• Legend of Zelda
  • Adventure of Link
  • A Link to the Past
  • Link's Awakening
  • Ocarina of Time
  • Majora's Mask
  • Oracle of Seasons
  • Oracle of Ages
  • The Wind Waker
  • The Minish Cap
  • Four Swords Adventures
  • Twilight Princess
  • Phantom Hourglass
  • Spirit Tracks
  • Skyward Sword
  • A Link Between Worlds
  • Tri Force Heroes
  • Breath of the Wild
  • Tears of the Kingdom
  • jeux The Legend of Zelda

La Légende de Zelda : Le Royaume perdu

Ecrit par Phen en 2004
Chapitre 1 : Un affrontement sanglant
Chapitre 2 : Une carte légendaire
Chapitre 3 : Grosses discussions
Chapitre 4 : Les préparatifs pour le départ
Chapitre 5 : Au sud du lac
Chapitre 6 : Une porte temporelle
Chapitre 7 : Une réalité inattendue
Chapitre 8 : Des événements tragiques
Chapitre 9 : Question de savoir
Chapitre 10 : Un peu de repos
Chapitre 11 : Le début de l'exploration
Chapitre 12 : La forêt mystique
Chapitre 13 : Surimone, le maléfice de la forêt
Chapitre 14 : La grande déclaration
Chapitre 15 : La Rivière Saumagik
Chapitre 16 : Larvolad, le virus de la rivière
Chapitre 17 : Les trois voeux
Chapitre 18 : Le Pic Noir
Chapitre 19 : Le Temple de l'Histoire
Chapitre 20 : De vilaines connaissances
Chapitre 21 : Le château de Fantastika
Chapitre 22 : Réponses au mystère
Chapitre 23 : L'ultime combat
Chapitre 24 : La paix à Fantastika
Chapitre 25 : Mandragor et le Roi
Chapitre 26 : Des adieux déchirants
Chapitre 27 : Camping au lac Hylia
Chapitre 28 : Un grand mariage
Chapitre 29 : Disparition et réapparition
Chapitre 30 : Surprise !
Chapitre 31 : La poursuite d'un règne
Chapitre 1 : Un affrontement sanglant

Le royaume perduVoilà cinq ans que Link avait terrassé Ganondorf et sauvé sa chère princesse Zelda. Il s'était écoulé du bon temps depuis cette victoire. Les deux héros vivaient toujours un amour sans bornes et indestructible.

Ce jour-là, nos amis décidèrent de passer la journée à Termina. Ils se rendirent d'abord au village de Bourg Clocher dire bonjour à Nabooru, qui les invita à dîner (Nabooru était venue s'installer à Termina afin de prendre une retraite bien méritée de ces fonctions à la forteresse). Après avoir mangé un copieux repas (Nabooru était bonne cuisinière et il faut dire que Link et Zelda en avaient redemandé), ils se mirent en route vers le marais histoire d'aller rendre visite aux sorcières, mais surtout parce qu'ils avaient besoin de certaines potions, car il y avait rupture de stock au château.

Une fois arrivés au marais, Koume, une des sorcières, accourut vers eux complètement affolée.

Koume : Je vous en supplie, il faut que vous m'aidiez ! Depuis ce matin le marais gronde, son eau est très chaude et d'une couleur bizarre. Mais le pire, c'est que je ne trouve pas ma soeur !
Zelda : Quand l'avez-vous vue pour la dernière fois ?
Koume : C'était ce matin. Nous étions en train de cueillir quelques ingrédients et elle s'est aperçue qu'elle avait oublié un instrument pour cueillir des petites fleurs. Alors, elle est allée à la maison le chercher. Je ne l'ai jamais revue depuis... aidez-moi, je vous en prie !
Zelda : Calmez-vous, nous allons la retrouver.

Link s'approcha du marais et vit que son eau, ordinairement grise et opaque, était devenue noire. De plus, de la vapeur s'échappait à certains endroits et elle bouillonnait tellement, elle était chaude. Link trempa alors le bout de son Epée de Légende dans l'eau et un sifflement aigu, comme celui d'une bouilloire, se fit entendre. Peu après, le marais gronda très fortement et ce qui sortit de l'eau fut la chose la plus laide que Link ait jamais vue : le monstre ressemblait à un serpent, mais aussi à un ver de terre géant. Il n'avait qu'un oeil, son dos était parsemé d'épines chauffées à blanc, sa tête était munie de deux grandes cornes pouvant envoyer des boules de magma. Sa queue se terminait par deux pics de la taille d'un cône de glace. Sa mâchoire était composée de milliers de petites dents en cercle, ses deux canines (enfin, ça en avait l'air) étaient démesurées. Finalement, tout son corps d'où sortaient des jets de vapeur brûlants, était rouge vif.

Zelda (pouvant à peine parler) : Qqqqu'est-ce que cccccc'est qqque ççççççaaaaaa !!!
Koume : C'est un monstre qui vient dans notre marais tous les trente ans pour causer des ennuis. Mais nous n'avons jamais trouvé un moyen de le tuer. Ce doit être un des derniers grands bestiaux créés par Ganon...
Zelda : Par Ganon ?
Koume : Oui... lorsqu'il était en vie, il voulut semer la pagaille et a lâché quelques-unes de ses créations. Mais, au fil des ans qui ont suivi la mort de Ganon, ces créatures ont commencé à disparaître. Celui-ci doit être le dernier restant. Si vous réussissez à le tuer, vous pulvériserez ce qui reste des pouvoirs du Mal en Termina.
Zelda : Qu'est-ce qu'il est laid ! On le dirait sorti de l'Enfer !
Koume : C'est à peu près de là qu'il vient... (elle faisait allusion à son créateur, Ganon). Alors, Link, pouvez-vous nous en débarrasser ?

Link ne prit même pas le temps de répondre et se lança à l'assaut du monstre. Notre guerrier légendaire tenta d'abord une vigoureuse attaque avec son épée, mais le ver l'esquiva facilement. En riposte, il lança à notre héros une de ses épines brûlantes que celui-ci évita de justesse. Le valeureux chevalier tenta de reculer pour préparer une attaque cyclone, mais la créature l'en empêcha en plantant ses énormes pics juste derrière lui. Link leur échappa de justesse.

Le combat durait depuis plusieurs heures et Link et le monstre ne faisaient que se tourner autour. Zelda et Koume étaient assises devant le marais et regardaient le combat. Mais elles semblaient s'ennuyer.

Zelda : J'ai hâte que ça finisse.
Koume : Moi aussi... ça dure depuis trop longtemps...au fait, vous étiez venus pour quoi ?
Zelda : Nous étions venus chercher des potions de guérison et des ingrédients pour la cuisine.
Koume : D'accord. Aussitôt que Link aura tué ce monstre, moi et ma soeur (peut-être), on vous donnera ce dont vous avez besoin.

Mais à ce moment, un drame se produisit : le monstre, qui avait évité le dernier coup de lame, lança un de ses pics qui se planta dans le dos de Link qui poussa un cri de douleur.

Les filles n'avaient rien entendu, car elles étaient assises à une table derrière la maison en train de discuter et de prendre un bon verre de punch à l'orange avec une grosse tranche de melon d'eau. Tout ça pendant que le pauvre chevalier tentait de sauver sa vie et celle de ses compagnons !

Malgré son dos en sang, il continua vaillamment de combattre le ver. Celui-ci décida de se débarrasser de cet être gênant. Il fabriqua une boule de magma qu'il envoya sur le héros. Ne pouvant presque plus bouger à cause de sa douleur, le héros du temps n'eut d'autre choix que de se protéger avec son bouclier miroir, qu'il avait pris au matin, car son bouclier hylien était en réparation. Il se préparait à se faire griller, mais, à sa grande surprise, le bouclier avait absorbé l'énergie magmatique.

Link comprit alors qu'il pourrait peut-être tuer la créature en lui relançant sa propre magie. Le guerrier se prépara pour une autre boule, mais le ver sortit de son derrière deux lames tranchantes et coupa Link au ventre et à une jambe. Voyant alors le héros qui gémissait de douleur, il lui lança une autre boule de magma mais Link eut la présence d'esprit de se parer avec son bouclier.

Le bouclier emmagasina la magie brûlante et, par la suite, devint de plus en plus rougeoyant et, finalement, déchargea toute la magie sur le monstre qui n'eut pas le temps de réagir et se retrouva rapidement dans un tas de cendres. Aussitôt, l'eau du marais redevint grise et opaque et la soeur de Koume, Kotake, apparut.

Kotake : Ouf ! Merci de m'avoir sauvée... mais... vous allez bien ?
Link (souffrant à cause de la douleur) : Oui... je vais... bien.

Il s'effondra par terre et s'évanouit.

Kotake : Vite ! Aidez-moi ! Link ne va pas bien !
Zelda : Oh déesses, Link !
Koume : Soeurette ! Tu es de retour ! Mais ou étais-tu passée ?
Kotake : Le monstre m'avait avalée... mais ce n'est pas le moment ! Link est souffrant ! Nous devons faire quelque chose !
Zelda : Transportons-le chez Anju et Kafei ! Ils sauront quoi faire.

Chapitre 2 : Une carte légendaire   up

Avec l'aide de Koume et Kotake, Zelda et bien sûr Epona, Link fut transporté avec rapidité chez Anju et Kafei, qui demeuraient à Bourg-Clocher. Bien que c'était la nuit, lorsqu'il entendit les coups sur sa porte, Kafei alla voir.

