriva l'heure de la séparation, les reines firent leurs adieux à leur époux et au reste du groupe pour un ou deux jours car le temple était très grand.
Les reines partirent pour un petit voyage de 20 minutes et arrivèrent au temple sans difficultés.
Une fois qu'elles furent entrées dans le temple, les problèmes commencèrent. Les reines durent se battre contre une bonne vingtaine de monstres et quand elles eurent terminé de se battre, un ange qui avait les ailes déployées apparut, leur fit un sourire puis disparut aussi subitement qu'il était apparu, laissant une petite plaque de bois où était gravé en lettres d'or :
Il est parfois lent, mais parfois il fuit.
Il avance, mais ne recule pas et jamais n'expire.
Tu n'as qu'une seule chance de résoudre cette énigme, alors réfléchis bien et tu pourras passer.
Evidemment, les reines durent penser toutes seules, n'ayant plus le pouvoir de télépathie, et cela dura un peu de temps.
Angélina : Un animal... ? Non... il expire, lui... alors quoi ?
Zelda : Un lézard ? Non, un chat... ? Mais quoi ?
Jemina : Le soleil ? Les étoiles ?
Diana : Je sais ! C'est le temps !
Elle prononça donc à voix haute :
Diana : C'est le temps !
La plaque de bois sur laquelle était gravé le message parut acquiescer et se transforma sous les yeux des cinq reines en une magnifique clé d'or où étaient peintes des volutes de fumée, qui semblaient s'encastrer parfaitement dans la porte d'en face qui avait un endroit plus creusé que les autres. Elles avancèrent donc vers la porte, posèrent la clé dans l'encastrement et aussitôt, la porte s'ouvrit dans un grincement qui fit un peu peur. Une deuxième plaquette de bois était posée devant la porte suivante, où était inscrite l'énigme suivante en lettres de roses :
Il peut être apaisant ou menaçant,
Mais aucune oreille ne peut l'entendre.
Angélina : Aucune oreille ne peut l'entendre... le bruit ? Non, mais alors quoi ?
Jemina : Apaisant ou menaçant, un animal ? Mais on peut l'entendre...
Emmi : Alors là, franchement, je ne sais pas ce que cela pourrait être...
Zelda : Ce que l'on ne peut entendre, c'est forcément le contraire de ce qu'on peut entendre donc, le bruit. Et son contraire, c'est... le silence ! C'est ça !
Et le répétant à voix haute :
Zelda : La réponse est le silence, car quand il y a trop de bruit, cela nous apaise, et quand nous avons besoin de nous repérer, il nous inquiète.
La plaque de bois, comme la précédente, approuva la réponse de Zelda et se transforma en une deuxième clé en roses cette fois-ci, les cinq reines se rendirent devant la dernière salle aux énigmes où était posée une troisième plaque de bois où cette fois-ci était écrit en lettres de lavande :
Elle n'existe que parce que la mort existe,
Elle n'apparaît que parce que la mort peut apparaître,
Elle ne part que quand la mort s'éloigne.
Emmi : "Elle n'existe que parce que la mort existe"... La douleur... Non... La souffrance ? Pas possible non plus... Le Mal ? Non, c'est un nom masculin...
Jemina : Quelque chose qui ne vient qu'en même temps que la mort et qui n'est créé que par sa présence, ou bien par la connaissance de son existence...
Angélina : Là, franchement, je ne vois pas, mais je crois bien que Jemina va trouver la solution d'un instant à l'autre...
Zelda : Une épidémie ? La torture ?
Jemina : Notre... peur... La peur ! C'est ça !
Elle répéta donc le mot tant recherché et la planche de bois se transforma en une magnifique clé faite de fleurs de lavande, et entrelacées de volutes de fumée en améthystes.
Les cinq reines se rendirent donc devant la porte qui était en face d'elles, l'ouvrirent et y pénétrèrent.
Dès que la porte se fut refermée, elles entendirent une voix dire :
??? : Tu as résolu les énigmes, mais maintenant, tu vas vivre leur réponse, au péril de ta vie.
Angélina : Ça y est, encore une phrase à sens caché...
Mais dès qu'elle eut prononcé cette phrase, la salle s'éclaira un peu plus, et elles découvrirent un énorme cadran encastré dans le mur, et les deux parois qui étaient latérales à la porte étaient recouvertes de pics. Ceux-ci se mirent à avancer dangereusement.
Zelda : Mais c'est quoi encore ce délire...
Diana : Le temps, c'est le temps, la réponse de la première énigme, nous allons devoir casser l'horloge qui est là-bas.
Mais dès que Diana eut prononcé ces paroles, les murs se mirent à avancer bien plus vite, si bien que les reines n'eurent presque pas le temps de s'apercevoir qu'elles commençaient à être prises au piège par les murs couverts de pics. Alors Diana brava le danger et s'avança, puis lança de toutes ses forces son épée qui atterrit sur les trois aiguilles réunies. Alors les pics se rétractèrent aussitôt, les reines furent libres et s'avancèrent sans attendre vers la porte suivante.
Aussitôt la porte franchie, les reines perdirent le sens de la parole et celui de l'ouïe. Aussitôt, une horde de monstres sautèrent sur elles, les obligeant à combattre à l'aveuglette, car sans ouïe ni parole, elles étaient presque vulnérables. Mais grâce à leur entraînement intensif, elles prirent rapidement le dessus et les vainquirent assez facilement.
Elles se précipitèrent vers la dernière porte, aussitôt qu'elles l'eurent passée, elles furent attaquées par leurs pires cauchemars. Mais elles finirent par les vaincre, passant ainsi dans la pièce qui suivait. Mais celle-ci était différente de toutes les autres. Elle était recouverte d'aigues-marines, que ce soit sur les murs, le sol ou encore le plafond. Une voix se fit clairement entendre :
??? : Ainsi tu as passé l'épreuve des réponses : tu vas maintenant passer la plus dure des trois épreuves. Le monstre final : le Vent Maudit, voilà son nom. Bonne chance...
Jemina : Ça ne doit pas vraiment dire quelque chose de très réjouissant...
A ce moment, un monstre hideux survint : il ressemblait à un ver géant, avec des dents à faire hurler de peur n'importe qui. Mais voilà, les reines n'étaient pas n'importe qui, et elles étaient si décidées à le vaincre, si cela pouvait leur rendre leurs pouvoirs, que rien ne pouvait les ébranler désormais. Elles commencèrent donc à attaquer. L'une attaqua pendant que les autres esquivaient, puis les rôles étaient inversés, enfin bref, cela dura un sacré moment. Puis, soudain, le monstre fut touché par les cinq reines en même temps, mais les envoya valser contre les murs. Angélina, Emmi et Diana s'évanouirent sur le coup, mais Jemina et Zelda, bien qu'amochées, restèrent éveillées. Zelda avait le bras en morceaux et Jemina saignait de la tête. Mais malgré leurs blessures, elles réussirent à porter le coup fatal au monstre. Celui-ci se transforma alors en l'ange qui les avait guidées dans tout le temple. Il s'avança vers Jemina et lui remit dans les mains une aigue-marine qui était aussi légère que le vent. Mais il lui mit aussi une petite clé autour du cou. La clé formait comme un "J" majuscule. Puis sans un mot, il disparut, le même sourire aux lèvres, comme toujours. Alors, les reines entrèrent dans le rayon violet qui les amena devant les guides, leur amant, les amants des reines, et... Lumièra, les déesses des éléments et Célesta, ainsi que la Mort et ce qui devait être des guérisseurs.
Zelda : Mais enfin, que signifie cet attroupement ?
Nayru : Zelda ! Vous allez bien ?
Zelda : Mais bien sûr, maman, nous allons toutes parfaitement bien, mais je répète ma question : pourquoi tout ce monde ?
Carila : Zelda, vous êtes là-dedans depuis une semaine !
Les quatre reines : QWAAAAAAAAAAAAAAA ?
Siam : C'est bien ça, une semaine. En fait, au bout du troisième jour, les guides ont trouvé inquiétant de ne pas vous voir, alors elles nous ont appelées, moi et les autres déesses, puis toutes ensemble, nous avons fait venir Célesta et Mme la Mort, et au bout du sixième jour, nous avons fait venir des guérisseurs, pensant que vous seriez peut-être blessées...
