La hutte des célibataires
Prologue : Comment Link s'est retrouvé là-bas
Chapitre 1 : Là où l'histoire commence vraiment
Chapitre 2 : Tout dérape parce que Link arrive
Chapitre 3 : Ma cabane au fond du jardin
Chapitre 4 : Deux cacahouètes et un héros en sanglots (Zelda narre)
Chapitre 5 : C'est du délire... (LinkLeQuébécois narre)
Chapitre 6 : Forfaits (Zelda narre)
Chapitre 7 : Pour ceux qui ont lu Psychologie Hylienne, vous reconnaîtrez le resto (LinkLeQuébécois narre)
Chapitre 8 : Là où je reprends mon rôle de narrateur à temps plein
Conclusion, parce qu'il en faut bien une
Au coeur de la Tour du Jugement, dans un tourbillon de sable et de poussières, Link était en train de livrer un violent combat contre Humbaba, la terreur préhistorique ravivée par Xanto. A cheval sur son aérouage, le brave Hylien faisait le tour de la salle sur le rail depuis au moins une demi-heure...
Link : Oui, bon, attends un peu ! Je sais que j'ai l'air de tourner en rond comme ça, mais j'ai
besoin de me préparer psychologiquement avant de massacrer ce monstrueux truc osseux et...
On entendit un drôle de bruit, suivi d'un grincement de métal assourdissant et d'un cliquetis électrique. De la fumée se mit à virevolter dans le sillage de son aérouage.
Link : Qu'est-ce que c'est que ce...
LinkLeQuébécois : Ah ben bravo, Link ! Tu vois ce que t'as fait ? T'as bousillé ton aérouage !
Link : Eh, c'est pas de ma faute ! Pourquoi tu me regardes comme ça ? J'ai...
Alors qu'il parlait ainsi, notre cher épéiste alla se ramasser la tronche dans le sable (mon français européen est pas si mauvais ?) après que l'aérouage eut déraillé.
LinkLeQuébécois : Bon, j'écris que Humbaba te bouffe ou tu préfères déguerpir ?
Link : ...
LinkLeQuébécois : Je comprends rien, arrête de faire l'autruche et sors de là.
Le sable : POUF !
Link : Peuh-peuh-heu... Je disais que jamais le Héros de la Lumière ne déguerpirait devant l'ennemi ! De toute manière, tu l'as vu, un peu ? S'il me mange, où est-ce que tu veux que j'aboutisse ? Entre ses côtes ?
LinkLeQuébécois : Bah, je veux bien voir.
C'est donc à ce moment de la fic qu'Humbaba attrapa Link par la jambe et le souleva en ouvrant sa gueule. Il l'avala aussitôt et...
LinkLeQuébécois : Te revoilà dans le sable, mon cher.
Le sable : POUF !
Link : Peuh-heu... Bon, allez, ça suffit les puérilités !
LinkLeQuébécois : Oh oh, monsieur sort son beau vocabulaire !
Link : Bon, c'est pas ça la question, hein ! Qu'est-ce que je fais, moi, plus d'aérouage ? Je pourrai jamais atteindre la Chambre du Miroir à pied !
Humbaba poussa soudainement un hurlement de colère, se jeta sur Link et le tira par le bonnet vert.
Link : Ne touche pas à ça, toi ! Et puis la ferme !
LinkLeQuébécois : Je voulais qu'il te fasse la courte échelle, calme-toi !
Link : Il n'avait qu'à ne pas me tirer par la tuque ! Mon bonnet est sacré, tu sauras.
Tout à coup, par la magie transcendante de ce temple rocambolesque, le bonnet de Link de "désacrétisa".
Link : Il se quoi ?
LinkLeQuébécois : Il n'est plus sacré, voilà tout.
Link : ...
Humbaba prit alors le cher Hylien sur sa tête et atteignit l'entrée vers la Chambre du Miroir pour que...
Link : Woh woh ! Le petit narrateur à batteries ! Tu vois bien qu'il lui manque deux mètres à ton Humbaba ? Je n'arrive même pas à voir la porte !
LinkLeQuébécois : On n'est jamais trop petit ! Il faut ouvrir les yeux, accepter de voir le monde, élargir nos horizons, faire...
Link : Faire patate, oui, comme on est en train de faire.
LinkLeQuébécois : ???
Bon, hum... Il m'a tout mélangé dans ma narration... Je disais donc que Link finit par s'énerver et, d'un geste aléatoire mais néanmoins précis, il se jeta en bas d'Humbaba.
Le sable : PEUH PEUH HEU !
Link : Pouf ! Heu... tu as échangé mon dialogue avec celui du sable, abruti !
LinkLeQuébécois : C'est pas de ma faute, le sable revendiquait son droit aux DV (dialogues variés) et puis, je pouvais pas prendre le risque de l'énerver, il ne me reste que deux rubis dans mon compte et voilà.
Link : Mais qu'est-ce que je fais ici, moi, dans cette fic complètement siphonnée ? On n'a même pas fini le premier chapitre et on est au point que le sable peut revendiquer des trucs !
LinkLeQuébécois : T'inquiète, tu ne peux pas en rester là, la fic doit continuer. Bon, je te sors de là, du calme.
Link décida alors de sortir son journal et de jeter un coup d'oeil dans les annonces d'événements.
Link : Tiens, je décide de sortir mon journal et de jeter un coup d'oeil dans les annonces d'événements.
LinkLeQuébécois : Et voilà.
Link : "La hutte des célibataires, pour trouver l'âme soeur, venez rencontrer Zelda au Refuge-Hylien"...