Kafei (grommelant) : Qui cela peut-il être à cette heure-ci ?

Il arriva à sa porte presque en se traînant.

Kafei (grognant) : Qui êtes-vous ?
Zelda : C'est moi, Zelda ! Dépêche-toi d'ouvrir cette porte, Link est blessé et il va très mal !

Kafei, à présent complètement réveillé, se dépêcha d'ouvrir la porte.

Kafei (bégayant) : L... Link est m... m... malade ?
Zelda : Je ne crois pas, mais il a perdu beaucoup de sang. Pouvons-nous entrer à présent ?
Kafei (qui se tenait dans l'embrasure de la porte) : Oups, hé hé, excusez-moi. Entrez, dépêchez-vous, je vais réveiller Anju et nous allons tenter de soigner Link.

Une fois qu'Anju fut réveillée, ils allèrent chercher des tonnes de pansements et donnèrent à Link beaucoup d'eau, malgré que celui-ci ait énormément de difficultés à avaler, même si Zelda lui tenait la main, avec laquelle elle lui transmettait son pouvoir de guérison. Après un long moment, Link prononça quelques mots.

Link (faiblement) : Zelda... ça va ? Où... où sommes n... nous ?
Zelda (rassurée) : Nous sommes chez Anju et Kafei... et déesses merci, tu es vivant.
Anju : Link, tu te sens mieux ?
Link (surpris, mais toujours faible) : Anju ? Ça faisait longtemps...
Zelda : Nous allons passer la nuit ici, alors je te conseille de dormir, ça te fera du bien.

Link lui obéit sans mot dire. Quelques instants plus tard, tout le monde alla se coucher aussi. Le lendemain, Link se sentait beaucoup mieux, et put même marcher, au grand bonheur de Zelda.

Alors qu'ils étaient en train de déjeuner avec les guérisseurs, on frappa à la porte et Anju alla ouvrir. Link, qui était venu voir qui c'était, fut surpris : l'homme qui se tenait là lui rappelait quelqu'un, mais il ne savait plus qui. Il était un peu rabougri, les cheveux pâles et gris, le teint basané, il portait un vieux chapeau de paille rapiécé et une longue tunique brune avec de vielles bottes.

L'homme : ... Link... j'ai quelque chose... pour toi.

Il lui tendit donc un parchemin roulé.

L'homme : ... je te conseille... de le regarder... il va t'être utile...
Link : Pouvez-vous me dire qui vous êtes ?

Mais l'homme avait déjà disparu.

Link : J'aimerais bien savoir qui c'était
Anju : Je ne sais pas, mais il était bizarre.
Link : Mystère et énigmes...
Anju : Au fait, que t'a-t-il donné ?
Link : Un vieux parchemin... pouah ! Il empeste le poisson mort !
Kafei : Cela veut dire qu'il provient d'un endroit proche de l'eau.
Link (sarcastique) : Non, sans rire ? Tu n'avais vraiment rien d'autre à dire ?
Kafei : Faudrait demander à l'auteur.
Link : JP, sincèrement, il faudrait revoir les dialogues.
JP : Excuse-moi, mais j'avais envie de faire parler Kafei.
Link : Peut-être, mais tu aurais pu lui faire dire autre chose.
JP : HÉ ! C'est moi l'auteur ! J'ai le droit de faire dire ce que je veux à mes personnages. Maintenant, tais-toi, sinon je vais te faire dire ce que tu n'aurais pas envie de dire.
Link : Quoi ? Tu n'oserais pas ?
JP : Ben, je vais me gêner, tiens.
Link : Je vais te...
Zelda : ÇA SUFFIT ! Vous devriez avoir honte tous les deux. Link, laisse JP écrire ce qu'il veut, c'est l'auteur après tout. Quant à toi, ne sors pas ta sale langue. Compris là ?
Link et JP : On a compris.
Zelda (en murmure) : Ah les Québécois... toujours à se battre, à s'insulter...
JP : J'ai entendu !
Link : Excusez-moi, mais peut-on revenir à l'histoire ?
JP : Je l'écris à l'instant.

Link déroula alors le parchemin en se pinçant le nez (il lança un regard noir à JP). Il s'agissait d'une carte d'un royaume qu'il ne connaissait pas. Pourtant, lorsqu'il regarda en haut de la carte, il reconnut le lac Hylia.

Link : Donc, il existe un royaume au sud du lac Hylia...

Zelda demanda à voir la carte. Link lui montra.

Zelda : Se pourrait-il que...
Anju : Que quoi ?
Zelda : Quand j'étais petite, ma mère, pour m'endormir, me contait souvent des histoires à propos d'un royaume légendaire qui contiendrait tous les trésors de cette terre... on l'appelait : le Royaume Fantastique, ou Fantastika, selon son vrai nom.
Link (le regard interrogatif) : Donc, ceci est une carte qui mènerait à Fantastika ?

Link rangea la carte puis Zelda et lui remercièrent Anju et Kafei ainsi que les sorcières pour leurs services et se retrouvèrent sur la Place du Marché. Pendant que Koume et Kotake s'éloignaient, nos deux amoureux discutèrent un peu de tout et de rien. Puis, Zelda suggéra de rentrer au Château afin de se reposer. Ils passèrent dans le souterrain de la Tour de l'Horloge pour se retrouver près de la fontaine du Bourg d'Hyrule. Le couple prit ensuite la direction du glorieux Château d'Hyrule en se disant des compliments.

Chapitre 3 : Grosses discussions   up

En se rendant au Château, Link discutait avec Zelda.

Link : Zelda, il y a deux ou trois petites choses que je voudrais te demander.
Zelda : Oui, Link ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Link : Premièrement, où étais-tu lorsque j'ai combattu cette chose horrible ?
Zelda (visiblement troublée) : Euh... vois-tu... je... j'ai...
Link (surpris) : Qu'est-ce qu'il y a ? Me cacherais-tu quelque chose ? Où étais-tu ?
Zelda : J'étais avec Koume, en train de prendre une... collation.
Link (tout à coup hors de lui) : QUOI !?! Pendant que je combattais comme un diable, tu... tu prenais... une... collation ?
Zelda : Mais c'est pas ma faute, je... j'ai été attirée par la bonne odeur !
Link : La belle excuse ! Tu crois que je vais te croire ? Non mais, qu'est-ce qui t'a pris !?!
Zelda (fâchée) : HE HO ! Je t'ai dit que je m'excusais ! On ne va quand même pas se disputer pour une bêtise comme celle-là !
Link : Franchement...
Zelda : JP !!! Qu'est-ce qui t'a pris !?! Ça, c'était vraiment la dernière chose que j'avais envie de faire !
JP (mort de rire) : Excusez... (rires)... moi, c'est que... j'avais... envie... (rires)... de... changer un peu... (rires)... le scénario... (gros rires).
Link : Moi non plus, j'avais pas envie de me disputer. Là, tu es allé un peu trop loin !
JP (vexé) : Bon OK, ça va faire ! J'en ai assez ! Vous n'aimez pas mon scénario ? Eh bien arrangez-vous tout seuls ! Moi, je démissionne !
Zelda : Non non non ! JP ! Reviens, je t'en supplie !
Link : Elle a raison JP ! On s'excuse ! Tu es très bon !
JP : Ben oui, c'est ça...
Zelda : C'est vrai ! On s'est juste laissé emporter dans un élan de colère ! Allez, reviens ! C'est fini ! On veut continuer !
JP : Je suis pas sûr...
Link : JP... on... on a besoin de toi...
JP : Vraiment ?
Zelda : Qu'est-ce qu'on ferait sans toi... on aurait plus d'aventures ! (elle lui donna un baiser). Tu veux bien continuer ?
JP : Wstrgwxtrgxc... OK... c'est correct, je vais continuer à écrire.
Link et Zelda : Ouf !
Link : Bon, si on allait voir à la bibliothèque si on peut trouver des informations sur Fantastika ?
Zelda : D'accord, j'ai un livre qui parle des royaumes mystérieux. Allons-y !

Ensemble, ils se dirigèrent vers le Château. Une fois arrivés, ils grimpèrent à la bibliothèque. Zelda mit un peu de temps à trouver le livre qu'elle cherchait et lorsque qu'elle le trouva, elle le posa sur la table centrale.

Link : Tourne les pages, on va bien finir par trouver...

Ils tombèrent sur la dernière page.
Zelda : Regarde, c'est là !

"Royaumes légendaires : royaumes cachés : Fantastika"

"Ce royaume reste assez inconnu aux yeux de tous, seulement quelques gens en connaissent le secret. Fantastika serait, selon la légende, l'endroit où sont entreposés les plus grands trésors de tous les temps. Ce lieu est aussi connu pour être la résidence des derniers survivants de l'Alliance Blanche ou Alliance des Douze. Un autre nom pour cet endroit, le Royaume Fantastique."

Link : Whoua !!! Les grands trésors ! Je ne pensais pas que ce royaume était aussi... Fantastique !
Zelda : Attends, il y a autre chose.

L'entrée de Fantastika reste malheureusement introuvable. Mais il paraît que tous les autres royaumes sont équipés d'une voie d'accès, malgré que celles-ci soient bien cachées.

Zelda et Link sautèrent de joie. Ils savaient à présent qu'ils pourraient entrer dans ce lieu mythique sans aller trop loin.