Jemina : Ah... en fait, nous sommes plutôt fatiguées, je ne vous dis pas ce qu'on a fait pour avoir la pierre de l'air que voici.
Elle montra sa pierre à tout le monde, puis ils allèrent tous se coucher, tellement ils étaient fatigués. Le lendemain, les déesses, Célesta et la Mort restèrent jusqu'à ce que les reines et le reste du groupe repartent pour aller à Aquae, la ville où se trouvait la pierre de l'Eau. Quand ils eurent fini de manger, Lumièra s'approcha de Link, et lui tendit une épée, couverte de gravures elfiques et hyliennes.
Link : Mais... que...
Lumièra : Sors ton épée, mon jeune élu.
Link : Mais attendez, c'est mon épée de Légende, que vous tenez là !
Lumièra : Je le sais, mais quand tu as retiré l'épée de Légende, tu ne te doutais pas que c'était l'épée qui avait appartenu à ton père, descendant de l'elfe à qui j'ai confié cette épée. Mais si tu te demandes, Zelda, pourquoi on dit que l'épée que possédait le double de Link était bel et bien mon épée, je peux éclairer ta lanterne. En fait je sais que pour vous convaincre, le quatuor a créé une épée identique à la mienne, et l'a fait passer pour l'épée de Légende.
Angélina : Bon, ce n'est pas tout, mais il ne faudrait pas que l'on aille à Aquae ?
Radjah : Bon, puisque nous sommes chassées de cette façon...
Nayru : Radjah !
Féerie : Telle mère, telle fille !
Siam : Je ne te le fais pas dire !
Lumièra : Bon, au revoir, mes amies. Nayru, tu voudrais bien m'aider à calmer Radjah, Siam et Féerie ?
Nayru : Oui, bien sûr, Lumièra.
Sitôt dit, sitôt fait, quand les déesses furent parties, non sans une bonne série d'embrassades, les reines et le reste du groupe dirent au revoir à Célesta et à la Mort, puis ils repartirent par un raccourci qui les mena directement devant le lac de Saphir. Il portait ce nom car il était d'un bleu si pur, que tout le monde disait que ce n'était pas de l'eau qui se trouvait là, c'était du saphir. Mais ça, ce n'était que la légende, en effet, il avait été prouvé que cette eau était faite à 50% d'eau pure, qui est très rare, à 5% de saphir bleu (liquide), ce qui lui donnait en partie sa couleur, et à 45% de sang de sirène. En effet, il y avait des sirènes qui vivaient au fond de ce lac, et qui, quand elles mouraient, se désintégraient. Seul le sang survivait à ce "nettoyage" et il se mélangeait avec l'eau du lac, ce qui lui donnait aussi de jolis reflets argentés (le sang des sirènes est comme celui des licornes, il est argenté).
Kimina : Bon, comment allons-nous faire...
Zelda : Je sais qu'en tout cas, moi je peux respirer sous l'eau sans aide, vu que j'ai mon pouvoir spécial, je sais qu'il ne m'a pas quitté, car il y a deux jours, j'ai voulu le vérifier, et quand j'ai plongé ma tête dans l'eau, je pouvais toujours respirer normalement.
Kimina : OK, mais pour le reste du groupe...
Nayru : Ne vous inquiétez pas pour ça, Kimina, j'ai la solution.
Zelda : Maman ?!
Kimina : Que faites-vous ici ?
Nayru : Je savais bien qu'il y aurait ce problème avec l'Eau, alors je me suis rendue ici. Maintenant, approchez, mes jeunes amies.
Dès que tout le petit groupe se fut assez approché, Nayru récita une formule en elfique ancien, et une douce lumière bleue les entoura. Quand elle eut fini, elle prit la parole :
Nayru : Voilà, maintenant, vous possédez le pouvoir de respirer sous l'eau, mais attention, cela ne marche que cette fois. Vous avez de la chance, Aquae est une ville qui est dans une bulle d'air, mais quand vous sortirez du lac, si vous y revenez, vous verrez, le pouvoir ne fonctionnera plus. Au revoir et portez-vous bien. Au fait, Zelda, Farore m'a dit que tu manquais beaucoup à ton petit bout de chou !
Zelda : Au revoir, maman ! Les filles, regardez, il y a une cascade d'où nous pourrions sauter, vous venez ?
Jemina : Mais enfin, Zelda, ça ne sert à rien !
Angélina : Allez, Jemi, viens, il faut vraiment que tu apprennes à t'amuser !
Zelda : Suivez-moi !
Les filles la suivirent, Jemina aussi, bien que ronchonnant un peu. Arrivée en haut de la cascade, Jemina reprit :
Jemina : Mais moi, je te dis que c'est de la folie !
Zelda : Jemi, voici ce que je te réponds : Qui m'aime me suive !
Et effectuant un saut de l'ange magnifique, elle plongea dans la cascade, suivie de près par Diana, qui était une excellente nageuse, de Angélina, et pour finir de Jemina, qui riait aux éclats. Arrivées en bas, elles rejoignirent les elfes, qui plongèrent à leur tour. Sitôt dans l'eau, ils plongèrent sous l'eau et nagèrent en direction d'une immense falaise, guidés par les reines, et plus précisément par Zelda, qui avait la vague impression de connaître cet endroit. Peut-être qu'elle avait vécu ici dans une de ses vies antérieures, qui sait ? Peu de temps après, les filles virent apparaître devant leurs yeux ébahis une immense cité, que l'on aurait tout aussi bien pu appeler Atlantide, comme la légendaire ville sous-marine sur Terre. Elles avancèrent vers les boucliers d'énergie et entrèrent à l'intérieur, où tout le petit groupe s'évanouit, mort de fatigue. Elles se réveillèrent un peu plus tard, sur des lits de soie, entourées de personnes.
??? : Bonjour, qui êtes-vous, jeunes filles ? Et vous, jeunes hommes ?
Aussitôt leurs esprits repris, tout le monde se présenta :
Jemina : Bonjour, je me nomme Jemina, reine de Natinak, le royaume des sirènes.
Zelda : Moi, c'est Zelda, reine du royaume d'Hyrule.
Angélina : Angélina, reine de Dalta, cité cachée dans les nuages de l'oubli.
Diana : Et moi, je suis Diana, reine de Natura.
Emmi : Mon nom est Emmi, je suis la reine des déesses et aussi celle de la Lune.
Kimina : Quant à moi, je me nomme Kimina, je suis la guide de Jemina.
Akela : Enchantée, je suis Akela, la guide de Zelda.
Carila : Mon nom est Carila, guide d'Angélina.
Amina : Et moi, c'est Amina, la guide de Diana.
Puis, ce fut au tour des garçons. Après s'être présenté, tout le monde alla se restaurer, puis après les reines allèrent se coucher, car elles allaient se rendre dans le temple de l'Eau dès le lendemain matin. A l'aube, sitôt leur déjeuner englouti, les reines prirent le chemin du Temple de l'Eau, qui était, lui, totalement immergé, mais à l'intérieur, on pouvait changer les niveaux de l'eau à volonté.
Dès que les reines entrèrent, elles furent frappées de stupeur en voyant l'intérieur du temple : Il était incroyablement beau et donnait l'impression d'avoir été entretenu récemment. Malheureusement, les reines ne purent pas s'attarder sur des détails et commencèrent donc à explorer les lieux. Elles entrèrent dans la première salle, où se trouvait une immense grille, qui cachait un cristal activateur (une sorte de cristal qui s'allume quand vous donnez un coup d'épée dessus).
Zelda : Oh... comment on va faire, maintenant ?
Jemina : Attendez, je vais essayer quelque chose...
Elle se plaça devant la grille et concentra dans son épée une attaque magique comme Link leur avait appris à faire, à elle et aux trois autres. Quand elle la relâcha, son épée, grâce à sa faculté spéciale, passa à travers les barreaux et activa la grille, ce qui dévoila la porte qui se trouvait derrière le cristal.
Angélina : Comment as-tu fait ça ?
Jemina : C'est simple, juste avant de partir, maman m'a expliqué que nos épées ont chacune une faculté spéciale : la mienne est capable de traverser les objets si elle va très vite, celle de Zelda garde toute sa rapidité même sous l'eau, la tienne, Angel, ne pourra jamais fondre, et celle de Diana est capable de couper un arbre avec autant de facilité que si elle coupait une fleur.