LinkLeQuébécois : Allez, vas-y, ça va te changer les idées de tous ces boss et ces temples. Je m'occupe de réparer ton aérouage. Il me reste quelques trucs dans mon garage comme une bicyclette rouillée, des rustines, un fond de peinture Sico fini lustré vert olive et puis une boîte d'allumettes. Je vais te bricoler quelque chose avec tout ça.
Link : Moi, aller dans un lieu de rencontre pour célibataires ? Non mais, ça va pas la tête ? Et il n'est pas question que tu bousilles mon aérouage plus qu'il l'est déjà !
Link décida soudainement d'aller voir cette Hutte des célibataires, parce que ça me tente !
Link : ...
C'était sur la berge ensoleillée du lac Hylia que se trouvait le charmant petit village Refuge-Hylien. Hum, "petit"... je dirais plutôt "minuscule"... Quinze maisons, une grosse hutte, une épicerie et une salle de gym.
Parlons justement de cette grosse hutte mentionnée une phrase plus haut. C'était la charmante Zelda qui l'avait rachetée à un marchand de bombes pour la modique somme de 2500 rubis et...
LinkLeQuébécois : Quoi, Zelda ? 2 mille... 2500 rubis ?! Et puis quoi, encore ? C'est comme ça que tu dépenses ton argent ? Non mais ? T'es tombée sur la tête ! Au lieu de t'acheter une vieille hutte délabrée, tu aurais pu investir dans quelque chose de bien mieux ! Moi, avec tout ça, je me serais payé un super appart' dans la Vallée Gerudo avec vue imprenable sur le sable ! Et toc !
Zelda : Mais... elle vient tout juste d'être rénovée...
LinkLeQuébécois : Ah ouais ? Ben ça paraît pas, cher.
Zelda : ...
Enfin bref, voyons d'un peu plus près l'affiche que notre jolie Zelda a installée à l'entrée de cette hutte.
LinkLeQuébécois : Hein ? 15 rubis la lettre ? Mais... t'es folle ! C'est pour ça que tu m'as emprunté autant de rubis la semaine dernière ?
Zelda : Désolée, les coffres royaux d'Hyrule sont vides parce que j'ai tout donné pour sponsoriser Link. Tu lui diras qu'il me doit maintenant 45,002 rubis.
LinkLeQuébécois : Oh, le 2 rubis, je peux le garder ? Ça me fera 4 rubis dans mon compte...
Bon, hum... revenons au sujet principal de la fic. Où en étions-nous ? Ah oui, nous regardions l'affiche. Je vous traduis l'hylien.
"--- LA HUTTE DES CELIBATAIRES ---
Vous vous sentez seul et manquez de pratique pour séduire ?
Et bien, qu'à cela ne tienne !
Venez vous inscrire auprès de la charmante Zelda d'ici le 9 août (coût de 20 rubis)
Qui sait, peut-être rencontrerez-vous l'âme soeur !"
LinkLeQuébécois : Là, il y a... un truc en tout petits caractères, au bas... qu'est-ce que c'est ?
Zelda : Hum, laisse-moi voir... "Je ne suis pas responsable des claques sur la gueule ou des manques flagrants de tact. Arrangez-vous."
LinkLeQuébécois : ???
Zelda : Quoi ? Je me protège, c'est tout.
LinkLeQuébécois : Hum... ouais. Tu sais que j'ai toujours trouvé que les lieux de rencontre pour célibataires, c'était débile ?
Zelda : Allons, ça va être marrant ! Et puis, ce sera un véritable succès. Viens voir, la liste est bouclée !
C'est alors que la princesse d'Hyrule se dirigea vers la hutte (que je vais me retenir de qualifier de "délabrée", parce qu'il paraît qu'elle a été rénovée) et, après quelques coups de pied bien placés, réussit à ouvrir la porte.
La porte : Griiiiiiince...
La clochette de la porte : Gueling-guiling !
LinkLeQuébécois : T'es certaine que tes mecs de la rénovation ne travaillaient pas plutôt dans la subtilité ? Parce que, franchement, ta rénovation, je l'ai pas remarquée.
Zelda se glissa derrière le comptoir de la réception, sortit une liste de ses tiroirs et déposa un petit sac rondouillard à côté de la caisse enregistreuse.
Zelda : Un petit sac quoi ? Rondouillard ? Et pourquoi t'as fichu un adjectif pareil là ?
LinkLeQuébécois : Je sais pas, je voulais me faire plaisir, ce mot est trop drôle. Et puis, on n'a plus le droit de penser à soi, ici ? De se faire plaisir un peu ? Le travail, ça peut tuer, tu sais ! Je ne veux pas mourir en écrivant cette fic débile, alors je rigole un peu, voilà !
Zelda : !!!
Bref, heu... narration, narration... ah oui, la liste.
Zelda : Tu vois ? C'est bouclé. Et... quoi ? Link s'y est inscrit ? Ooooooh ! C'est trop...
LinkLeQuébécois : C'est trop quoi ?
Zelda : C'est trop... c'est trop... c'est trop ordinaire, voilà.
LinkLeQuébécois : Mmm... pauvre Link, finalement, je n'aurais peut-être pas dû l'emmêler dans cette histoire...
Zelda : Quoi ?
LinkLeQuébécois : Hein ? J'ai rien dit. Eh, Zelda, je peux te laisser la narration un moment ? Parce que j'ai dit à Link que je ferais quelque chose pour lui et ben... il faudrait que je m'y mette.
Zelda : Bon, d'accord, je vais narrater pour toi.