Link : Maintenant, nous savons quelque chose de Fantastika. Mais j'ai oublié de te dire... voyons... JP, qu'est-ce que j'ai oublié de lui dire ?
JP (tout bas) : Tu as oublié de lui dire que tu avais vu un phénomène au lac Hylia.
Link : Ah oui, c'est vrai... Zelda, il y a quelques temps, j'ai observé un phénomène étrange au lac Hylia et selon la carte, on voit le lac en haut...

Zelda (stupéfaite) : Ça alors ! Moi aussi ! Regardons ce que le livre dit à ce propos.

"Cependant, ce livre ayant été écrit dans le Royaume d'Hyrule, il est à noter que certaines gens auraient vu un phénomène étrange se produire au lac Hylia. Ce phénomène n'est pas descriptible étant donné qu'il n'a duré que quelques secondes."

Zelda (en fermant le livre) : Bon ! La seule façon de s'en assurer c'est d'aller voir par nous-mêmes.
Link (baillant) : Oui, mais demain, d'accord ? Il est quatre heures du matin, je suis fatigué.
Zelda (baillant) : Moi aussi. Allons nous coucher.

Chapitre 4 : Les préparatifs pour le départ   up

Link et Zelda passèrent une bonne heure à parler du royaume et de ses trésors, mais lorsque l'horloge sonna les cinq heures du matin, ils décidèrent de prendre congé chacun de leur côté. Zelda invita Link à passer la nuit au château et celui-ci accepta avec joie. Elle lui donna la chambre juste à côté de la sienne et ils se souhaitèrent bonne nuit pour finalement aller dormir. Le lendemain, ils se réveillèrent tard afin de prendre le maximum d'énergie.

Durant leur déjeuner, Impa, la nourrice de Zelda, vint les rejoindre et ils causèrent de Fantastika. Impa leur donna quelques-uns de ses précieux conseils ainsi que le fameux sort des Sheikahs qui leur permettait d'apparaître et de disparaître à volonté. Tard dans la matinée, ils dirent au revoir à Impa et se dirigèrent vers le Domaine Kokiri. Lorsqu'ils arrivèrent, Saria se précipita pour les accueillir.

Saria (joyeuse) : LINK ! ZELDA ! Comme je suis contente de vous revoir !!!
Zelda : Moi aussi, je suis heureuse de te revoir !
Link : Comme tu m'as manqué ! (Il la serra fort dans ses bras)
Saria : Link... tu m'étouffes...
Link (confus) : Excuse-moi...
Saria : C'est JP, en arrière ?

Un jeune homme, aux oreilles plutôt courtes, qui portait des lunettes, une tunique jaune par-dessus des collants blancs, un chapeau de paille qui laissait apparaître quelques mèches rousses, des bottes noires et une sacoche dans laquelle étaient entreposés des encriers, des plumes de toutes sortes, des rouleaux de papiers et parchemins, fit un petit signe de la main qu'elle lui rendit.

Saria : Enfin... désirez-vous quelque chose ?
Zelda : Non, merci...
Link : Veux-tu venir dîner avec nous ?
Saria : C'est une bonne idée ! C'est moi qui invite !
Zelda (un peu gênée) : Je ne voudrais pas te déranger...
Saria : Non, non ! Ça ne dérange pas du tout ! Aller, à ce soir !

En attendant d'aller manger chez Saria, nos héros se dirigèrent vers la maison de Link, et là, celui-ci prit quelques effets personnels et les dissimula grâce à son sort qui lui permettait de faire apparaître ou disparaître les choses qu'il portait sur lui. Après cela, Zelda alla discuter avec l'Arbre Mojo et le chevalier, avec ses amis. JP, grâce à un sort, se dédoubla pour écrire les conversations qui n'étaient pas très importantes, juste du bavardage.

Puis, le soir venu, le couple se rendit chez Saria qui les attendait pour dîner.

Saria : Merci d'être venus ! C'est pour moi un honneur de recevoir dans ma modeste demeure le Héros du Temps et la Princesse de la Destinée.
Link (surpris et ému) : Merci... Saria... je n'en demandais pas tant.
Zelda (gênée) : Merci... je ne m'attendais pas à cet accueil...
Saria : ...royal ?
Zelda : Disons... comme cela.
Saria : Allez, mangez... cela va refroidir.
Zelda : Qu'est-ce que c'est ?
Saria : C'est le plat préféré de Link : un ragoût de viande aux haricots.

Zelda regarda Link qui mangeait avec appétit, puis elle goûta à son tour.

Zelda : Humm... c'est très bon ! Saria, tu es une excellente cuisinière !
Saria (gênée) : Zelda... c'est trop voyons...
Zelda : Allons, Saria... pas de fausse modestie... mange !
Saria : JP, tu veux quelque chose ?
JP : S'il en reste... je ne veux pas abuser...
Saria : Allez, il y a toujours une part pour l'auteur. Allez, viens manger !
Link : Au fait JP, qu'est-ce qui t'a poussé à devenir auteur ?
JP : Je sais pas... j'ai développé un goût pour l'écriture... et je suis fan de Zelda.
Zelda : Tiens donc... et tu es seul, dans cette entreprise ?
JP : Non, Xaelia participe aussi...
Saria : Qui c'est Xaelia ?
JP : Une amie... elle m'aide et me donne des idées.
Zelda : Ah bon...
JP : Pourquoi ?
Zelda : Pour rien, on voulait juste en savoir un peu sur toi, c'est tout. Au fait, ce doit être beau ta ville, non ?
JP : C'est moderne comparé à ici... un jour une de mes histoires vous y emmènera.
Link : J'ai hâte...
JP : Malheureusement, c'est pas pour tout de suite. Faut bien que je termine celle-ci, non ?
Link, Saria et Zelda : Pour sûr.

Après avoir dîné, les trois amis discutèrent ensemble de toutes sortes de choses... puis, ils parlèrent à Saria de leur quête.

Saria (exclamée) : Vous... vous croyez qu'il existe ?
Zelda : Pour sûr ! C'est pour ça que nous partons à sa recherche.
Link : Mais, seulement, nous ne savons pas comment y accéder (il fit un clin d'oeil à JP).
Zelda : Voilà pourquoi demain, nous nous rendrons au lac Hylia pour tenter de tout découvrir.
Link : De plus, d'après la carte, il y a un temple là-bas, qui pourrait nous renseigner sur notre généalogie, à moi et Zelda, c'est-à-dire les Hyliens.
Saria : J'ai moi aussi dans ma "jeunesse" entendu parler de ce Royaume. Il paraît que pour y accéder, il faut posséder quelque chose qui ait rapport avec le temps.
Zelda : L'Ocarina du Temps ?
Saria : Je ne sais pas... peut-être... mais je ne suis pas sûre que ce soit ça...
Link : Nous partirons tôt demain matin.
Zelda (après un bâillement) : Je crois qu'on devrait tous aller se coucher, sinon nous ne partirons jamais...

Et c'est ce qu'il firent. Link invita Zelda à coucher chez lui et Saria coucha chez elle. Durant la nuit, tous rêvèrent de Fantastika.

Chapitre 5 : Au sud du lac   up

Au petit matin, Link et Zelda se réveillèrent, débordant d'énergie. Ensuite, après avoir préparé leurs affaires, ils se rendirent à l'arbre Mojo afin de lui demander des Abricots, un petit fruit qui permettait de soigner les plus grands maux, pour le voyage. L'arbre Mojo accepta de bon coeur, et en plus, il leur donna un antidote spécial pouvant détruire plusieurs poisons violents. Ils le remercièrent vivement et l'arbre en profita pour leur donner un de ses sages conseils.

Arbre Mojo : Faites attention lorsque vous allez entrer, car la carte ne vous dit peut-être pas tout.
Link : Nous serons sur nos gardes, ne vous en faites pas. Allez, au revoir et merci encore !
Zelda : Je vous remercie de nous avoir accordé tous ces cadeaux.
Arbre Mojo (un peu timide) : Merci... Zelda... c'était très gentil. (Il redevient normal) Allez, dépêchez-vous afin de profiter au maximum de cette belle journée. Au revoir ! Soyez prudent et faites attention où vous marchez !
Link et Zelda : Merci, vénérable arbre Mojo !
Link : Au fait JP, tu es sûr de ton coup ? Je le sens pas trop, là...
JP (ironique) : Tiens tiens, le Héros du Temps, l'être le plus courageux, qui serait soudainement pris de peur.
Link : Hé ! Minute ! J'ai jamais dit ça. Bon, continue à écrire, je veux découvrir la suite.
JP : Parfait. Zelda, tu as quelques chose à dire ?
Zelda : Non, pourquoi ? Tu veux mon avis ?
JP : Ben... oui.
Zelda (en lui faisant le signe du pouce relevé) : Continue mon grand, je suis sûre que tu feras un malheur avec cette histoire.
JP (rougissant un peu) : Merci... c'est gentil.
Zelda : Mais de rien... un p'tit bec ? (elle lui donna un baiser sur la joue) Continue ! Euh, ça va ?
JP (un peu étourdi) : Glwrstgrxcv... ssvc... ça vlas... vas.
Link : N'en mets pas trop, hein ?
JP : Un peu de jalousie, Link ?
Link : ... continue à écrire...
JP (ironique) : D'accord.

Et ils quittèrent le Domaine Kokiri, tout en lançant des "au revoir" aux Kokiris présents qui les saluèrent tout autant. Même Mido le leur dit, car il fallait bien qu'il admette que Link était LE héros.