Diana : Bon, en route, maintenant !
Sitôt la porte franchie, les filles se retrouvèrent devant un immense torrent coupé en deux. Dedans se trouvaient des typhons, des rochers énormes, et la surface de l'eau était complètement recouverte d'araknons bleus. Les reines commencèrent donc par se débarrasser des araknons bleus, en faisant un petit concours : celle qui en tuerait le plus gagnerait. Les résultats furent les suivants :
Jemina : Alors ?
Angélina : J'en ai eu 54 !
Zelda : Moi 64.
Jemina : J'en ai tué 56.
Emmi : 69 pour moi !
Diana : Je crois bien que je termine première avec mes 72.
Zelda : Bravo, Diana !
Puis, elles mirent toutes leurs bottes de plomb (un petit cadeau de la part de Link, qui en avait acheté cinq paires, des couleurs des reines) et elles traversèrent le torrent, en évitant les rochers. Quand elles eurent franchi la porte, elles se retrouvèrent face à...
Angélina : Et mince, un mur, il va falloir faire demi-tour, les filles...
Diana : Attends, laisse-moi faire...
Diana prit son épée dans la main et la frappa contre tous les murs et contre le sol. Soudain, à un endroit précis, sous ses pieds, la roche fit un bruit bizarre et se fendit sous l'épée. Alors, Jemina comprit tout à coup ce que voulait faire Diana. Elle sortit une bombe et la posa sur la fissure. Quand la bombe explosa, le sol partit en fumée, laissant apparaître un conduit plongeant vers le bas et rempli d'eau. Diana plongea la première, suivie de près par Zelda, Jemina, Emmi et enfin Angélina. Arrivées en bas, elles se retrouvèrent face à des coquillos, une sorte de coquillage géant qui vous attaque dès qu'il en a l'occasion, et qui a pour seul point faible sa langue, mais il faut vraiment être rapide pour la toucher. Zelda, en voyant ces monstres, demanda aux trois autres reines de la laisser faire, ce qu'elles acceptèrent sans rechigner. Elle se mit face au premier coquillos et sortit ses flèches. Quand le coquillos remarqua sa présence, il se tourna en ouvrant sa coquille et n'eut pas le temps de comprendre, car Zelda venait de lui mettre une flèche en plein coeur. Les deux autres subirent le même sort. Quand ils furent tous morts, un coffre apparut, où une magnifique clé en argent, avec des vagues de saphir dessus, était enfermée. Tout à coup, Jemina remarqua quelque chose d'étrange : elle n'avait plus entendu les fées depuis un sacré bon moment, et elle commençait à trouver cela inquiétant. Elle demanda aux autres reines si elles savaient où avait disparu sa fée, mais elles lui répondirent que les leurs avaient aussi mystérieusement disparu... Après ce petit moment de répit, les filles arrivèrent devant la porte du boss. Devant la porte, un Zora du monde de Zelda apparut.
Le Zora : Bravo... vous avez réussi les salles... maintenant, vous n'avez plus qu'à affronter le monstre final : Morpha, tel est son nom... bonne chance, ma reine...
Sitôt le Zora parti, les reines entrèrent dans une salle remplie d'eau et où s'élevait en son centre un immense pilier de pierre. Dès que les reines eurent mis le pied sur ce pilier, une forme d'eau apparut. C'était une sorte de poisson, qui contrôlait l'eau et qui pouvait voler, mais un temps très court. Quand les reines entendirent son rugissement, elles se mirent aussitôt en position de combat. Un sourire carnassier se dessina sur le visage de Zelda, bien déterminée à gagner ce combat.
Zelda : A nous deux, mon mignon...
Angélina : Parce que tu le trouves mignon, toi ? Moi, je dirai plutôt que c'est une véritable horreur !
Diana : Les filles, en avant !
Un combat sans pitié s'engagea alors. Tantôt c'était les reines qui attaquaient, tantôt c'était Morpha. Le combat dura un sacré bout de temps, mais à un moment, Zelda ressentit une sorte de blessure au coeur, comme un coup de poignard, et à ce moment, elle tomba à genoux, à la merci du monstre qui ne perdit pas un instant. Il fonça toutes griffes dehors et Zelda ferma les yeux, sentant sa dernière heure arriver. Mais bizarrement, le coup n'arriva pas. Et pour cause, elle ouvrit les yeux et fut stupéfaite de voir que Diana s'était jetée entre le monstre et elle, et se battait avec une force immense. Alors, elle joignit toutes ses forces à celles de Diana, et ensemble, elles vainquirent Morpha. Quand le monstre eut disparu, le Zora réapparut. Il s'avança vers Zelda, lui tendit une petite pierre de saphir d'un bleu si pur et si ressemblant à l'océan, qu'en le posant contre son oreille, elle entendit le bruit de l'océan. Mais elle ne put l'écouter longtemps, car le Zora, comme pour Jemina avec l'ange, lui remit autour du cou une fine clé de saphir qui formait la lettre "Z" majuscule, puis il disparut, après avoir dit :
Le Zora : Au revoir, ma reine...
Les reines, les yeux écarquillés, furent ramenées à l'entrée du temple, où Akela était assise, sur les marches de l'escalier, à les attendre, avec une once de légère inquiétude dans les yeux. Quand les reines la virent, elles se précipitèrent à sa rencontre.
Zelda : Que se passe-t-il, Akela ?
Akela : Ah ! vous voilà ! eh bien on a besoin de vous, tout de suite !
Les reines : D'accord, on te suit !
Les reines, donc, suivirent en vitesse la jeune femme, qui les amena devant les autres guides.
Carila : Ah ! vous voilà !
Zelda : Oui, qu'est-ce qui se passe ?
Carila : Eh bien en fait, Célesta a répondu à l'appel que je lui avais lancé hier. Tu viens, Célesta ?
Célesta : J'arrive, j'arrive !
La voix avait retenti dans le néant, quand tout à coup, Célesta apparut.
Célesta : Bonjour, les filles.
Diana : Mais, enfin, que se passe-t-il ?
Célesta : C'est simple, vous vous souvenez des fées que je vous ai envoyées ?
Jemina : Oui, mais quel est le rapport ?
Célesta : Il est très simple, en fait, je ne vous ai jamais envoyé de fées.
Zelda : QWAAA ?
Angélina : Cela signifie donc que...
Amina : Hé oui ! C'est sûrement le quatuor maléfique qui vous a envoyé ces fées, sûrement pour vous espionner.
Angélina : Mais, pourquoi ?
Akela : Ça, je n'en sais pas plus que toi...
Jemina : Les filles, moi j'ai une très bonne idée : Que diriez-vous d'une bonne nuit de sommeil ? Avec Célesta, si elle veut bien rester !
Célesta : Pas de problème !
Sitôt dit, sitôt fait. Tout le monde s'endormit très vite, malgré la tonne de questions que chacun se posait. Le lendemain les reines, considérant qu'elles n'avaient plus rien à faire à Aquae, commencèrent à faire leurs bagages pour partir vers la ville suivante : Iggnera. L'après-midi même, le petit groupe sortit enfin du lac de Saphir pour se diriger vers le sud, là où était situé Iggnera... Trois jours plus tard, Angélina se dirigea vers Zelda.
Angélina : Dis-moi, Zelda, est-ce aussi une coutume dans ton pays, de se faire percer le nombril ?
Zelda : Non, pas du tout, en fait, à seize ans, j'avais envie de changer, alors je me suis fait percer le nombril, si tu avais été dans mon pays, tu aurais pu entendre les hurlements de mon père dans tout Hyrule, je ne te dis pas la tête qu'il faisait, c'était à en mourir de rire !
Angélina : Et tu as éclaté de rire ?
Zelda : Non, j'ai préféré éviter, mais je peux te dire que quand j'ai été dans ma chambre, on m'a entendu rire dans tout le château !
Angélina : Eh bien, vous avez la voix qui porte, dans cette famille, le père qui hurle jusqu'à la frontière du pays et la fille qui rit dans tout le château, je n'ai jamais vu ça !