LinkLeQuébécois : Narrater ? Non, dis plutôt que tu vas narrationner.
Zelda : Non, je vais narratonner.
LinkLeQuébécois : Non, narrativer.
Zelda : Narrer ! Je vais narrer !
LinkLeQuébécois : Et ben voilà... Allez, je me tire. A plus.
La porte : Griiiiiiince...
La clochette de la porte : Gueling-guiling !
C'est en me dirigeant vers mon garage que je croisai Link sur ma route. Il revenait du Désert Gerudo avec une tunique un peu trop sableuse à mon goût...
LinkLeQuébécois : Finalement, je n'aurais peut-être pas dû t'embarquer là-dedans... Conseil : fais gaffe à Zelda.
Link : Où tu vas comme ça ?
LinkLeQuébécois : Moi ? Je vais réparer ton aérouage. Refile-moi-le donc, en passant.
Link me refila donc la vieille carcasse brûlée de son aérouage.
LinkLeQuébécois : Wow, tu l'as bousillé vrai ! Moi qui l'adorais, ce truc... J'ai toujours aimé ce passage-là de Twilight Princess, sauter sur les soldats d'Humbaba en aérouage !
Link : ...
Bref, je poursuivis ma route par là et Link, par l'autre là.
Link : Hé ho ! Qui va narrater durant ce temps-là ?
LinkLeQuébécois : Narrer, pas narrater. Et bien, j'ai laissé ça à Zelda. Salut !
Et sur ces mots, je m'en allai le coeur heureux, le pied léger, je me mis à chanter... oups, et puis je m'égarai, là. C'était par où, déjà, mon garage ? Ah oui, à la citadelle d'Hyrule, crétin.
- A partir de ce point de la fic, Zelda narre -
La porte : POUF !
La clochette de la porte : Griiiiiiince...
Link : Gueling-guiling !
Zelda : Peuh peuh heu !
Link : Hum... il y a eu un moment de confusion dans les dialogues, là...
Je contournai alors le comptoir et m'approchai de Link subtilement (alors, LinkLeQuébécois, je me débrouille plutôt bien sur la narration ?).
Zelda : Salut mon bel Hylien... Tu arrives tôt, dis donc.
Link : Oui, je sais. Mais, ce n'est que pour passer le temps. Dès que le fin finaud revient avec mon aérouage, je m'en retourne au Jugement.
Zelda : Hum... quoi ?
Link : Je suis ici parce que LinkLeQuébécois a bousillé mon aérouage (profitons-en pour l'accuser, il n'est pas là). Je suis coincé à la Tour du Jugement, voilà !
J'étais furieuse en entendant ça, bien sûr ! Pour un moment, j'avais cru que le Héros de mes rêves était venu ici par pur plaisir... et là, j'apprenais qu'il s'en fichait éperdument de ma Hutte ! Dans un excès de fureur, d'un geste brusque mais néanmoins calculé, je frappai le comptoir de mon poing.
Hyrule : BOOUM !
Link : Woa ! C'est moi où il y a eu un tremblement de terre, tout à coup ?
La porte : Griiiiiiince...
La clochette de la porte : Gueling-guiling !
Ganondorf : Salut à vous deux, ennemis jurés que je déteste tant !
Link : Tiens ! Si ce n'est pas le misérable Seigneur du Malin que je hais tant !
A ma surprise, les deux idiots se serrèrent dans leurs bras. Moi, je restai à l'écart, histoire de... rester à l'écart, quoi.
Link : Alors, la famille, ça va bien ?
Ganondorf : Bah, pas trop mal... Je les ai tous tués, alors ça va.
Link : Et les amis, ça va bien ?
Ganondorf : Tous morts eux aussi, alors ça va.
Link : Ton ego, comment il va ?
Ganondorf : Toujours surdimensionné et trop orgueilleux !
Link : Aaah, c'est comme ça que je te déteste, Ganon.
Ganondorf : Merci, moi aussi.
Zelda : ...
LinkLeQuébécois : Bon, me revoilà narrateur pour ce chapitre.
Je me dirigeai tout bonnement vers l'entrée de mon garage, puis l'ouvrit.
Porte du garage : ...
Ça sert à ça de bien huiler ses pentures ! Bon, hum... bref. J'y entrai, tenant l'aérouage de Link entre mes bras, et allai le déposer sur la table dans un petit nuage de poussière fine.
Nuage de poussière fine : FFFFHOU !
LinkLeQuébécois : Peuh peuh heu... Eh, je vois plus rien !
Je passai donc un coup d'aspirateur et voilà le travail. Bon, comme je le disais en début de fic, j'avais, en ma possession : une bicyclette rouillée, des rustines, un fond de peinture Sico fini lustré vert olive et une boîte d'allumettes. Ah tiens ! Un fusil à mastique et un cadre pour tableaux miniatures ! Ça fait déjà deux outils en plus.
LinkLeQuébécois : Bon... qu'est-ce que je fais avec ce truc-là, moi... ? Si seulement j'avais des piles de rechange...
Je regardai alors sous l'aérouage et ouvrit le petit panneau.
LinkLeQuébécois : Des piles AAAA ? Ça existe, ça ? Et il m'en faut douze ? Pourquoi faire ? Les fabricants auraient pu y mettre six piles AA au lieu de douze AAAA... ou trois piles A, même si ça ne doit pas exister...
Enfin bref, je déposai l'aérouage sur une tablette, sortit de mon garage et refermai la porte derrière moi.
Porte du garage : ...