Une fois sorti, Link appela Epona qui accourut aussitôt, en hennissant de plaisir, et Zelda fit de même avec Inouk. Ensuite, ils galopèrent jusqu'au lac Hylia où le vieux sorcier les arrêta.

Le vieux sorcier : S'il vous plaît ! J'ai besoin de votre aide !
Link : Que se passe-t-il ?
Le vieux sorcier (affolé) : Je viens de perdre un ingrédient précieux pour une de mes potions et je n'arrive plus à le retrouver ! Pouvez-vous m'aider ?
Zelda (compatissante) : D'accord. De quel ingrédient s'agit-il ?
Le vieux sorcier (fou de joie) : Oh merci, merci mes jeunes amis ! Je vous serai reconnaissant de m'aider.

Au début, ils cherchèrent avec leurs yeux, mais ils n'arrivaient pas à mettre la main dessus car la couleur de l'ingrédient en question était la même que celle du gazon. JP cherchait une nouvelle idée lorsqu'il remarqua un petit objet brillant dans l'herbe.

JP : Est-ce que ce serait ceci ?
Le vieux sorcier (fou de joie) : OUI ! Merci... merci beaucoup JP ! Que puis-je faire pour te récompenser ?
JP : Tu pourrais donner à Link un petit indice pour la suite de sa quête.
Le vieux sorcier : Link, viens ici une minute.
Link : Qu'est-ce qu'il y a ?
Le vieux sorcier : Comme tu sais, je peux lire dans les pensées et d'après ce que je lis, tu es à la recherche du Royaume Fantastique. Je puis donc te révéler un secret (il murmura à l'oreille de Link) : Rends-toi à la petite île avec les deux piliers et tu trouveras un indice essentiel à la poursuite de ta quête.
Link (murmurant) : Merci, vieux sorcier. Je vous revaudrai ça un jour.
Le vieux sorcier (murmurant) : Merci, mais ce n'est pas nécessaire. JP a trouvé mon ingrédient et c'est tout ce que je voulais.
Link : Au fait, à quoi va-t-il servir, cet ingrédient ?
Le vieux sorcier : Il va servir pour une potion pour soigner ma calvitie.
Link : Ah, bon. Nous allons y aller. Merci encore !
Le vieux sorcier : Allez, bonne route !
Zelda : Bonne chance pour votre potion !

Link et Zelda traversèrent les ponts et se rendirent sur l'île de l'arbre mort.

Zelda : Au fait, Link, est-ce que le sorcier t'a dit quelque chose à propos de Fantastika ?
Link : Oui. Il m'a dit de me rendre sur la petite île là-bas, et je vais y trouver un gros indice.
Zelda : Eh bien, allons-y.

Se jetant dans l'eau sans même se déshabiller, ils nagèrent en direction de l'île aux deux piliers. JP les attendait s'étant téléporté jusque là.

Chapitre 6 : Une porte temporelle   up

Arrivés sur l'île, nos deux héros l'inspectèrent de fond en comble, sans toutefois rien trouver.

Zelda : Je commence à croire que ce n'était qu'une farce.
Link : Moi aussi... mais je vais recommencer l'inspection, avec mon monocle de vérité, cette fois.
Zelda : Bonne idée ! Pourquoi on n'y pense jamais en premier !
Link : C'est sûrement en rapport avec JP.
JP : C'est vrai. Je fais cela pour faire durer l'histoire.
Link : Ah bon. On peut continuer ?
JP : Tu n'aimes pas discuter avec moi ?
Link : Non, ce n'est pas ça, c'est que j'aimerais voir où tu veux en venir.
JP : D'accord, je continue à écrire.

Link recommença donc l'inspection avec son monocle. Cette fois-ci, il trouva une petite inscription sur le bas du pilier droit. Cependant, l'inscription était écrite dans une langue bizarre que Link ne connaissait pas. Heureusement Zelda la reconnut, il s'agissait de ce qui aurait dû être la langue maternelle de Link, l'Hylien. Voici l'inscription :

inscription

Link : Mais qu'est-ce que c'est que ce charabia ?
Zelda : C'est de l'Hylien, Link. Attends, je vais te la traduire.

CELUI QUI VEUT ENTRER DANS
LE ROYAUME DOIT ÊTRE
DANS L'AGE REQUIS SELON LE TEMPS
INDIQUÉ

Zelda remarqua ce qui semblait être une date.

2281/07/18

Link : Cette date est vieille d'il y a huit ans ! Est-ce que ça veut dire que...
Zelda : Je crois qu'oui. Mais comment va-t-on y accéder ?
Link : Demande à JP, lui seul connaît l'issue du récit.
JP : Regarde sous les lierres.

Link obéit. Il regarda et trouva une pierre verte d'aspect étrange.

Link : Qu'est-ce que ça va me faire ?
JP : Prends-la et tiens la main de Zelda.

Link suivit les instructions et les deux tourtereaux furent emportés dans un tourbillon magique. Ils s'évanouirent sous le choc.

Lorsqu'ils se réveillèrent, le monde autour d'eux n'avait pas changé, mais ils remarquèrent quand même quelque chose d'étrange.

Link (un peu étourdi) : Zelda... tu... vas... bien ?
Zelda (un peu étourdie) : Oui... Link. Mais regarde ! Nous sommes redevenus jeunes !
Link : Alors c'était ça ?
Zelda : On dirait que oui... la Pierre de Jouvence... mais pourquoi JP ?

Ils regardèrent le pilier gauche et constatèrent qu'il y avait une nouvelle inscription

inscription

La traduction se lit comme suit :

POUR OUVRIR LA PORTE
LA FORMULE SUIVANTE :
Par le Saint-Royaume, accorde-moi l'entrée.

Link : Bon, c'est tout ? Alors, je vais prononcer la formule : Hum hum : Par...
Zelda (l'interrompant) : Attends, tu n'as pas tout lu, il y a autre chose.
Link (s'énervant) : Encore ?
JP : Qu'est-ce qu'il y a ?
Link : Il y a que je commence à en avoir marre de toutes tes formules stupides. Quand va-t-on enfin entrer dans ce Royaume ?
JP : Tout de suite.
Link : Ah enfin ! Bon, tu peux continuer.
JP : Merci.

Voici donc le reste de l'inscription :

Attention, reculer à un mètre de la porte.

Link prononça donc la formule et sitôt fait, une ligne jaune apparut en plein milieu de deux piliers. Puis la ligne s'élargit pour donner naissance à un portail dont on voyait une image différente du mur du lac. Cette image était en fait l'endroit où nos amis allaient arriver dans le Royaume légendaire. Link et Zelda prirent une grande respiration et franchirent la porte qui se referma sur eux. Ils venaient de pénétrer le Royaume mystique de Fantastika.

Chapitre 7 : Une réalité inattendue   up

Dans une clairière désolée et sans vie, tout était calme. Soudain, une lumière jaune apparut et, par la suite, le portail se forma pour laisser entrer Zelda et Link dans le monde de Fantastika. Une fois le portail refermé, ils regardèrent autour d'eux et en restèrent stupéfaits : tout était désolé, détruit, mort. Le ciel était d'une couleur verte très sombre, proche du noir. Heureusement, il faisait suffisamment clair pour nos amis puissent voir à l'horizon. Link et Zelda commencèrent donc à marcher dans la plaine.

Link (horrifié) : Mais par tous les dieux, que s'est-il passé ici ?
Zelda (apeurée) : On... dirait qu'il... s'est passé... quelque chose de... vraiment terrible.
JP : Ça met un peu de punch, vous ne trouvez pas ?
Link : Tu crois ? Une terre dévastée, morte ?
Zelda : Encore un pays à sauver... et nous ne sommes que des enfants ! Comment veux-tu que nous fassions quelque chose ?!
JP : Du calme ! J'ai déjà tout prévu. Vous allez voir.

Après une courte marche, ils aperçurent ce qui semblait être une tour. Ils se mirent donc à courir et lorsqu'ils furent arrivés, un spectacle désolant s'offrait à leurs yeux. Pour résumer, disons qu'il y AVAIT un village. La seule structure qui avait encore l'air solide, c'était la tour qui dominait la petite ville. Link et Zelda se dirigèrent donc vers la haute structure.

Lorsqu'ils entrèrent, tout était sombre. Malgré tout, Link parvint à trouver un escalier.

Zelda (effrayée) : Link... j'ai... si... peur.
Link (gardant son calme) : Allons ma chérie, calme-toi. Je suis là et n'oublie pas que les déesses nous protègent. Il y a un escalier par ici. Je crois qu'il mène à un poste d'observation, car il y a une faible lumière qui provient d'en haut. On va voir ?
Zelda (toujours effrayée) : D'... ddd'accord.
Link : Zelda ?
Zelda : Oui, Link ?
Link : Merci de m'accompagner. Tu m'apportes un réconfort sans pareil.
Zelda : Oh, Link... tu es si courageux... aucun membre de ma famille n'est aussi courageux que toi...
Link : Zelda... merci.
Zelda : Link... (ils s'embrassèrent tendrement).
JP : Alors, c'est pas beau ça ?
Zelda : J'adore ces moments-là.
Link : Moi aussi.
JP : Le romantisme, ça me connaît.
Zelda : Tu as un amour toi aussi ?
JP : Je me dois de l'avouer...
Link : Comment elle s'appelle ?
JP : Euh... on en discutera plus tard. Allez, il y a une histoire à continuer.