Les filles rirent un bon coup, puis allèrent manger, car Dimitri venait de les appeler, comme à son habitude. Environ une semaine après, les filles arrivèrent face à un volcan. Angélina fut tout de suite émerveillée, mais elle se posait tout de même une question, comme faire pour que les autres ne soient pas brûlées ? Elle n'en avait aucune idée. Mais ce fut Diana qui leur donna la solution. En effet, au plein milieu du repas, elle prit soudainement la parole :
Diana : Dites-moi, est-ce qu'un de vous a une idée pour que l'on traverse le volcan sans encombre ?
Après une réponse négative de la part de tous, elle exposa son idée. En effet, elle s'était souvenue de l'Amour de Nayru et elle avait demandé à Zelda s'il était possible de l'étendre pour couvrir plusieurs personnes. Zelda lui répondit que pour faire ça, il fallait du pouvoir, et alors, elle a exposé son plan : elles donneraient toutes les quatre leur sort respectif aux guides, et avec leur amant, elles en feraient un plus grand bouclier.
Zelda : Mais... et pour Emmi ?
Diana : C'est simple, puisque Angélina n'aura pas besoin de cette protection, Emmi pourra prendre sa place, vous êtes tous OK ?
Tous : OUI !
Kimina : Bon, maintenant, allez dormir !
Sitôt dit, sitôt fait, les reines eurent vite fait de s'endormir, pour finir dans un paisible rêve, petite lueur de douceur pour ce qui les attendait le lendemain matin. En effet, c'est un peu stressant de traverser l'enfer des flammes. Le lendemain, les reines se réveillèrent un peu anxieuses, elles mangèrent leur déjeuner dans le plus grand silence, puis elles mirent à exécution le plan qu'elles avaient mis au point la veille. Après trois bonnes heures de marche, le petit groupe arriva devant une magnifique cité faite de feu, mais un feu très spécial, car il ne brûlait pas ! Les guides purent donc arrêter le bouclier, qui leur avait pompé toute leur énergie. Elles s'évanouirent sur le sol, et quand elles se réveillèrent, les elfes leur indiquèrent que les reines étaient déjà dans le temple depuis cinq minutes.
Donc, dans le temple où les filles venaient juste d'entrer, il faisait une chaleur à en mourir, mais heureusement, les filles avaient revêtu les tuniques qu'elles avaient achetées, il y a un bout de temps, tout comme Emmi, qui en avait déjà depuis longtemps dans ses affaires. Elles se retrouvèrent les cinq face à face avec une salamandre gigantesque, qu'elles mirent du temps à vaincre, mais quand elles eurent fait ça, elles traversèrent la porte devant elles, et elles se retrouvèrent devant un gigantesque labyrinthe où des grosses pierres tournaient suivant une sorte de parcours. Et donc, elles entreprirent de le traverser. Après plusieurs heures, et des milliers de tournants et de lignes droites, les reines arrivèrent de l'autre côté de ce labyrinthe. Elles passèrent dans la salle suivante, où elles se retrouvèrent devant cinq minis dragons, qui faisaient office de sous-boss. Il y avait un dragon pour chaque reine, mais elles prirent une autre décision que celle qui s'imposait : en effet, au lieu de se séparer, elles décidèrent d'attaquer les dragons l'un après l'autre. Elles passèrent donc le dragon d'eau, où Angélina fut blessée à l'épaule, ensuite le dragon de terre, où Jemina gagna une belle fracture au poignet, puis, le dragon de lune, où Zelda fut blessée à la tête, mais elle ne saignait pas trop, heureusement, puis le dragon de l'air, où Diana et Emmi se retrouvèrent chacune avec une blessure dans le dos, et enfin, elles engagèrent le combat contre le dernier, le dragon de feu. A ce moment-là, le décor changea et tout devint en lave, avec un immense pilier au milieu, et de temps en temps, le dragon apparaissait. Tout à coup, Diana eut une idée :
Diana : Les filles ! Il faut que l'on tape sa tête !
Angélina : Super, et comment on fait, hein ?
Jemina : Chais pas... ben tiens, tu n'as qu'à sauter dessus à pieds joints, Angel !
Angélina : Ah ah ah, je suis tordue de rire !
Zelda : Bon, c'est fini, oui ? Tu n'aurais pas encore une idée géniale, Diana ?
Diana : Bah si, ce rocher, il a l'air plutôt léger, et pourtant, tranchant comme du verre, ça te va ?
Emmi : Génial ! Bon, allons-y !
Après un petit moment d'effort, les reines purent enfin passer dans la salle suivante, qui se trouvait être la salle du boss. Les reines exténuées virent sous leurs yeux ébahis, une gigantesque chimère de feu. Elle avait une tête et un corps de lion, des ailes d'aigle, et une queue et des cornes de chèvre. Elle devait mesurer plus de quatre mètres de haut et cinq de long. Les reines, bien décidées à récupérer leurs pouvoirs, se mirent à attaquer. Tout d'abord, elles se mirent en position de défense pour se protéger, puis se mirent réellement à l'attaque. Pendant que certaines occupaient la chimère (Zelda, Diana et Emmi), Jemina et Angélina essayaient de grimper sur son dos, pour atteindre ses yeux, qui étaient son seul point faible. Après plusieurs coups acharnés, les filles réussirent à la vaincre, même si elles y avaient mis un temps considérable et avaient obtenu de nouvelles blessures. Puis, une sorte de créature du feu apparut et remit dans les mains d'Angélina un magnifique rubis qui était aussi rouge que de la lave et il lui mit autour du cou une magnifique petite clé en rubis qui formait un A majuscule. Quand elles sortirent enfin du temple, on les transporta d'urgence dans une salle où l'on s'occupa d'elles, puis, trois ou quatre heures plus tard, elles se réveillèrent. On leur annonça que des messagers étaient venus et leur avaient remis des parchemins très importants, et pour cause, une fois que les reines eurent terminé de lire leur message, elles s'écrièrent en même temps :
Les reines : Les filles, j'ai un sérieux problème !
Zelda : Bon, bah, moi, on vient de m'annoncer qu'on avait appris au peuple que je n'étais plus mariée, et il faut que je me remarie au plus vite, et tenez, la preuve :
Elle leur montra son poignet : la fée avait disparu, signe que le mariage n'existait plus, mais comme si de rien n'était, elle reprit :
Zelda : Mais, et vous ?
Jemina : Même problème.
Angélina : Moi pareil.
Diana : Idem ici.
Emmi : Les filles, moi, j'ai une solution, venez...
Les cinq s'éloignèrent alors, discutèrent un petit moment, et enfin, elles revinrent, le visage tout souriant, ce qui stupéfia les guides.
Kimina : Ben dis donc, que se passe-t-il ?
Angélina : Rien, rien... vous le saurez quand on aura fini la quatrième cité, promis.
Diana : Mais à partir de maintenant, je crois bien que nous reprenons notre titre de princesse.
Kimina : Bon, les filles, ce n'est pas tout, mais on doit partir, alors, que diriez-vous d'aller préparer vos affaires ?
Sitôt dit, sitôt fait, quand les filles eurent terminé, le petit groupe repartit, et comme pour l'aller, utilisa ses sorts. Sortant du volcan, elles se dirigèrent alors vers la quatrième et dernière cité : Forêria.
Trois jours plus tard, le petit groupe s'était arrêté et les princesses discutaient au coin du feu, de choses et d'autres, s'esclaffant de temps en temps, prenant des airs désolés de temps à autre, mais elles ne savaient pas qu'elles étaient épiées. En effet, depuis le château ténébreux, les ennemis des princesses les surveillaient, et surtout un cinquième, qui venait de les rejoindre et qui menait la bande, maintenant.
Ganondorf : Mais enfin, pourquoi tu veux absolument qu'on les laisse se réapproprier leurs pouvoirs, alors que nous avons eu tant de peine à les leur enlever ? je ne comprends pas...
??? : Patiente Ganondorf, tu le verras en temps voulu. Mais il faut d'abord qu'elles ouvrent la porte, c'est pour l'instant tout ce qui compte... .
Pendant ce temps-là, Angélina montra une chose nouvelle à ses amies, une chose qu'elles n'avaient encore jamais vue : un tatouage, sur son épaule droite, qui représentait une sorte de moitié de coeur, et l'autre côté, lui, ressemblait à une sorte de coulée de lave, mais c'était très abstrait. Elle leur expliqua que ce tatouage pouvait changer de couleur, au fil de ses humeurs...