Puis, je me dirigeai vers le marché de la citadelle d'Hyrule, en possession de mes 2 uniques rubis. Finalement, il s'avéra que les piles AAAA ne se vendaient qu'au lac Hylia.
Après avoir dépensé une demi-heure de recherche, je quittai la citadelle et me rendit au lac. J'y rencontrai le savant fou et il ne m'en fabriqua qu'une...
LinkLeQuébécois : Pourquoi est-ce que vous ne pouvez pas m'en faire onze de plus ? Il m'en faut douze !
Savant fou : Parce que pour deux rubis, c'est tout ce que je peux faire.
LinkLeQuébécois : Ah parce qu'une pile AAAA coûte deux rubis ? Vous savez que c'est une belle arnaque, ça ? J'ai déjà acheté une poêle pour moins que ça ! Laissez donc tomber, je reviendrai.
Furieux, je finis par quitter le lac Hylia sans acheter ma pile. En chemin, sur la plaine d'Hyrule, je fouillai durant deux bonnes heures dans le gazon pour espérer trouver des rubis oubliés. Résultat : Deux écrous, une vieille gomme et un CD bousillé de musique sud-norvégienne à saveur hollandaise.
Il ne me restait alors qu'une option : aller voir le vendeur de masques pour qu'il m'embauche.
LinkLeQuébécois : Ho là, ça fait drôlement longtemps que je n'ai pas joué à Ocarina of Time... Comment ça marchait, déjà ? Je trouve le moyen de revendre le masque plus cher et je garde la différence, voilà.
Je gambadai donc vers la boutique de masques et y entrai.
Sonnette sur le comptoir : Ding-ding !
LinkLeQuébécois : Bonjour Garo, je souhaiterais travailler pour vous.
Garo : Bien, excellent, même ! Il me reste le masque-hareng et le masque-doudelidou à vendre, respectivement 5 et 10 rubis. Lequel ?
LinkLeQuébécois : Hum... pour 2 rubis... vous n'avez rien ?
Garo : Et bien, j'aurais peut-être... ah oui ! Le masque-puce. 2 rubis.
LinkLeQuébécois : Parfait, je le prends !
Sur ce, je sortis de la boutique avec le masque-puce. En fait, on aurait plutôt dit un petit cache-nez... bref.
Bon, à ce point de la fic, je vais vous laisser aller voir ce qui se passe du côté de la Hutte des célibataires. Ça fait quand même deux heures et demie que vous me suivez... Je reviendrai dans le chapitre 6, voilà tout.
C'était un véritable succès, comme je l'avais prédit ! Toutes les tables étaient occupées dans ma Hutte. Par sécurité et par histoire de voir ce qui se passait, je fis le tour de chaque couple pour écouter.
TABLE #1, MALON & LARS
Malon : Alors, comme ça, tu es le prince des Zoras... impressionnant.
Lars : Et ce n'est pas tout, ma chère. Je n'ai pas mon pareil pour faire friser le céleri dans l'eau froide.
Malon : Hum... Je préfère le passage avec le prince, moi !
TABLE #2, DARK LINK & NABOORU
Nabooru : Tu sais, Darki chéri, habituellement, je déteste les hommes, mais... j'adore le noir !
Dark Link : Avoue qu'une tunique noire, c'est bien plus sexy qu'une verte, non ?
TABLE #3, GANONDORF & IMPA
Ganondorf : Tu sais, j'ai plusieurs passions dans la vie... Le combat à l'épée, la Triforce, le jardinage, la Triforce, l'architecture, la Triforce... la Triforce... est-ce que j'ai dit la Triforce ?
Impa : Quelques fois...
Ganondorf : Le bowling, c'est chouette, aussi...
Impa : Avec des quilles en forme de Triforce, je suppose !
Ganondorf : Comment as-tu deviné ?
Impa : ...
TABLE #4, OCTOLACANTHE & PYRODACTILUS
Pyrodactilus : Alors, ma belle, il y a quelque chose que tu rêves faire, un jour ?
Octolacanthe : Oui... déchirer le Héros du Temps entre mes dents.
Pyrodactilus : !!! Moi aussi !
TABLE #5, EPONA &... L'OCARINA DU TEMPS ?
Ocarina : Sol, Do, Ré...
Epona : Hiii-hi-hi !
Bon, après avoir fait cette petite tournée, je me rendis à ma propre table, là où Link m'attendait. Oui, je vous assure, les équipes ont été faites par hasard ! Vous vous rappelez le petit sac qualifié de rondouillard par LinkLeQuébécois ? Voilà, j'ai pigé les noms.
J'allai donc m'asseoir en face de mon bel Hylien.
Zelda : ...
Je l'admirais, comprenez bien !
Link : Tu sais... être un héros à temps plein... c'est très dur, parfois.
Zelda : J'imagine...
Link : On se sent drôlement seul.
Zelda : J'imagine...
Link : Seul, sans personne... Seul avec son arme, sur la route... en pleine nature sauvage... avec ces horribles monstres qui vous attaquent dès que vous avez le dos tourné !
Sur ce, il s'affaissa sur la table et fondit en larmes devant moi.
Link : LE MONDE EST SI CRUEEEEEL !
Zelda : J'aimerais tellement le voir sans sa tunique...
Link : Snif... Quoi ?
Zelda : Hein ? J'ai rien dit. Hum... Tu veux des cacahouètes ? Il y a un petit plat sur chaque table.
Link : Merci.
Je me levai alors de ma chaise et contournai Link pour lui faire un massage. Depuis le temps que j'en rêvai !