Puis, ils se décidèrent à monter l'escalier. Arrivés en haut, ils purent observer les environs.
Zelda : Tout est si... noir, si désert... ça ne te rappelle rien ?
Link (serrant les dents) : Oh que si...

C'est alors qu'il entendit un bruit derrière lui et eut tout juste le temps de se tasser pour éviter la lame du sabre d'un homme mystérieux.

L'homme (en colère) : Partez, partez, esprits malfaisants ! PARTEZ !!!

Link évita de nouveau le sabre, mais cette fois, Zelda s'en mêla.

Zelda (colérique) : Comment oses-tu t'attaquer à mon ami ?

Elle lança sur l'homme une boule d'énergie bleue, et il s'effondra par terre, évanoui. Link, qui avait assisté à la scène, regardait Zelda bouche bée.

Link (étonné) : Zelda...comment... as-tu... fait... cela ?
Zelda (en souriant) : Par amour j'imagine... bon, que fait-on de lui ?
Link : Essayons de le réveiller, peut-être pourrons-nous savoir, grâce à cet homme, ce qui s'est passé ?

Link alla chercher un seau d'eau au puits du village et revint le lancer sur le visage de l'homme qui se réveilla.

L'homme (un peu effrayé) : Que... que me vvv... voulez-vous ? Etes-vous amis ou ennemis ?
Zelda (d'une voix douce) : Nous sommes des amis. Nous venons d'Hyrule. Vous connaissez ?
L'homme : Un peu... je sais que là d'où vous venez, habite une princesse absolument merveilleuse... j'ai toujours voulu la rencontrer, mais je ne sais pas comment accéder à ce monde.
Zelda : Vous n'aurez pas besoin d'en dire plus, vous venez de la rencontrer.
L'homme (d'un regard interrogateur) : Que voulez-vous dire par "rencontrer" ?
Zelda : C'est moi... la princesse d'Hyrule... Zelda.
L'homme (ébahi) : C... c'est vous... Zelda ?
Zelda (un peu gênée) : Ou... Oui, pourquoi ?
L'homme : OH, MON DIEU... votre Altesse, permettez-moi de me présenter : Guilo Brandet, veilleur de nuit de ce village (son visage devint triste) enfin... de ce qu'était ce village (il versa une larme).
Zelda (d'un ton réconfortant) : Allons, allons... calmez-vous, monsieur Brandet.
Guilo : J'avais entendu parler de votre grandeur, mais jamais je n'aurais cru qu'elle était aussi... aussi... grande.
Link (contrarié) : Dites, ça vous dérangerait de vous occuper un peu de moi ?
Guilo : Et vous, je suppose que vous êtes le petit ami de son Altesse, le légendaire Link, je suppose ?
Link : Légendaire, légendaire... c'est beaucoup dire...
Guilo : Ne soyez pas modeste, monsieur Link... Vous êtes un héros pour tout notre peuple ! Dites-moi, l'homme qui vous suit en arrière, ce ne serait pas JP, par hasard ?
Link : Oui, c'est bien lui.
Guilo : Génial ! Le grand auteur du Québec !
JP : Je ne me considère pas comme tel.
Guilo : Ne dis pas de bêtises ! Tu es célèbre à travers le monde ! Puis-je vous offrir respectueusement ma maison pour cette nuit ? Vous devez être fatigués, après ce voyage.
Zelda : Nous acceptons avec plaisir, monsieur Brandet.
Guilo : Je vous en prie, appelez-moi Guilo, tout le plaisir est pour moi...
Link : Merci... mais dites, Guilo, n'auriez-vous pas à manger ? Mais je ne veux pas abuser...
Guilo : Oh, non rassurez-vous, monsieur Link, j'ai tout ce qu'il faut. Je vais vous préparer la spécialité du village, vous m'en direz des nouvelles...

Chapitre 8 : Des événements tragiques   up

Guilo leur servit donc la spécialité de son village : un pâté de viande parsemé de pommes de terre en rondelles. Link et Zelda, qui trouvèrent cela très bon, mangèrent avec appétit et demandèrent au veilleur de nuit d'où venait cette recette. Même JP, qui n'aimait pas trop le pain de viande, trouva ce mets délicieux.

Link : C'est très bon. De qui vient cette recette ?
Guilo : Elle venait de notre doyen, monsieur Link. Il s'appelait Hangril Muriot. C'était le petit-fils du fondateur de notre village, Fernie Muriot
Zelda : Il devait être très bon cuisinier puisque c'est excellent. J'aurais bien aimé le rencontrer.
Guilo (un peu triste) : Malheureusement, c'est trop tard, votre Altesse. Il est mort, il y a deux semaines, comme tous les autres habitants de ce village, excepté moi. (Il se retint pour ne pas pleurer).
Zelda (se leva pour aller le consoler) : Vous ne devriez pas vous retenir. Pleurez un bon coup, vous allez voir. Après, vous vous sentirez mieux.

Guilo lâcha toutes ses larmes contre Zelda qui se sentit envahir par la tristesse et qui faillit tomber par terre (car il ne faut pas oublier que Link et Zelda avaient l'apparence d'enfants de dix ans).

Zelda : Alors, ça va mieux ?
Guilo : Oui... (snif)... merci... (snif)... de m'avoir offert ce... (snif)... réconfort... votre Altesse.
Zelda : Appelez-moi donc Zelda, en toute simplicité.

Guilo s'assit, tout comme Zelda. Il était encore sous le choc, mais il allait mieux.

Link : Si vous nous contiez ce qui est arrivé à vous et à ce Royaume ? Car, il me semble que c'était une terre très prospère, avant.
Guilo : D'accord. Mais je vous préviens, l'histoire ne me sera pas facile à raconter.
Zelda : Si vous vous sentez mal, arrêtez et prenez une bonne respiration. Croyez-moi, ça calme énormément les nerfs.
JP : Attendez d'entendre ce récit. Guilo, tu peux continuer.
Guilo : D'accord. Alors je commence : comme monsieur Link l'a mentionné, Fantastika était autrefois un royaume prospère et heureux. Mais, il n'y a pas si longtemps, un homme bizarre portant une cape est venu chez nous. Nul ne savait qui il était ni d'où il venait. Même si nous l'avons accueilli, nous en étions méfiants.
Puis un jour, il se passa une chose terrible : notre doyen fut retrouvé sans vie non loin de la colline, là-bas (il désigna une colline). Alors que nous étions tous sous le choc, l'homme est venu et nous a dit que c'était le boulanger, monsieur Bigril, qui l'avait tué sous prétexte qu'il avait volé du pain. Alors, tous les villageois se ruèrent chez le boulanger qui n'eut même pas le temps de comprendre et l'assassinèrent sauvagement afin de "venger notre doyen". Notre communauté était très soudée et nous nous connaissions tous. J'étais le seul à avoir résisté à ce carnage, car je savais que le boulanger n'avait rien fait. J'avais même le doute que c'était cet homme mystérieux qui l'avait tué pour ensuite, accuser quelqu'un d'autre. J'essayai alors de convaincre tant bien que mal mes concitoyens de surveiller l'homme mais rien n'y fit. Ils étaient tous convaincus de la culpabilité du boulanger tant ils avaient du respect pour notre doyen (surtout pour sa cuisine).

Puis, des histoires comme celle-là se multiplièrent jusqu'à ce que tout le monde se soit entre-tué. Puis, un soir, je vis l'homme quitter le village avec une monture et les poches pleines de biens qu'il avait sans doutes volés. Plutôt que de risquer ma peau, je décidai de rester caché dans ma tour, comme un lâche. Depuis ce temps-là, je suis devenu plus agressif, je n'avais plus confiance en personne et je suis resté planqué dans ma tour, en observant les alentours, dans l'espoir de voir réapparaître ce misérable. Lorsque vous êtes arrivés, je m'étais endormi et vous m'avez réveillé en entrant. Lorsque je vous ai entendu monter, j'ai cru que c'était Lui... Une chance que vous soyez un héros légendaire, monsieur Link, et que vous ayez évité mon coup de sabre, sans quoi, j'aurais commis une erreur impardonnable.
Oh, monsieur Link, que puis-je faire pour me racheter ?
Link : Vous pourriez commencer par m'appeler Link, ce serait déjà ça... et je vous pardonne pour le reste. Considérez cet événement comme oublié. J'ai l'habitude de ce genre de ruse.
Guilo (ému) : Merci, Link... je vous jure que je vous revaudrai ça, un jour...
Zelda : Pour ce qui est de votre histoire, Guilo, elle est très triste. Acceptez toutes mes condoléances pour vos concitoyens.
Guilo : Merci, Zelda.
Link : Maintenant, je crois comprendre...
Zelda : Comprendre quoi ?
Link : Tu sais, l'étranger dont nous a parlé Guilo... c'est le même qui nous a donné la carte.
Guilo : La carte du royaume ?
Link (surpris) : Comment savez-vous cela ?
Guilo : Elle dépasse de votre poche.
Link (gêné) : Oh... hé hé... excusez-moi.
Zelda : Maintenant, il nous est impossible de revenir en arrière pour savoir ce qui s'est passé.
JP (tout bas) : C'est maintenant que j'entre en jeu.

Il disparut dans un éclair rouge.

Zelda : JP ? Où es-tu ?
Link : Il s'est volatilisé !
Guilo : Qu'est-ce qui s'est passé ? Où est JP ?
Zelda : On ne sait pas. Nous aussi, on aimerait bien le savoir.
Link : Il ne nous reste plus qu'à attendre.