Zelda : Bon, bah... bienvenue au club des tatouées, Angel !
Elles continuèrent ainsi pendant un bout de temps, jusqu'à ce que, comme à son habitude, Dimitri les appelât pour le dîner. Après ce petit moment de bonheur, les filles passèrent ensuite un moment de bonheur avec leur amoureux, en compagnie des guides, elles-mêmes avec leur propre amoureux. Environ une semaine plus tard, toute la troupe arriva devant une immense forêt qui n'avait pas vraiment l'air super réelle. En effet, ce n'était pas n'importe quelle forêt, c'était la forêt de Forêria. Elle semblait sombre et mystérieuse, et en même temps féerique. Les filles, un tout petit peu inquiètes, se donnèrent la main pour entrer, comme pour se donner plus de courage. Quand elles posèrent le premier pied dans la forêt, elles eurent un léger frisson de bonheur, elles allaient bientôt toucher au but ! Alors, tranquillement, elles entrèrent dans la sombre forêt. Après un bon moment de marche, Angélina ressentit une sorte de tiraillement au niveau des cheveux, elle se retourna et poussa une drôle de tête : une minuscule fée était prise dans ses cheveux !
Angélina : Heu... les filles, vous pourriez venir m'aider, s'il vous plaît ? Là, j'y arriverai pas toute seule.
Zelda : Mais arriver à quoi ?
Angélina : A détacher la fée qui est prise dans mes cheveux...
Jemina : OK, attends, ne bouge plus.
Après une longue série de "aïe !", "mais attention" et d'autres cris comme ça, la fée put enfin être extirpée, et leur dit :
La fée : Merci, je suis encore désolée, heu... Angélina, si j'ai bien compris. Je ne regardais pas où j'allais, quand je me suis cognée contre tes cheveux et j'ai l'impression que je m'étais débattue un tantinet trop fort, en tout cas, pourrais-je vous aider ? En signe de remerciement bien sûr.
Zelda : Ben justement, on aurait besoin de savoir où se trouve la cité de Forêria, vous pourriez nous y conduire ?
La fée : Mais bien sûr, suivez-moi, je vais vous montrer.
Après plus d'une heure de marche, le petit groupe arriva, accompagné de la fée, devant une clairière gigantesque, où se trouvait une magnifique cité avec, au centre, un temple immense, recouvert de feuilles qui se dégradaient en couleur, et le rendaient magnifique.
Après un clin d'oeil aux guides et à tout le reste de la troupe, les princesses entrèrent dans le temple, perdant ainsi la notion du temps.
Après un clin d'oeil aux guides et à tout le reste de la troupe, les princesses entrèrent dans le temple, perdant ainsi la notion du temps.
Elles arrivèrent tout d'abord devant une salle immense, où se trouvaient deux arbres gigantesques. Tout au fond de la salle, se trouvait une fleur étrange. Les filles, intriguées, s'en approchèrent. Dès qu'elles mirent les pieds sur la dernière marche, la fleur se ferma, ce qui intrigua encore plus le quintette.
Jemina : Mais... Qu'est-ce que...
Emmi : Les filles, regardez à vos pieds...
En baissant la tête, les filles remarquèrent effectivement que le sol n'était pas couvert de terre, mais des racines de la fleur étrange.
Angélina : J'ai une petite idée...
Sans prévenir, Angel saisit son arc, leur demanda de se reculer, en faisant pareil, et visa le centre de la fleur, qui venait de se rouvrir. Quand la flèche toucha la fleur, celle-ci explosa, laissant la porte libre d'accès.
Zelda : Joli, Angel !
Angélina : Merci.
Elles se trouvaient maintenant dans une gigantesque salle qui devait bien avoir plusieurs étages.
Diana : Waaaa...
Zelda : Bon, allez, ce n'est pas le moment de traîner, on a un temple à finir, non ?
Jemina : Tu as raison, allons-y !
Les filles se remirent donc en route, passant sur la porte de gauche. Elles passèrent par la porte et se retrouvèrent dans une belle salle, qui ressemblait plus à un jardin intérieur. Normal, puisque c'en était un ! A l'est, se trouvait un petit puits de pierre, qui semblait communiquer avec celui qui se trouvait de l'autre côté. Sur les parois, à droite et à gauche, se trouvaient de petits balcons, ou d'autres alvéoles, qui renfermaient sûrement des secrets. Les filles gonflèrent leurs poumons d'air, et se rapprochèrent du puits pour sauter à pieds joints dedans, l'une après l'autre. Quand Emmi, la dernière, fut en bas, elles se relevèrent, les yeux couvrant d'énormes couloirs.
Angélina s'accrocha au bras de Zelda.
Angélina : Cette fois-ci, ma vieille, hors de question que je te laisse partir, j'ai pas encore envie de te retrouver complètement amochée dans des sables mouvants.
Zelda éclata de rire et se tourna vers elle.
Zelda : Ne t'inquiète pas, tu peux sans crainte me lâcher le bras, je ne pense pas qu'on va se séparer, n'est-ce pas, les filles ?
Jemina : Tu n'as pas tort, sur ce point-là !
Les deux autres acquiescèrent et elles repartirent donc, toutes ensemble, dans les longs couloirs qui s'offraient devant elles. Pendant plusieurs heures, les filles jalonnèrent ces couloirs, alternant hauteurs des balcons, revenant ensuite dans les profondeurs du temps, jusqu'à acquérir plusieurs clés, dont celle qui permettait sûrement d'affronter le boss.
Diana : Maintenant, il ne reste plus qu'à le trouver, ce fameux boss...
Angélina : Oui... mais où pourrait-il bien être ?
Emmi : Ben... peut-être derrière la grosse porte devant toi ?
Zelda : Là, elle t'a cassée, Angel.
Angélina : Ben non, je suis toujours entière...
Toute la troupe éclata de rire et elles entrèrent ensuite dans la salle. C'était une immense salle où des plantes jalonnaient le sol. Des grandes racines bougeaient calmement. Au milieu de la pièce se trouvait un objet qui flottait dans les airs. Diana, tout doucement, s'en approcha. Mais au moment où elle allait toucher cet étrange objet, une sorte de plante se releva brusquement et avala l'objet. Tout rond.
Angélina : Oh le...
Angélina n'eut pas le temps de terminer sa phrase. La plante venait d'éclater de rire, et les immenses pétales sur un desquels se trouvait Diana se refermèrent, la retenant prisonnière à l'intérieur.
Zelda : Diana !
Zelda se tut, observant la plante. Elle venait de s'accrocher au plafond, par de petites lianes. Mais comment les atteindre ? Elle n'en savait rien. Alors qu'elle réfléchissait encore, elle ne vit pas ses trois amies s'enfuir précipitamment de l'endroit où elles se trouvaient juste avant.
Jemina : ZELDA !
La jeune fille releva la tête, surprise du cri de son amie, et ne put réagir quand elle vit la gigantesque racine s'abattre sur elle. Elle fut assommée sur le coup.
Emmi : Mais c'est pas vrai !
Jemina aussi observait les lianes. Sauf qu'elle, elle avait eu une idée.
Jemina : Emmi ! Ton arc ! Prends ton arc ! Et vise les petites lianes, là en haut !
La jeune fille acquiesça et sortit son arc. Elle décocha ses flèches, les unes après les autres. A la dernière liane abattue, les pétales s'ouvrirent et les trois jeunes filles eurent tout juste le temps d'apercevoir Diana tirant son épée, et la plantant dans la plante qui avait juste auparavant avalé le petit objet flottant. Celle-ci explosa, laissant apparaître derrière elle un jeune homme, à la peau verte et des taches un peu plus foncées sur les bras. Il tenait dans sa main l'objet voletant, qui se révéla être un petit médaillon représentant une sorte de D majuscule. Le jeune être la lui mit autour du cou et lui posa dans la paume ouverte, une émeraude où elle voyait briller toutes les forêts du monde.
L'être : Au revoir...