Zelda : Je sais que tu n'es pas ici par plaisir et que, enfin... tu veux seulement passer le temps. Mais, sache que je suis heureuse de te voir ici.
Cacahouète entre les dents de Link : Crounch !
Link : Mmm.
Zelda : Tu es le mec le plus mignon que j'ai jamais vu.
Link : Mmm.
Zelda : Je t'ai déjà vu dans ta douche.
Link : M... que... quoi ?!
Zelda : Il fallait bien que je te fasse réagir !
Link : Alors, l'histoire de la douche... c'est vrai ?
Zelda : Non, mais j'aimerais bien.
Link : ...
Le masque-puce sur le nez, je me retrouvai de nouveau dans la plaine d'Hyrule.
LinkLeQuébécois : Si je me souviens bien, lorsque j'ai joué à Ocarina of Time... ça m'a pris des heures pour comprendre à qui allait quel masque... Et puis, sincèrement : qui va acheter un cache-nez à l'effigie d'une puce ?
Comme un idiot, je finis par courir autour du ranch Lon Lon, cherchant une idée. Je croisai même l'Hylien joggeur avec son masque de lapin sur la tête.
Soudain, une idée de génie me frappa.
Idée de génie : BAM !
LinkLeQuébécois : Hé ho ! Ça fait mal, de faire ficher un coup de génie derrière le ciboulot ! Bon, hum... ça y est, j'en ai même perdu mon idée ! Elle est vraiment mal foutue, cette fic... Zut, c'est moi qui l'écris en plus.
Je me mis à faire les cent pas, tentant de calmer la douleur atroce qui me tenaillait l'arrière du crâne. Puis, magiquement, je retrouvai mon idée.
LinkLeQuébécois : Il faut un maniaque d'insectes pour vouloir acheter un masque-puce.
Je décidai donc de retourner à la citadelle d'Hyrule et d'aller voir Machaon dans son royaume des insectes. J'entrai dans sa boutique d'un pas timide (je déteste les insectes...).
Clochette de la porte : Gleuck-glock.
LinkLeQuébécois : La clochette fait un drôle de son, non ?
Machaon : Oh, une grosse hoplie bleue !
LinkLeQuébécois : ???
Machaon : Désolée, mais... vous n'êtes pas un insecte ! Vous êtes un humain, ha ha ! Avec votre tunique bleue, j'ai cru que...
LinkLeQuébécois : Ça va, je sais. Ça fait sept fois que je refais Twilight Princess et tu as déjà pris Link pour une sauterelle géante.
Machaon : Oh ! Qu'est-ce que c'est que ce joli cache-nez-puce ?
LinkLeQuébécois : C'est un masque-puce, plutôt. Je suis venu te le proposer pour sept rubis. Qu'en penses-tu ?
Machaon : J'achète aussitôt ! C'est trop mignon, je le veux !
Elle me donna donc mes sept rubis et je quittai le royaume des insectes. Il me fallut traverser la rue au complet pour me rendre compte que j'avais un cloporte sous ma tunique... AAAH !
LinkLeQuébécois : Fous le camp, toi, et retourne chez ta maniaque !
Bref, je retournai chez le vendeur de masques et entrai dans sa boutique.
Sonnette sur le comptoir : Ding-ding !
LinkLeQuébécois : Voilà, j'ai revendu le masque-puce pour sept rubis.
Garo : Magnifique ! Il vous revient donc cinq rubis.
LinkLeQuébécois : Super. Gardez tout, je vais maintenant prendre le masque-hareng.
Garo : Tenez.
LinkLeQuébécois : Merci.
Je retournai donc à l'extérieur de la citadelle en mettant le masque-hareng et...
LinkLeQuébécois : Oooh, pouah ! Mais, c'est qu'il empeste, ce truc ! Il est pas frais, son poisson !
Sans hésiter, je bifurquai vers la rivière passant devant Kakariko, me jetai à l'eau et nageai vers le Domaine Zora. Evidemment, quoi de mieux qu'un homme-sardine pour acheter un masque-hareng... Je devais me dépêcher, parce que l'odeur du masque commençait à me monter à la tête.
A ce point de la fic, je vais donc vous passer les détails. Je trouvai un Zora assez crétin pour me racheter le masque-hareng à quinze rubis. Je retournai donner l'argent à Garo et put empocher dix rubis avec lesquels j'achetai le masque-doudelidou...
LinkLeQuébécois : Doudelidou ? C'est quoi, ce truc ?
Garo : Enfilez-le et vous allez voir.
Je repartis, une fois de plus, sur la plaine d'Hyrule et mis le masque-doudelidou. Il ne se passa rien de spécial, donc je le retirai pour le regarder. On aurait dit un cochon qui serait tombé dans un tableau de peinture abstraite. A qui pouvais-je bien revendre ça ? Même le pire des naïfs n'en voudrait pas !
LinkLeQuébécois : Réfléchissons... Doudelidou... Doudelidou... Doudelidou... Est-ce un nom qui me dit quelque chose ?
Soudain, le masque me glissa des mains et tomba dans l'herbe. Un nuage de poussière mauve éclata devant moi, me faisant sursauter et m'affaler de tout mon long sur le sol. Un génie apparut alors en tapant des mains.
Génie : En répétant trois fois de suite Doudelidou, tu m'as éveillé, moi, le grand Doudelidou !
Je me relevai en position assise dans le gazon, les sourcils haussés.
LinkLeQuébécois : Pfff... Je ne suis pas sorti de l'auberge, moi.
Doudelidou : Tu as droit à deux voeux.
LinkLeQuébécois : Hé ! Ce n'était pas trois voeux ?