Chapitre 9 : Question de savoir   up

JP réapparut dans sa ville natale, Gatineau, dans le courant de la nuit. Il courut jusque chez lui et téléphona à son contact. Beaucoup plus loin, en France, Xaelia entendit l'appareil sonner.

Xaelia : Allô ?
JP : Il faut que tu m'aides, ça va mal.
Xaelia : Qu'est ce que tu fais encore debout à cette heure? Il est 2 heures du mat' au Québec !
JP : Je sais bien, t'occupes pas de ça. On a un problème plus sérieux.
Xaelia : Qu'est-ce qu'il y a ?
JP : J'ai aucune idée de ce qui va arriver dans la suite de ma fic.
Xaelia : Toi, tu es en panne d'inspiration ? Allez, fais pas de blagues.
JP : C'est sérieux ! Ecoute, t'aurais pas une idée ?
Xaelia : D'après ce que je lis, tu veux faire savoir à tes persos ce qui s'est passé dans le village, c'est ça ?
JP : Oui.
Xaelia : Eh bien... tu pourrais... utiliser le miroir ? Tu sais, cette bassine pleine d'eau qui peut révéler les événements temporels...
JP : Génial ! Merci ! Je vais l'utiliser de ce pas.
Xaelia : Bonne continuité dans ta fic !

JP raccrocha le combiné et retourna à Fantastika. Il réapparut devant Link, Zelda et Guilo.

Zelda : Tu es de retour ! Mais où étais-tu passé ?

Elle serra le jeune auteur si fort qu'il faillit étouffer.

Link : Euh... Zelda... je crois que tu devrais le lâcher, il devient bleu...
Zelda : Oooouups ! Excuse-moi, j'ai eu si peur pour toi...
JP (reprenant son souffle) : Merci... j'ai... trouvé la suite de l'histoire.
Link : Alors vas-y, on est impatient de savoir.

Zelda : Je crois qu'il existe un moyen. Dites-moi, Guilo, n'auriez-vous pas une bassine pleine d'eau ?
Guilo : Ma baignoire fera-t-elle l'affaire ?
Zelda : Ça sera parfait. Apportez-la ici.

Guilo suivit les ordres de Zelda et une fois la baignoire devant elle, la princesse utilisa sa magie sur l'eau afin qu'elle révèle les secrets passés.

Zelda : Nous allons enfin savoir ce qui s'est passé.

La jeune fille regarda dans l'eau et aperçut le village tel qu'il était à ce moment-là. Soudain tout devint flou. Puis, une image révéla la petite ville durant une soirée qui s'annonçait bien tranquille. Le soleil s'apprêtait à se coucher et chaque citoyen vaquait à ses occupations. Alors que tout était calme, un cri déchirant se fit entendre, provenant de la maison du doyen. Tous les villageois accoururent pour voir ce qui s'était passé. Ils entrèrent dans la demeure et découvrirent horrifiés le corps du pauvre homme assassiné. Pour une seconde fois, l'image se brouilla. Lorsqu'elle réapparut clairement, un groupe de villageois était rassemblé devant un homme étrange. Zelda n'eut aucune peine à la reconnaître : c'était la même personne qui leur avait donné la carte. Il semblait dire quelque chose aux rassemblés. Quelques instants plus tard, l'ensemble se dirigea chez le boulanger et le tua sauvagement. Puis, la jeune princesse vit d'autres situations de ce genre et l'homme était toujours là.

Guilo : Alors, qu'avez-vous vu ?
Zelda : Exactement ce que vous me disiez. C'est absolument horrible.
Link : Nous devons retrouver cet homme et lui faire payer ses crimes.
Zelda : Link, ne saute pas aux conclusions hâtives. Il sait peut-être ce qui s'est passé ici, alors il faut le retrouver mais sans le tuer.
Guilo : Je suggère que l'on fouille les environs, peut-être trouverons-nous des indices qui pourront nous être utiles ?
Zelda : Entendu mais d'abord, allons nous coucher. Toutes ces histoires me donnent mal à la tête. Oh, Guilo, pourriez-vous me rendre un service ?
Guilo : Avec plaisir.
Zelda : Tutoyez-moi, je ferai la même chose pour vous.
Guilo : Pas de problème, votre Alt... euh... Zelda.

Après cette courte discussion, le groupe monta à l'étage pour prendre un repos mérité. Seul JP resta réveillé.

JP (tout bas) : Vraiment passionnante, cette histoire. Suite la prochaine fois...

Chapitre 10 : Un peu de repos   up

Sous le ciel de couleur vert noirci, nos amis s'éveillèrent le lendemain matin, la mine un peu pâle, sans doute parce qu'ils avaient dormi sur de la paille. Zelda fut la première debout, mais lorsqu'elle descendit au rez-de-chaussée, elle trouva JP dans la cuisine en train de déjeuner.

Zelda : Tiens, tu es déjà debout ?
JP : Ça fait longtemps. Bien dormi ?
Zelda : Bof, ça aurait pu être pire.
JP : La paille, c'est pas ce qu'il y a de plus moelleux.
Zelda : C'est vrai. Au fait, que prépares-tu ?
JP : Tu vas voir.

Pendant ce temps, Guilo et Link descendaient l'escalier en riant. L'Hylien avait conté une de ses bonnes blagues et le veilleur de nuit l'avait trouvée bien drôle.

Link : Elle était bonne, non ?
Guilo : Géniale ! Ça m'a bien fait rire !
Link (se tournant pour apercevoir JP) : Alors, tu nous prépares quelque chose de bon, ce matin ?
JP : Oui. Justement, tout le monde à table, c'est prêt.

Le quatuor s'installa et commença à manger. Ils furent charmés par l'excellent goût de ce déjeuner.

Link : Délicieux ! JP, il faudra que tu me donnes cette recette !
JP : C'est bon ?
Zelda, Link et Guilo : Absolument fantastique !
Zelda : Mais, qu'est-ce que c'est, ces petits trucs bruns ?
JP : Ce sont des fèves au lard ou haricots, si tu préfères.
Zelda : On a pas cette sorte à Hyrule.
JP : C'est produit exclusivement au Québec, mais chez nous, on appelle ça des bines.
Link : Des bines ?
JP : Oui. Tu sais, nous les Québécois, nous avons un langage particulier.
Guilo : Ça, on le sait. Bon, pour commencer les recherches, je vous suggère la Forêt Mystique.
Link et Zelda : La Forêt Mystique ?
Guilo : Elle se trouve au sud du village, mais c'est un endroit où nous allons rarement, car il existe de multiples enchantements là-bas.
Zelda : Mais pourquoi nous suggérer cette route ?
Guilo : La route qui la traverse est la plus courte pour se rendre à la capitale du pays. J'ai l'intuition que notre suspect s'est dirigé dans cette direction.
Link : D'accord. Va pour la forêt. Mais nous ne partirons pas avant demain, ça nous laissera le temps de nous préparer adéquatement.

Le petit groupe commença à rassembler ses affaires pour le voyage du lendemain. La route s'avérait longue, alors il leur faudrait beaucoup de matériel. Guilo propose son cheval, Nagik, pour le transport des bagages.

Ils passèrent le reste de l'après-midi à discuter du royaume de Fantastika et de ses mystères environnants. En soirée, après avoir mangé un autre copieux repas, Link, Zelda et Guilo montèrent se coucher. JP resta un moment à observer le ciel.

JP : Un ciel presque noir et obscur...symbole des ténèbres...des tas de problèmes...on dirait la catastrophe d'Apollo 13, en 1970... mais va-t-on surmonter ces obstacles ?

Chapitre 11 : Le début de l'exploration   up

Le lendemain matin, sous le ciel de couleur vert noirci, dans la tour chancelante de l'ancien village, nos amis s'éveillèrent lentement. Cette fois, JP fut le dernier à se lever.

Link : Tiens, notre auteur favori a fait la grasse matinée ?
JP (sur un ton un peu brusque) : Je me suis couché tard, il y a un problème ?
Link : Non, j'étais curieux, c'est tout. Je ne voulais pas t'embarrasser.
JP : J'ai mal dormi en plus.
Zelda : Bon, ce n'est pas pour interrompre quelqu'un, mais j'aimerais bien savoir par où on commence les recherches ?
Guilo : Nous allons descendre vers le sud, de cette façon, nous allons pouvoir atteindre la forêt Mystique.
Zelda : La forêt Mystique ?
Guilo : Oui, c'est une forêt qui cache bien des secrets, vous allez voir. Mais, n'ayez pas peur, nous pourrons passer assez facilement, mais j'aurai quand même besoin de votre aide, Link, pour "balayer le plancher", si vous voyez ce que je veux dire ?
Link : Oui, oui. Alors, c'est ça la grosse partie verte, là ? (il montra la carte à Guilo)
Guilo : Hé, d'où sortez-vous cette carte ?
Link : Je l'ai reçue d'un de mes amis... (la vérité n'est pas drôle à dire)
Guilo : Ah, bon. Pour ce que vous disiez...
Link : Tu peux me tutoyer, si tu veux.
Guilo : Vraiment ? Bon alors, pour continuer la conversation, tu avais raison, la partie verte, c'est la Forêt. Et plus au sud, là, c'est la Rivière Saumagik. Je te donnerai plus d'explications une fois arrivés là-bas.
Zelda (en baillant) : Bon, qui a faim ?

Après cette courte discussion, le groupe se mit à table et discuta du Royaume tout en mangeant.