Il ferma les yeux, et sans que les princesses ne puissent dire un seul mot, elles se retrouvèrent devant les guides. Les jeunes filles étaient tellement fatiguées que sans un seul mot, elles s'écroulèrent sur les lits à côté d'elles.
Le lendemain, après qu'elles eurent raconté tout ce qui s'était passé dans le temple, on les informa que le soir même, un bal avait lieu à Forêria, et qu'elles étaient invitées. La question des cavaliers ne se posa même pas, par contre, pour la question des tenues de soirées, cela posa un problème. Un problème auquel les quatre filles décidèrent de remédier elles-mêmes. Elles demandèrent où se trouvait la salle de couture, puis, se rendant là-bas, elles s'enfermèrent dedans, avec la demande qu'on ne les dérange pas. De temps à autre, on voyait une des jeunes filles sortir la tête de la pièce, pour demander si on pouvait apporter ci ou ça. Sinon, on ne pouvait savoir le moins du monde ce qu'elles fabriquaient, à l'intérieur de cette pièce. Mais vers le milieu de l'après-midi, on entendit tout à coup ça :
Angélina : Aouuuh !
Zelda : Qu'est-ce qu'il y a, encore, Angel ?
Diana : Elle s'est repiquée...
Jemina : Encore ? Mais... ça va faire combien, là ? Sept ou huit ?
Angélina : Non... onze...
Les filles se regardèrent, se jaugeant des yeux, puis... éclatèrent de rire. Même Angel. Faut dire que là, il y en avait, de quoi rire. Après ce bon moment passé, les filles se remirent à l'ouvrage, et on n'entendit plus rien de l'autre coté de la porte. Le soir même, alors que tous allaient à la fête, Akela alla frapper à la porte.
Akela : Les filles, c'est l'heure ! Vous venez ?
Zelda : Encore un petit moment, Akela, nous terminons de nous préparer et nous arrivons !
Akela : D'accord. A toute, alors !
Et elle repartit. Qu'est-ce que les filles pouvaient bien préparer ? Elle se le demandait bien. Mais il fallait qu'elle attende, elle n'avait pas d'autre choix...
Un peu plus tard, environ dix ou quinze minutes après que le bal ait commencé, même si personne n'avait encore dansé, les elfes, ainsi que les amants des reines, se tenaient là, au pied des escaliers, en train de parler, lorsque Akela, en pleine conversation avec Amina, s'arrêta soudain de parler, la bouche grande ouverte. Devant sa mine ébahie, Amina et tous les autres se dépêchèrent de se retourner, face aux escaliers, pour voir apparaître les cinq princesses, dans leur robe de soirée... qu'elles avaient faites elles-mêmes.
Zelda était vêtue d'une belle robe bleue avec un peu de rose, lui découvrant les épaules, accompagnée de gants qui se terminaient à mi-main, mais qui ne couvraient pas les doigts. La robe, vers le nombril de la jeune fille, devenait transparente, laissant ainsi voir son ventre. Puis, elle reprenait au niveau du bassin, pour descendre souplement sur sa silhouette, et se terminer sur ses pieds. La robe avait quelques bordures dorées ici et là, mais à peine. Zelda avait aussi lâché ses cheveux, retenant juste le devant avec son diadème, et s'était légèrement maquillée.
Jemina, elle, portait une longue robe blanche, aux mêmes attaches que Zelda, pour les manches, mais pour elle, les manches continuaient et se terminaient en moitié, à la hauteur des genoux. Elle ne s'était par contre pratiquement pas maquillée, à part un peu de blanc sur les yeux, et ses cheveux étaient lâchés.
Pour Angélina, c'était une magnifique robe variant dans les tons rouges, jaunes et orangés. Elle couvrait ses épaules et ensuite, descendait souplement sur son ventre, et finissait en tombant souplement sur ses pieds. Ses bras étaient découverts, laissant paraître son tatouage, et ses cheveux à elle descendaient souplement sur ses épaules, se terminant là. Elle avait aussi souplement souligné ses yeux avec un peu de poudre rouge.
Diana, elle, portait une robe verte, couvrant ses épaules et descendant en manches souples jusqu'à la moitié de ces mains. Elle enserrait sa taille fine, puis redescendait souplement sur ses jambes, pour finir sur ses pieds. Les cheveux de Diana tombaient comme ceux d'Angélina sur ses épaules, et elle s'était, elle aussi, maquillé les yeux, avec un peu de vert.
Et Emmi, pour finir, portait une magnifique robe argentée, où l'on voyait un ou deux diamants briller par-ci, par-là. Elle ressemblait énormément à celle de Diana, mais des fils d'argent enserraient la taille délicate d'Emmi, et elle tombait un peu plus raidement sur ses pieds. Ses cheveux tombaient maintenant à mi-dos, et elle avait de l'argenté sur ses paupières.
Dimitri : Seigneur tout puissant...
Link : Au lieu de pousser une tête pareille, Dimitri, viens plutôt avec nous.
Dimitri : J'arrive, Link...
Ainsi dit, les quatre hommes, accompagnés de Lerminas, présent lui aussi, s'approchèrent des cinq jeunes filles et les prirent à leur bras respectif. Les cinq couples s'approchèrent de la piste de danse, où l'on jouait un slow, et chacun se tourna vers sa partenaire. Ils glissèrent une de leurs mains à leur taille, et l'autre dans leur main. Les cinq princesses posèrent docilement leur main sur l'épaule droite de leur cavalier, et ils commencèrent à valser.
Longtemps.
Pendant toute la soirée, ils ne quittèrent pas la piste de danse, enchaînant morceau sur morceau. Les yeux dans les yeux, les reines, qui se posaient toutes une seule et même question, trouvèrent la réponse dans les yeux de leur cavalier.
Jemina : Alors, les filles ?
Zelda : C'est OK pour moi !
Angélina : Idem pour nous trois !
Ce fut à ce moment la fin de la dernière danse. Les cinq couples s'embrassèrent, pour se souhaiter bonne nuit, puis se séparèrent à grand regret, et les filles remontèrent dans leur chambre. Elles s'endormirent aussitôt qu'elles eurent posé la tête sur l'oreiller, après avoir enlevé leurs robes. Le lendemain, quand elles sortirent de leur chambre, une servante les avertit que leurs affaires étaient prêtes, pour aller à la ville du temps. Les jeunes filles acquiescèrent et descendirent pour rejoindre les autres, et ils partirent.
Le voyage jusqu'à la ville du temps se passa sans encombre, rien, ni monstres, ni autres embêtements de ce genre, juste des éclats de rire et des petites taquineries, comme toujours. Mais cela inquiétait pourtant un peu Zelda. Tout ce calme, ce n'était pas normal... Mais ses craintes furent rassurées, car ils atteignirent, quatre jours plus tard, la ville du temps. Se rendant directement au temple, c'est là que le drame se passa...
La petite troupe entra, silencieusement, dans le temple immense, et tous se dirigèrent silencieusement vers la porte qui était au fond de ce gigantesque temple. Au moment où les reines allaient toucher la porte, elles entendirent les quatre guides crier. D'un seul geste, elles se retournèrent, pour voir le quatuor maléfique, dont chacun tenait la guide respective de la reine dont il venait. Un cinquième personnage sortit de l'ombre, et au même moment, Emmi s'écria :
Emmi : Shadow !
Shadow : Eh oui, Emmi, ma vieille frangine, c'est bien moi... Maintenant, je veux que vous ouvriez la porte qui se trouve derrière vous, avec vos clés...
Zelda : Et pourquoi on le ferait ?
Shadow : Si tu tiens à revoir ton guide en vie...
Zelda : Hein ?
Pour toute réponse, Shadow se tourna vers Ganondorf. Celui-ci acquiesça et passa sa main devant le visage d'Akela. Son visage commença à changer, ses traits se firent plus fins, ses cheveux devinrent noirs, et ses yeux saphir. Zelda s'écria :
Zelda : Cristalline ? Mais...
La jeune fille sourit.
Cristalline : Eh oui, petite soeur... Je...
Elle fut coupée. Ganondorf venait de la gifler et elle s'évanouit. Shadow reprit la parole.
Shadow : Maintenant, je veux que vous m'ouvriez cette porte. Ou je les tue. Toutes les quatre.