Doudelidou : Moi, c'est deux, alors la ferme.
LinkLeQuébécois : Ouais... pas très patient, le Doudelidoubidou.
Doudelidou : Allons, sois un peu compréhensif ! Depuis cinq cents ans, je roupille dans ce masque idiot qui ressemble à un âne recouvert de nouilles multicolores...
LinkLeQuébécois : ...
Bon, pour vous épargner un peu, chers lecteurs, je vais attendre au chapitre 8 pour vous raconter la suite.
Après m'avoir raconté ses états d'âme de héros solitaire incompris, Link n'arrêta pas de sangloter. Je dus donc le laisser sortir de la Hutte, histoire de prendre l'air.
Zelda : Mais, tu reviens après, hein !
Link : Oui, oui, t'inquiètes...
Bon, puisque moi, je ne suis pas l'auteure de cette fic et que je n'ai pas la vue sur tout ce qui se passe partout à la fois, je décidai de rester à l'extérieur pour suivre les événements.
Ganondorf venait de sortir à son tour et alla rejoindre Link.
Ganondorf : Impa m'a giflé.
Link : Aïe, je vois ça... Elle ne t'a pas raté.
Me disant qu'il n'allait rien se passer de spécial entre ces deux-là, je décidai de retourner à l'intérieur de la Hutte. Je croisai aussitôt Dark Link qui sortit au même moment que j'entrais, l'air furieux.
Dark Link : Je te déteste, alter ego de lumière ! Tu sais ce que Nabooru vient de me dire ? Elle qui aimait tant le noir... Elle a fini par préférer le vert !
Link : Je, heu... Quoi ?
Ganondorf : T'as entendu ce qu'il a dit ? Tu lui as piqué sa nana ! Bon, je te fais la peau tout de suite ou tu préfères attendre pour le forfait ?
Link : Un forfait ? Tu fais des forfaits, maintenant ?
Ganondorf : Oui. Avec chaque coup de poing, recevez en prime un stylo de Télé-Hyrule gratuit ainsi qu'un coup de genoux à moitié prix.
Dark Link : Oh ? Moi, je fais des trios, plutôt. Avec chaque "ravalage" de façade, vous avez des cacahouètes et une liqueur gratuite.
Link : ...
Ganondorf : Intéressant, les trios... On devrait travailler ensemble, tu sais.
Dark Link : Bonne idée ! On pouvait créer le HLHDT (Haïssons le Héros du Temps) !
Ganondorf : On pourrait s'acheter des billets d'avion pour la France, aller s'établir à Paris avec notre boutique de claques sur la gueule...
Dark Link : Ensuite, on deviendrait un monopole puissant, on reviendrait au Japon et on s'associerait avec Nintendo !
Ganondorf : Oh oui ! Avec chaque achat d'un jeu Zelda, obtenez en prime une figurine de Link anti-stress!
Dark Link : Et tous les adeptes de Zelda, du monde entier, pourraient massacrer Link en le serrant entre leurs doigts...
Ganondorf : Wow...
Dark Link : Ouais...
Ganondorf : Et ben...
Dark Link : C'est...
Ganondorf : Incroyable...
Dark Link : Oh oui...
Ganondorf : Magique...
Link : ...
Bon, j'étais en train de retourner à l'intérieur de la Hutte lorsque j'ai saisi cette discussion très étrange. Je vais sortir Link de là et laisser ces deux idiots ensemble, voilà.
Zelda : Tu viens, Link ? J'ai... euh... ma recette de souvlaki irlandais à te montrer.
Link : Ta quoi ? Zelda, tu es sûre que ça va ?
Zelda : J'essaie de t'éviter un trio sur ta façade, alors viens !
Link : ???
Je réussis finalement à ramener Link à l'intérieur de la Hutte.
Je défiai virilement le génie du regard, les sourcils froncés. Il était tout rebondi et avait la peau mauve... Tiens, ça sent la lavande, tout à coup...
LinkLeQuébécois : Donc, j'ai le droit à deux voeux ?
Doudelidou : Exact. Dépêche-toi, je ferme à 13h00.
LinkLeQuébécois : Ah, d'accord... heu... je souhaite revendre ton masque débile à n'importe qui pour cent rubis.
La magie : POUF !
Doudelidou : Et voilà tes cent rubis.
LinkLeQuébécois : Tiens, la magie et le sable se sont accordés pour partager leur dialogue...
Doudelidou : Quoi ?
LinkLeQuébécois : Bah, trop long à expliquer.
Pfff, ça commence à être n'importe quoi, cette fic. Bon, me voilà débarrassé du masque stupide de ce génie rondouillard et en possession de cent rubis. Deuxième voeu ?
LinkLeQuébécois : Je souhaite avoir une guitare électrique Fender Stratocaster finition bois avec un pickguard noir.
Doudelidou : ???
LinkLeQuébécois : Quoi ? C'est ma fic, j'ai le droit d'y dire ce que je veux ! Et puis, c'est mon petit rêve, ça, une guitare comme ça...
La magie : POUF !
Doudelidou : La voilà.
LinkLeQuébécois : Wow, trop class !
Doudelidou : Mais... mon masque, tu l'as revendu à qui ?
LinkLeQuébécois : Aucune idée, il s'est évaporé dans ton petit nuage coloré... Tu devrais le savoir.
Doudelidou : Non, je ne le sais pas ! Et comment je fais pour y retourner, moi ?
LinkLeQuébécois : Débrouille-toi, mec.