Link (la bouche pleine) : Ch'aimerais ch'avoir chi chette forêt est dangereuse ?
Zelda (sur un ton de reproche) : Link, ne parle pas en mangeant.
Guilo : Tu verras, cet endroit n'est pas dangereux, à supposer qu'il n'y ait pas eu de changements.
Link (toujours la bouche pleine) : Chu crois qu'il y a des monchtres ?
Zelda (fâchée) : Link !!! Avale ce que tu as avant de parler !
Link (en avalant) : Excuse, j'avais envie de poser cette question depuis longtemps.

Après le petit-déjeuner, ils chargèrent tout le nécessaire sur le cheval de Guilo, Nagik. Pendant que le vieil homme le préparait, Link le réconfortait et l'animal obéissait à tous ses dires, sous le regard surpris du veilleur de nuit.

Guilo : Comment fais-tu pour calmer ce cheval ? D'habitude, il est super nerveux et très excité. Est-ce que tu sais parler aux animaux ?
Link : En quelque sorte, oui.
Guilo : Génial ! Dis donc, tu es doué pour tout, toi !
Link (rougissant légèrement) : Merci, je n'ai pas besoin d'autant d'éloges, tu m'en as déjà montré suffisamment.
Zelda (impatiente) : Peut-on partir maintenant ?
Tout en marchant, Link pensa à quelque chose qui pourrait l'aider ainsi que Zelda.

Link : Un instant, Zelda. Tu ne crois pas que... bzz... bzz... bzz
Zelda : Tu crois que ça va marcher ? On a pourtant jamais essayé cela.
Link : C'est parce que c'est la première fois qu'on voyage dans le temps.
Zelda : C'est vrai, j'avais oublié.
Guilo : De quoi parlez-vous ?
Link et Zelda : Tu vas voir.

Zelda sortit son ocarina et joua une chanson particulière. Aussitôt, un tourbillon apparut, et, tout juste après, les chevaux respectifs de Link et de Zelda sortirent de la tornade.

Zelda : Je ne rêve pas, ça a marché ! Link, tu es merveilleux !
Guilo (abasourdi) : Comment cela a-t-il pu arriver ?
Link : Ce doit être parce que nous possédons l'Ocarina du Temps.
Zelda : En effet. Il doit jouer un rôle là-dedans...
Guilo : Bon, eh bien, puisque vous avez vos chevaux, nous pourrions répartir les charges équitablement, comme cela, je pourrais aussi monter mon cheval ?
Link : Il a raison. Arrêtons-nous ici pour faire cette répartition, et nous pourrions également casser la croûte. Qu'est-ce que vous en dites ?
Zelda : Je suis d'accord car je sens mon ventre crier famine.
Link : Le mien aussi.
Guilo : Pourtant, on vient de sortir de table !
JP : Au signe de te rappeler que ça fait quatre heures que vous êtes partis.
Guilo : QUATRE HEURES !?! Moi qui pensais qu'on venait à peine de partir !
JP : Le temps peut passer tellement vite...

Ils s'arrêtèrent donc pour manger et répartir les charges sur leurs montures. Les plus lourds paquets furent déposés sur Epona, les plus légers sur Thunderbolt et le reste, sur Nagik.

Une heure plus tard, tout était paré, nos amis étaient rassasiés et prêts à reprendre la route. Après une demi-heure de chevauchée, ils étaient arrivés à la lisière de la forêt Mystique.

Chapitre 12 : La forêt mystique   up

D'après la carte, la forêt avait une longueur d'environ douze kilomètres. Pour la traverser, il y avait plusieurs sentiers, mais ils décidèrent d'emprunter le plus court, qui coupait l'étendue boisée en ligne droite. Malgré son étroitesse, nos amis purent se glisser à l'intérieur, mais l'un après l'autre, dans la noirceur du bois.

Guilo : Surtout, ne nous séparons jamais, car cette forêt peut devenir un vrai labyrinthe.

Zelda était trop effrayée pour dire un mot et Link gardait le silence afin d'entendre tout bruit suspect. Peu après, leurs chevaux commencèrent à avoir du mal à marcher, car la piste devenait de plus en plus boueuse. Link suggéra donc de descendre de cheval pour que ceux-ci puissent à nouveau marcher normalement, ce qu'ils firent donc immédiatement. Link prêta ses bottes volantes à Zelda afin qu'elle ne s'enfonce pas dans la boue. Guilo attacha des éponges sous ses bottes, ce qui lui permit de "flotter" temporairement sur le chemin boueux, car il lui fallait vider les éponges toutes les demi-heures. Quant à Link, il s'attacha des bûches de bois sous ses semelles. Cela fonctionnait quand même bien, malgré qu'il soit tombé plusieurs fois. Heureusement, après quelques heures de marche, la piste redevint solide et tous purent remonter en selle.

Guilo : Je crois que la piste est correcte, maintenant.
Link (à moitié couvert de boue) : Il était temps ! Je commençais à en avoir assez de tomber tous les dix pas ! Bien que normalement je sois bon dans ce genre d'exercice, cette boue ne me revient pas.
Guilo : C'est bizarre... d'habitude, il n'y a pas de lac de boue dans la forêt. J'imagine que des bottes volantes seraient utiles dans ces conditions...
Link : C'est ce que Zelda a aux pieds !
Zelda : Tiens justement Link, je vais te les rendre. Merci !
Link : Je préférerais que tu les gardes, comme ça, tu ne te saliras pas.
Zelda : Merci de t'occuper si bien de moi.
Link : Le plaisir est pour moi. (ils s'embrassèrent)
Guilo (soupirant) : Ah, l'amour...
JP : Si jamais ça te tente, tu me le diras.
Guilo : De quoi tu parles ?
JP : Hein ? Oh rien, je pensais tout haut.

Après cette tendre discussion, ils reprirent leur route. Au bout d'une heure, ils arrivèrent à un croisement. Link regarda sur la carte : le chemin de droite menait on ne sait où, car il sortait de la carte, tandis que le chemin de gauche menait vers une petite clairière. Sans hésiter, ils se lancèrent sur la route de gauche. Il ne fallut que quelques minutes, au galop, pour parvenir à l'orée du bois. En arrivant, nos amis s'aperçurent que ladite clairière était quelque peu brumeuse. Link passa le premier, suivi de Zelda et de Guilo. Lorsqu'ils arrivèrent au milieu de la clairière, ils trouvèrent une plaque de marbre portant une inscription bizarre.

IL EST RECOMMANDE
A TOUT VOYAGEUR
DE REBROUSSER CHEMIN
CAR IL POURRAIT S'EXPOSER
A DES ENNUIS TERRIBLES

Link lut l'inscription et s'écroula de rire.

Guilo : Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle.
Zelda : C'est vrai, tu ne sais pas encore ce qu'il y a de l'autre côté.
Link : Vous avez raison... hi hi hi... mais c'est que... hi hi hi... j'ai tellement vu d'inscription comme ça dans ma vie qu'elles me font rire à présent. Bon, si on franchissait le panneau ?
Zelda : Je ne sais pas... j'avoue que ça me fait un peu peur.
Guilo : C'est justement dans ces conditions que je vais avoir besoin de toi.
Link (courageusement) : Bon, alors je vais y aller. Attendez-moi ici.
Zelda : Il est courageux, non ?
JP : Lui ? Effrayant. J'ai hâte de voir s'il va s'en sortir.
Zelda : Mais... c'est toi qui écris l'histoire ! Tu devrais le savoir, non ?
JP : Je le sais, mais je ne te le dis pas, c'est une surprise.
Zelda : J'ai hâte de la voir, la surprise...

Link passa donc le panneau et immédiatement après, il entendit un bruit sourd. Il eut juste le temps de se retourner pour voir une chose foncer sur lui à toute vitesse. Il l'évita de justesse et, en même temps, il put voir ce que c'était. Il faillit tomber assis en voyant le monstre, qui ressemblait à quelque chose qu'il avait déjà vu quelque part, sans se rappeler où...

Chapitre 13 : Surimone, le maléfice de la forêt   up

Le monstre qui avait attaqué Link, Surimone, était une anémone de couleur verte à la fois électrique et végétale à ne pas confondre avec Barinade, qui était une anémone bio-électrique. Le bas de son corps était constitué d'une écorce solide qu'il était pratiquement impossible de briser. Le haut se terminait par deux pointes d'où il préparait des boules électriques d'une grande puissance. Il était aussi équipé de canons qui pouvaient lancer des feuilles ultra-coupantes ou des petites décharges électriques. Il n'avait pas d'yeux, car il était guidé par ses quatre tentacules qui tâtaient le sol, ce qui lui permettait également de se déplacer rapidement.

Link évita le tentacule qui tentait de se saisir de lui et riposta en lançant son boomerang. Mais celui-ci ricocha sur l'écorce de l'anémone qui continuait de se déplacer très rapidement. Le monstre positionna son canon sur Link et lança des feuilles. Notre héros les évita avec justesse et tenta une nouvelle fois de se rapprocher du corps du monstre afin de trouver son point faible. Il eut alors une idée : il prépara une bombe qu'il lança sur le monstre, mais celui-ci la fit exploser à l'aide d'une décharge.