Les jeunes filles, bien obligées d'accepter, s'approchèrent lentement de la porte. Sur cette porte, quatre petites serrures étaient gravées. Elles prirent les clés autour de leur cou et les mirent dans les serrures. L'une après l'autre, les clés tournèrent, et la porte petit à petit s'ouvrit. L'ambiance était tendue. Les reines, tout à coup, reculèrent. La porte avait fini de s'ouvrir et une silhouette noire s'avança. C'était une femme. Ou alors, ça y ressemblait. La chose s'approcha du quintette (et oui, maintenant, c'est un quintette ^^) maléfique, et leur fit un signe de tête. Les cinq s'inclinèrent, puis resserrèrent leur prise autour des quatre guides, et disparurent avec la chose. Les princesses, prêtes à s'effondrer au sol, se retournèrent tout à coup. Une petite pierre, brillante comme du cristal et entourée d'argent, venait d'apparaître, et se posa dans les mains d'Emmi. Une lumière envahit les cinq filles, et quelques minutes après, la lumière s'évanouit et les filles durent se tenir au mur pour éviter de tomber.
Diana : Pouvoirs... récupérés !
Angélina : Oui, mais... nos soeurs ont disparu !
Tout le monde avait compris aussi vite qu'Angel que les quatre guides étaient en fait les soeurs des reines. Les filles finirent par se regarder, et d'un signe de tête se mirent d'accord. Elles demandèrent à leur amant et à ceux des guides de s'approcher, et une fois qu'ils se furent tous mis l'un à côté de l'autre, elles se donnèrent la main, et l'une prit la main d'un des hommes, qui se tenaient déjà entre eux, et ils disparurent dans un grand éclair, au château maléfique. Pendant le voyage, une voix entra dans l'esprit des princesses. C'était celle de Célesta.
Célesta : La créature que vous avez vue, c'est le côté obscur de Dame Nature, et vous saurez quand vous vous retrouverez face à elle, ce que vous devrez faire pour la battre...
Puis, le contact s'interrompit et les filles arrivèrent dans le château.
Les filles se posèrent doucement dans la pièce, avec les jeunes hommes. Tout était calme. Trop calme. Soudain, les cinq filles, ressentant quelque chose, se retournèrent violemment. Les cinq silhouettes du quintette maléfique et celle de Dame Nature Noire venaient d'apparaître, à l'autre bout de la place. Les quatre soeurs des reines enchaînées juste derrière, mais complètement transformées. En effet, les quatre jeunes filles n'avaient plus l'apparence des guides. Elles avaient retrouvé leur apparence normale, celle de quatre soeurs. Carila, ou plutôt Katerina, de son vrai nom, voulut articuler quelque chose, mais elle se reçut une gifle, qui la fit reculer sous le coup de la douleur. Cette vision ne plut pas du tout aux jeunes filles, qui froncèrent les sourcils. Soudain prises d'une intuition sans limites, elles ouvrirent leur main droite en même temps, pour laisser apparaître leurs cinq pierres. Une lumière jaillit des cinq pierres et emplit toute la pièce, puis des rayons de différentes couleurs entourèrent les cinq jeunes filles.
Zelda. Bleu. Comme la goutte d'eau qui retourne à la mer...
Diana. Vert. Comme les racines qui se nourrissent du sol fertile...
Angélina. Rouge. Comme le feu qui chauffe sans brûler...
Jemina. Violet. Comme l'air qui emplit tout espace et apporte la vie...
Emmi. Argent. Comme la lune qui inonde toute vie de sa lumière magique...
Les cinq lumières s'évanouirent, laissant apparaître les cinq jeunes filles complètement changées. Jemina portait à présent un haut vert clair, asymétrique, où était attaché un foulard bleu, flottant dans l'air. Elle portait un peu plus bas une jupe violette, qui se terminait de manière asymétrique elle aussi. A son bras droit, il y avait quatre bracelets d'argent, et elle portait sur sa cascade de cheveux noirs et frisés, la couronne royale. Dans son dos, de magnifiques ailes de couleur aigue-marine avaient poussé.
Zelda, elle, portait maintenant un haut bleu foncé, sans bretelles, qui lui descendait jusqu'au nombril. Il y avait dessus de grandes arabesques entrelacées de couleur dorée, qui rendaient le tout très joli. Un peu plus bas, une jupe noire prenait le relais, pour s'arrêter en diagonale, le côté le plus haut sur son genou gauche, se dégradant de plus en plus en blanc, tandis qu'elle descendait. A son poignet droit se trouvaient trois bracelets d'argent, identiques à ceux de Jemina. Sur son front brillait sa couronne royale et ses cheveux étaient lâchés, dans son dos, et à la hauteur de ses omoplates, deux grandes ailes argentées avaient poussé (oui, vous savez, les ailes de Din, lorsqu'elle est en grande fée).
Angélina, quant à elle, portait un haut qui passait sous ses bras et qui se terminait en pointe sur le côté gauche. Elle avait une grande jupe qui se terminait à mi-mollets. Elle portait un bandeau d'argent sur son avant-bras gauche, et toute sa tenue était colorée dans des tons rouge, jaune et orange. Dans son dos se trouvait une paire d'ailes d'ange blanches, et elle portait, elle aussi, sa couronne.
Pour Diana, elle, portait une robe à bustier verte, sur laquelle on pouvait apercevoir des fils pareils à des racines, puis sa jupe descendait jusqu'à ses genoux. Sur ses bras, des gants étaient apparus, du haut du bras, jusqu'au poignet, et finissaient en pointe sur le dos de la main... Des fines bottines étaient à ses pieds. Dans son dos, de grandes ailes de fées avaient poussé, et ses cheveux avaient changé, descendant à présent à la même hauteur que ceux de Zelda. Elle portait sur la tête sa couronne à elle.
Et enfin, Emmi, elle, portait un haut violet, dont les manches couvraient ses mains. Le haut se terminait un peu avant son nombril. Plus bas, une grande jupe couvrant ses pieds et dans les tons violets elle aussi prenait le relais. Dans son dos, avaient poussé de magnifiques ailes d'ange, qui rehaussaient le blond de sa chevelure, qui atteignait ses fesses. Et sur sa tête brillait la couronne qu'elle portait.
Autour des cous des cinq filles, brillaient les clés et leurs petites pierres, qui étaient attachées grâce à des chaînes d'argent.
Après un long moment de silence, dans la pièce, tout le monde sembla reprendre ses esprits, et les cinq filles, devenues maintenant fées suprêmes, tendirent la main devant elle, pour faire apparaître dans leur main droite leur épée respective. Puis elles avancèrent, pas après pas, vers le quatuor maléfique, adversaire contre adversaire. Puis, avec toute la violence dont elles étaient capables, les cinq ombres se jetèrent sur les fées, qui ripostèrent avec autant de haine. Coups, bottes, ruses et pièges, la lutte dura longtemps. Trop longtemps au goût de l'Ombre de Dame Nature. Celle-ci pointa un doigt en direction des reines et les fit voler dans l'autre bout de la pièce, un sourire méchant sur les lèvres. Sitôt les reines relevées, elle recommença son manège. Plusieurs fois de suite. Quand celles-ci furent épuisées, elle se releva et se mit à attaquer les soeurs des quatre filles. Puis, leurs amants. Ce dernier geste les mit en colère et elles se précipitèrent sur Dame Nature, qui les repoussa violemment. Après un instant de réflexion, elles se contactèrent par la pensée.
Zelda : Emmi... tu ne saurais pas ce qu'on peut faire ?
Emmi : Non... mais mon intuition me dit quelque chose...
Angélina : Quoi ?
Emmi : Je ne suis pas sûre, mais... Essayez de vous placer autour de moi, chacune comme si vous formiez un cercle... et sortez vos pierres... quelque chose me dit que c'est ça qu'il faut faire...
Les quatre reines acquiescèrent, mais elles furent coupées par un rayon de l'Ombre. Les évitant tour à tour, elles finirent par réussir à se mettre en position et sortirent leurs pierres. Celles-ci s'unirent à celle d'Emmi, et un rayon en sortit, alors que les reines se mettaient à flotter, se rapprochant toujours plus d'Emmi. Après un moment, une silhouette sortit de la lumière. Une seule et unique silhouette. Une grande femme, vêtue d'argent, avec de longs cheveux de la même longueur, descendant sur le bas de son dos. Elle avait dans son dos de grandes ailes de fées déployées. Un murmure se fit entendre dans la salle.