Sur ce, je me tirai (c'est beau le passé simple, non ?). Hum... ensuite de ça, qu'est-ce que je devais faire ? Ah oui, c'est vrai, retourner au lac Hylia pour acheter mes piles.
Bref, je revins de chez le savant fou avec mes douze piles AAAA et m'en retournai à la citadelle d'Hyrule. Je traversai ma cour, me rendit à mon garage au fond du jardin et ouvrit la porte.
Porte du garage : iiii-ii-ii...
LinkLeQuébécois : Zut, elle a recommencé à grincer.
Petit pot d'huile : Fui-ui-uit !
Porte du garage : ...
LinkLeQuébécois : Super.
J'entrai donc et retrouvai l'aérouage sur sa tablette. Je le déposai sur la table, le retournai, rouvris le panneau et changeai les piles. Comme neuf !
Maintenant, il fallait que je retourne chercher Link au Refuge-Hylien pour lui donner...
Estomac : Gelou-gelou-gelou...
LinkLeQuébécois : Mais, c'est que j'ai drôlement faim, moi.
Histoire de soulager mon appétit, je décidai de me rendre au resto du coin. J'enfilai l'aérouage dans un gros sac à dos que je mis sur mes épaules et me voilà en route.
Le restaurant s'appelait "Chez Syracuse". J'allai m'asseoir à une table lorsque la serveuse (que je reconnus étrangement) vint me porter le menu.
LinkLeQuébécois : Dites-moi... vous êtes bien Dionéa ?
Dionéa : Oui. Je travaille ici en remplacement d'Octolacanthe.
LinkLeQuébécois : Ah, parce que tous les boss de Twilight Princess travaillent ici, ou quoi ?
Dionéa : Je ne sais pas, possible. Appelez-moi quand vous êtes prêt à commander.
Sur ce, le gros parasite crépusculaire qu'elle était s'éloigna. J'analysai le menu en écoutant distraitement la petite musique de fond qui jouait. Une chanson japonaise : évidemment, nous étions à Hyrule qui était au Japon.
Musique : oooh tshin-so heiyan tailla banhaya...
Dionéa : Alors, vous avez choisi ?
LinkLeQuébécois : Hum, oui. Je vais prendre la salade de légumes nappée d'une vinaigrette aux légumes et accompagnée d'un légume.
Musique : aya tshishoxa xenya ya kaya...
Dionéa : Bien. Le légume est au choix, vous prenez lequel ?
LinkLeQuébécois : Bah... un légume vert, tient.
Dionéa : Parfait. Pour le plat principal ?
Musique : zen ten ya xishaya bamba...
LinkLeQuébécois : Ce sera les ailes de poulet à la sauce aigre-douce sur lit de riz au curcuma entouré de tites patates dans la sauce brune.
Dionéa : D'accord. Dessert ?
Musique : douille douille douille st-tropez...
LinkLeQuébécois : Je vais prendre les galettes aux trois chocolats accompagnées de framboises arrosées d'un coulis à la crème vanille.
Dionéa : Boisson ?
Musique : ô Canadaaaa, terre de nos aïeux...
LinkLeQuébécois : Eau minérale.
Dionéa : Je vous amène tout ça dans quelques minutes.
LinkLeQuébécois : OK.
Musique : C'est Noël car il neige dans ma tête !
LinkLeQuébécois : Et vous allez me changer ce foutu poste de radio ? Non mais !
Bref (il me semble que je dis ça souvent dans cette fic...), je mangeai en vitesse, puis quittai le restaurant. Après tous ces achats, les piles et le repas, il me restait environ vingt-cinq rubis. Je me dis alors que je pourrais emprunter un cheval, histoire d'atteindre le Refuge-Hylien plus rapidement.
Oui, bon, vous allez me dire : "Mais, ça fait deux fois que tu vas au lac Hylia à pied ! Ça sert à quoi ?" Et moi de vous répondre : "Je sais plus quoi raconter dans cette fic débile, donc ça va être drôle !"
Après avoir mis ceci au clair avec les lecteurs, je me rendis à l'écurie de la citadelle et entrai dans le petit bureau du prêteur de chevaux.
Sonnette sur le comptoir : Dong-dong !
Prêteur de chevaux : Bien le bonjour, asseyez-vous.
LinkLeQuébécois : Euh... je ne voudrais pas être rabat-joie, m'sieur, mais votre bureau est plutôt étroit...
Prêteur de chevaux : Je sais que ce n'est pas très confortable de devoir serrer les épaules pour entrer... On s'habitue, vous verrez.
En sautant et en gardant les bras collés contre le corps, je réussis à m'installer sur ma chaise. Lui, également, semblait plutôt coincé derrière son bureau. Bref.
Prêteur de chevaux : Appelez-moi Malo. Comment puis-je vous aider ?
LinkLeQuébécois : Voilà, j'aurais besoin d'un cheval pour une route d'environ dix minutes. Je suis prêt à y mettre vingt rubis.
Malo : Et bien, jetez donc un coup d'oeil à notre catalogue des dernières races équines 2008 et les nouveaux modèles 2009 qui approchent ! Tous les modèles 2007 sont en spécial.
Sur ce, il parvint à sortir le catalogue du tiroir de son bureau (parce que sortir quelque chose lorsqu'on a les coudes accotés sur soi, c'est pas évident) et me le tendit. En accrochant les murs, je le pris et le feuilletai.
LinkLeQuébécois : Oh, un Appaloosa va sortir parmi les modèles 2010 ?
Malo : Oui, nous prévoyons déjà les races de cette année-là.
LinkLeQuébécois : Tiens, un pur-sang anglais 2007 pour quinze rubis. Je le prends.
Malo : Parfait ! Veuillez signer un petit contrat si... si j'arrive à le sortir de mon tiroir...
Comprenez que l'espace qu'il y avait entre le mur derrière lui et son bureau était plutôt restreint. Je voulus l'aider, mais en me levant, ma chaise se frappa contre l'autre mur et mes genoux restèrent coincés sous le bureau... vous voyez le topo ?
Malo : Voilà, signez juste ici...
Stylo : Couic-couic.
Malo : ... et ici...
Stylo : Couic-couic.
Malo : ... juste ici...
Stylo : Couic-couic.
Malo : ... ici...
Stylo : Couic-couic.
Malo : ... et enfin ici.
Stylo : Couic-couic.
Malo : Merci beaucoup de faire confiance à Hyruléquestre ! Sortons, maintenant, que je vous montre votre petite merveille.
Avec bien des difficultés au niveau de la gymnastique, nous parvînmes à nous hisser hors de son bureau. Dans l'écurie, Malo me présenta ma location.
Malo : Merveilleux modèle 2007, flambant neuf, jamais sorti l'hiver.
LinkLeQuébécois : Y a-t-il seulement un hiver à Hyrule ?
Malo : Elle s'appelle Solange. Vous la ramenez avant 22h00, d'accord ?
LinkLeQuébécois : Super.
Je montai donc sur le dos de Solange (n'oubliez pas que c'est un cheval, parce que dit comme ça...) et la talonnai. Je sortis de la citadelle d'Hyrule et atteignis le lac Hylia en 0,5 minute. Epatant !
Je traversai le Refuge-Hylien en tenant les longes de Solange, la faisant trotter derrière moi. Soudain, j'aperçus Dark Link et Ganondorf qui discutaient sur la berge du lac.
Dark Link : Et si on distribuait des pamphlets ? Ce serait sympa, mon cousin est vraiment doué en informatique, il pourrait nous faire ça pour pas cher.
Ganondorf : Bonne idée. Et on y écrirait "HLHDT, pour tous les adeptes du mal... Haïssez le Héros du Temps avec nous !"
Dark Link : Oh ! Oh ! On pourrait créer un club ! Un t'chat sur MSN ! Une rubrique hebdomadaire dans une petite revue de quartier...
Ganondorf : Génial !
Je finis par entrer dans la Hutte des célibataires, un peu confus. Link était assis tout au fond de la pièce, adossé contre le mur. J'allai le rejoindre, puis lui remis son aérouage.
LinkLeQuébécois : Comme neuf, mon grand ! Et tu sais pas par quoi j'ai dû passer pour le réparer... oh, je préfère ne pas y penser.
Link : Merci, franchement, j'aurais jamais cru que tu le réparerais vraiment. Tu sais pas comment je suis content de te voir... Tout le monde ici est complètement siphonné ! Fais-moi sortir d'ici !
LinkLeQuébécois : Bon, hum...allez, tu me lâches un peu ? T'es en train de froisser ma tunique.
Link : Désolé.
LinkLeQuébécois : Ne panique pas, Link, je suis là pour ça ! Quelques mots tapés et hop, tu retournes à la Tour du Jugement.
Voici donc que, par un incroyable vent enchanté et un p'tit coup d'ocarina, Link se retrouva à la Tour du Jugement.
Zelda : Mais... mais... Link ? Où es-tu ? Il est parti ? Mais c'est pas vrai, par Nayru !!!
Nous revoilà enfin à la scène première de cette fic tordue : Link en train de tourner en cercle autour d'Humbaba, son aérouage filant à vive allure sur le rail.
Aérouage : zzzzzzzzzz Prout-pouf-p-p-pouf... peuh peuh... peuh.
Link : *&?%*&?%*&?
LinkLeQuébécois : Et...
Le sable : POUF !
LinkLeQuébécois : ... voilà, de nouveau dans le sable.
Link : Peuh peuh euh ! Mais qu'est-ce qui se passe, encore ?! Je vais devenir complètement fou !
LinkLeQuébécois : Calme-moi et refile-moi ce truc, là. Bon, hum... Voilà le problème, Link. J'avais oublié de refermer le panneau sous l'aérouage ! Hé hé, les piles ont dû sauter en dehors et...
Link : Tu es en train de me dire qu'il y a douze piles éparpillées dans le sable, présentement ? Et qu'il y a au moins cinq mètres de profondeur de sable, ici ?
LinkLeQuébécois : Ça va aller, t'inquiètes. Et regarde, tu n'en as que dix à retrouver, il y a deux piles encore dans l'aérouage ! Hé hé... hé hé... hé.
Link : Moi, je vais trouver ces piles ? Oooh non ! TOI, tu vas trouver ces piles ! Et plus vite que ça !
Bref, cette fic ne s'est pas vraiment terminée comme je l'avais espéré : moi en train de fouiller dans le sable pour retrouver des piles AAAA...
Mais bon, vivement que j'y arrive, parce que je n'ai pas l'intention de rester dans la Tour du Jugement toute ma vie, moi !
LinkLeQuébécois : Eh, Link, tu devrais retourner au Refuge-Hylien, histoire de dire à Zelda que tu ne t'es pas éclipsé.
Link : Si tu crois que je vais retourner là-bas, moi, tu...
Par magie, Link retourna à la Hutte des célibataires, parce que ça me tente, voilà !
FIN
Ce texte a été proposé au "Palais de Zelda" par son auteur, "LinkLeQuébécois". Les droits d'auteur (copyright) lui appartiennent.