Dame Nature...
En effet, la femme qui venait d'apparaître n'était autre que Dame Nature en personne. Et c'était aussi le résultat de la fusion des cinq princesses. La jeune femme s'approcha de son double maléfique, qui avait les yeux remplis d'inquiétude. Elle leva ses bras et une boule énorme de concentration d'énergie se forma. Noire. Obscure. Vide de tout espoir. Son double bénéfique fit le même geste et dans ses mains apparut alors le contraire exact de la boule de l'Ombre. Blanche, pleine de Vie et d'Espoir. Les deux boules partirent et un gigantesque éclat de lumière eut lieu. Longtemps. Une éternité, aurait-on dit. Tous, aveuglés, n'entendirent qu'une explosion assourdissante, quelques secondes qui parurent des heures, et la lumière disparut. Les deux jeunes femmes aussi, avaient disparu. L'Ombre avait été renfermée dans le sanctuaire qui devait la garder, et son alter ego, elle, avait simplement laissé place aux cinq filles, épuisées, groupées l'une à côté de l'autre. Elles étaient enfin soulagées que tout soit fini.
***
Fini ? Non, ce n'était pas l'avis du quintette maléfique. Ils s'avancèrent, dans l'ombre, sans bruit, ce qui fit que les reines ne les entendirent pas. Sauf Emmi, qui les sentit, grâce à son sixième sens. Elle releva la tête, au moment où ceux-ci allaient lancer leurs rayons combinés. Elle n'eut pas le temps d'agir autrement, alors elle se releva et dans un dernier éclat de force, sauta sur le rayon qui allait toucher ses amies. Dans un grand cri, elle toucha le rayon et quand les jeunes filles purent enfin rouvrir les yeux, elles s'aperçurent d'abord que le quintette avait reçu une partie du rayon, qui les avait fait se transformer en pierre. Zelda poussa un cri de soulagement et se releva, doucement, suivie des trois autres, pour s'approcher des cinq statues. Angélina ne put se retenir et s'exclama :
Angélina : Eh bien ! Tu as fait du joli boulot, Emmi !
Sans réponse, elle se retourna vers l'endroit où était Emmi. Et là, Angélina poussa un cri. Sur le sol, effondrée, se trouvait Emmi... Transformée en statue, elle aussi.
Diana : Emmi ! NON !
Les quatre jeunes filles se précipitèrent vers Emmi, l'entourant et tombèrent à genoux, à un ou deux bras de distance du corps de celle-ci. Sans pouvoir rien faire, elles laissèrent leurs émotions les submerger, et de là, en sortit une larme. Une seule larme, par chacune des jeunes princesses.
Une larme. Une seule. Pourtant suffisante...
Les larmes descendirent toutes sur la joue des reines et finirent par tomber sur les pierres qu'elles portaient autour de leur cou. Chaque larme, dans chaque pierre. Et de là, un rayon en sortit. Les filles arquèrent brusquement le dos, comme si le rayon provenait de leur coeur. Ce qui était le cas. Les rayons se joignirent sur Emmi. Une lumière éclatante eut lieu à l'impact, puis s'évanouit, laissant voir les cinq jeunes filles, étendues au sol, évanouies, et Emmi qui avait retrouvé la vie. Les quatre soeurs s'approchèrent de leur petite soeur respective, et seule Cristalline, la grande soeur de Zelda, murmura :
Cristalline : Dormez bien, prêtresses de l'Espoir, dormez bien... vous en avez besoin.
Un coup de carillon.
Le temple était plein de monde, aujourd'hui. C'était un mois après tout le combat que les princesses avaient eu avec l'Ombre de Dame Nature. Le temple de la Ville du temps était plein, plein d'une foule qui avait la tête tournée vers cinq jeunes hommes, qui portaient des habits d'un blanc pur. C'était en fait les cinq amants des princesses. Ils étaient tous tournés vers l'entrée du temple, qui venait d'annoncer d'un coup de carillon l'entrée des futures mariées.
Etincelantes, celles-ci venaient d'apparaître, les cinq portant la même robe de mariée. C'était une magnifique robe blanche, avec un joli décolleté, qui descendait jusqu'à la taille, qu'elle enserrait délicatement, avant de terminer sa course souplement sur les pieds des jeunes filles. Celles-ci, les cheveux lâchés, tenaient dans leurs mains un bouquet de roses.
Chaque bouquet comportait des roses blanches et d'autres roses. Bleues pour Zelda, violettes pour Jemina, rouge feu pour Angélina, vertes pour Diana et argentées pour Emmi. Elles avançaient toutes les cinq d'un même pas, allant vers leurs futurs époux comme vers l'avenir, d'un pas serein et calme. Enfin, elles atteignirent l'autel, avec à leur droite leur futur mari respectif. La cérémonie se passa calmement, et à la fin, les futurs rois prirent les couronnes des cinq jeunes filles et les placèrent sur leur tête. Puis les cinq filles des reines furent amenées, puisqu'elles allaient les baptiser, elles leur avaient enfin trouvé un nom. Jemina s'avança alors d'un pas et prononça :
Jemina : Je vous présente Aurore !
Puis, tour à tour, les quatre autres reines avancèrent, prononçant à chaque fois qu'elles arrivaient à la hauteur de Jemina :
Zelda : Voici Luciana !
Angélina : Angélique...
Diana : Puis Carole.
Emmi : Et enfin Léaria !
Leurs époux les rejoignirent, et selon le rituel du mariage de Zelda, tous se firent tatouer un tatouage sur leur poignet droit. Sauf que ceux des reines étaient spéciaux, puisque si elles mettaient leur poignet ensemble, les cinq fées se tenaient les mains. Après cela, les cinq jeunes filles déposèrent leur fille dans les bras de leur époux, et s'avancèrent vers le public. Elles détachèrent chacune une rose colorée de leur bouquet et la mirent dans leurs cheveux, puis lancèrent leur bouquet. Puis, ce fut la fête, qui se prolongea longtemps dans la nuit...
Blablas et remerciements...
Eh bien d'abord, je souhaiterais dire un grand merci à mes amies, Jemina, Angélina, Diana et Emmi (bien sûr, ce sont pas leur vrai nom, mais bon, faut pas rêver, hein) et plus particulièrement Diana, qui m'a fait comprendre le vrai sens du mot amitié...
Et je voudrais aussi dire merci à Annabelle, qui a trouvé le courage je ne sais où de corriger mon texte, bourré de fautes (en plus, elle a fini de le corriger alors qu'il lui restait la moitié, en une nuit O__O Annabelle, t'es trop forte !)
Un grand merci aussi, à mes profs de français et à tous mes autres amis, qui me soutenaient ^^
Je voulais aussi vous expliquer, pourquoi tout à coup, je ne postais plus de chapitres. Tout simplement parce qu'Annabelle était en train de le corriger, et que j'avais décidé de ne pas continuer mon texte tant qu'elle ne m'aurait pas rendu la copie que je lui avais donnée. Et il faut aussi dire que je n'avais plus trop envie d'y penser, dans le moment, car j'avais le sien à commencer (eh oui, j'écris un livre pour elle, mais ce ne sera par contre pas une fan fic) et j'ai aussi commencé à écrire un livre en solo, ainsi qu'un autre avec Jemina.
Et je voulais aussi préciser quelques autres petits détails : les petits "poèmes" que vous voyez, sur le chapitre 12, proviennent en fait de la fic "pour les yeux d'une princesse" (je crois que c'est ça, pas taper si c'est pas ça, pitié XD) et ceux du temple de l'air proviennent de la fic de Takara. Donc, prière s'il le faut de demander à leur propriétaire si vous les voulez.
De plus, je voulais vous prévenir que je vais bientôt sortir une autre fic, mais vous saurez ça plus tard. Et je vous préviens aussi, que j'ai déjà amélioré mes dialogues, et il n'y aura plus les "Zelda : ...".
A bientôt ^^
Saria, aussi connue sous le nom de Luciana
FIN
Ce texte a été proposé au "Palais de Zelda" par son auteur, "Lucia". Les droits d'auteur (copyright) lui appartiennent.