Puis, un malheur arriva : Link, voulant éviter une décharge, glissa sur l'herbe mouillée par la brume, ce qui permit au monstre de le saisir avec son tentacule. Le chevalier poussa un gémissement étouffé, tant Surimone le serrait fort. La créature positionna alors son canon vers Link et lui lança une décharge que notre ami reçut en pleine figure. Bien que fortement atteint, l'Hylien continua de se débattre en lançant son boomerang. A force de le lancer dans tous les sens, il finit par atteindre son objectif : l'arme trancha net le canon de l'anémone qui poussa un cri de douleur et lâcha Link qui retomba durement sur le sol mouillé.

Se relevant difficilement, le héros du temps fut tout de même content d'avoir trouvé une faiblesse à la créature, bien que ce ne soit pas son véritable point faible. Surimone, furieux, se mit à glisser vers Link dans le but de le frapper avec son écorce. Heureusement, notre valeureux guerrier parvint à l'éviter en glissant sur le côté. Entre-temps, il prépara une autre bombe qu'il tenta de lancer sur le monstre mais sans succès.

L'Hylien eut alors une autre idée : il tenta de se rapprocher de la créature afin de briser son écorce avec sa Masse des Titans. Malheureusement, Surimone fut le plus rapide en lançant ses feuilles coupantes que Link ne put éviter. Résultat, il en reçut une dans l'épaule droite et une dans la jambe. Ce qu'il ne savait pas, c'est que ces feuilles injectaient un poison qui allait l'affaiblir graduellement, jusqu'à le tuer...

Pourtant, notre ami ne fut pas épuisé tout de suite, comme l'aurait souhaité le monstre; il avait encore de l'énergie à revendre. Alors s'engagea une longue bataille durant laquelle Link trancha tous les canons de Surimone l'un après l'autre, en évitant les attaques parfois dévastatrices de l'anémone. Celui-ci, alors fou de rage, lança sur le jeune garçon sa plus terrible attaque : la Boule Surpuissante, qu'il prépara de ses deux cornes, au sommet de son corps. Link, épuisé, put quand même l'éviter en se jetant par terre. Le seul problème pour Surimone, c'est que cette attaque le fatiguait considérablement; il fallait donc qu'il se recharge. C'est à ce moment précis que Link, malgré son affaiblissement croissant, réussit un coup qui fit mal à Surimone : il fonça sur lui avec sa Masse des Titans et l'abattit durement sur le monstre qui poussa un cri effrayant que purent entendre Zelda et Guilo, de l'autre côté du panneau, ce qui dissuada Guilo qui justement se préparait à entrer.

Link comprit alors que l'écorce protégeait le point faible du monstre, qui devait être son coeur. Il tenta alors une seconde offensive, mais sa blessure à la jambe lui faisait trop mal et il s'effondra sur le sol. La créature se saisit alors de lui avec son tentacule et le serra en même temps qu'elle préparait une autre Boule Surpuissante. Malgré la douleur, Link réussit à préparer son attaque cyclone avec son épée. Et lorsque Surimone lança sa boule, le jeune Kokiri d'adoption déclencha son attaque, ce qui eut pour effet de renvoyer la décharge à l'envoyeur qui poussa un hurlement en relâchant Link par la même occasion.

Malgré sa souffrance de plus en plus forte, notre héros se précipita sur le monstre avec sa Masse des Titans et l'abattit une nouvelle fois sur Surimone qui hurla encore plus fort lorsque son écorce se lézarda et vola en éclats, laissant apparaître le coeur, une petite boule verte entourée d'électricité.

La créature l'attrapa de nouveau et la même chose se reproduisit : le monstre lança sa boule que Link retourna. Pendant que Surimone gémissait, le guerrier prit une flèche de feu et la décocha sur le coeur, qui s'enflamma immédiatement puisqu'elle était fait de matière végétale. L'anémone poussa un hurlement rauque et toute la charge électrique qu'elle avait à l'intérieur, la fit exploser. La détonation fut si forte qu'elle projeta Link une cinquantaine de mètres plus loin. Immédiatement après, la brume disparut ainsi que le panneau, laissant apparaître toute la clairière.

Guilo et Zelda accoururent vers Link, étendu sur le sol. Lorsqu'elle le regarda, Zelda poussa un cri : Il était blême et ses blessures avaient pris une couleur violette.

Link (faiblement) : Zelda... j'ai... si... m... a... l (gémissement). Je... ne... survivrai... pas... longtemps...
Zelda (affolée) : Ne parle pas... tu t'épuises encore plus.

Elle lui prit aussitôt la main. Link sentit en lui une force qui tentait de repousser le poison. La princesse lui donna également l'antidote de l'arbre Mojo. Le remède ne mit pas longtemps à faire effet et Link fut débarrassé du poison.
Zelda : Tu vas mieux, maintenant ?
Link : Oui... grâce à l'antidote... mais surtout grâce à toi et à ton pouvoir de guérisseuse.
Guilo : Va-t-il mieux ?
Zelda : Oui, mais je crois que nous devrions passer la nuit ici afin de le laisser récupérer.
Guilo : D'accord. Je vais préparer le camp.
JP : Alors, pas trop mal, ma créature ?
Link : Pas mal, mais tu t'es inspiré de Barinade pour la créer.
JP : C'est vrai, mais à part les canons électriques, il n'y avait pas grand-chose qui lui ressemblait.
Link : Tu as raison... mais ça m'a fait du bien de me battre. Ça m'a dégourdi les jambes.
JP : Ça me fait plaisir. (Tout bas : Attends, tu n'as encore rien vu)
Guilo : JP, tu viens ? Il reste un peu de pâté pour toi !
JP : J'arrive !

Chapitre 14 : La grande déclaration   up

Après avoir mangé, pendant que Guilo s'occupait à faire ce qu'il faisait le mieux, c'est-à-dire veiller aux alentours, Zelda restait avec Link pour le réconforter et lui tenir compagnie. Le héros, bien sûr, ne refusait aucunement d'avoir sa chère princesse adorée près de lui.

Link : Tu sais Zelda, depuis que je t'ai rencontrée, ma vie a complètement changé. Grâce à toi, j'ai pu réaliser mon rêve le plus cher et j'ai pu trouver le réconfort auprès de toi.
Zelda : Moi aussi, Link. Tu es l'homme qui s'est le mieux occupé de moi dans ma vie, même plus que mon propre père.
Link : Allons, il ne faut pas dénigrer ton père voyons. Je suis sûr qu'il a fait du bon travail pour t'éduquer et faire de toi une personne sage et respectueuse.
Zelda : Non, il ne s'est pratiquement jamais occupé de moi. Il avait confié cette tâche à ma nourrice, Impa, car il était tout le temps occupé. Avec le temps, j'ai fini par m'attacher à Impa.
Link : Oui, mais ta mère ?
Zelda : C'est vrai qu'elle aussi, elle m'a enseigné beaucoup de choses, mais, avec le temps, nous ne passions plus beaucoup de temps ensemble car mon père avait souvent besoin d'elle. C'est tout juste si nous pouvions sortir quelques fois ensemble. Lorsqu'elle s'est fait tuer, mon père a ressenti une grande tristesse et a insisté pour que son dernier repos soit organisé par lui. Depuis ce moment-là, le fossé qui nous séparait s'est davantage agrandi (elle versa une larme). Nous nous sommes jamais vraiment compris l'un l'autre.
Link : Mais moi, qu'est-ce que j'ai à voir là-dedans ?
Zelda : Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, j'ai tout de suite su que nous étions faits l'un pour l'autre. De plus, j'étais dans une période où le soutien d'un homme m'était presque indispensable. Comme moi et mon père on ne se tenait guère ensemble, je me suis tournée vers toi. Lorsque nous avons triomphé de Ganondorf, j'ai su que notre amour durerait jusqu'à notre mort et qu'il n'y aurait rien qui pourrait le briser.
Link : Donc, en somme, j'ai été un peu comme un second père pour toi ?
Zelda : Si on veut. Même sans le savoir, tu m'as enseigné beaucoup de choses, et pour cela, je tiens à te remercier. Pour tout te dire, tu m'as montré que la vie vaut la peine d'être vécue.
Link : Zelda...
Zelda : Oui, Link ?
Link : Zelda, je serai bref (il sortit un bijou de sa manche), veux-tu m'épouser ?

Ces mots laissèrent Zelda bouche bée. Un mariage ?! Elle n'avait jamais osé lui demander en face, mais son idée était faite depuis longtemps. La jeune princesse savait que leur relation amoureuse les conduirait un jour à cette grande question.

Zelda (pleurant de joie) : Oh Link... bien sûr que je le veux !
JP : Rien de tel qu'un petit moment d'intimité pour égayer un peu l'atmosphère, n'est-ce pas ?
Link (sur un ton brusque) : Si ça ne te dérange pas, j'aimerais le poursuivre, ce petit moment. Pourrais-tu aller ailleurs, s'il te plaît ?
JP (sarcastique) : Demandé avec un si beau sourire, je ne peux qu'obéir !

Ils se prirent donc dans les bras l'un l'autre et, en roulant sur le gazon, ils s'embrassèrent tendrement. Guilo, qui avait assisté à une partie de la scène, les regarda avec amusement en compagnie d'Epona.

Guilo : Je suis sûr qu'ils feront un roi et une reine fantastiques. Qu'en penses-tu, Epona ?

Pour toute réponse, Epona hennit de joie. Après s'être embrassés pendant une quinzaine de minutes, Link et Zelda s'assirent sur le gazon en regardant le ciel sombre.

Link : Tu sais, je crois que nous ne tarderons pas à découvrir la cause de ce mystère.
Zelda : Sans compter que nous pourrions également découvrir l'homme mystérieux.
Link : Oui... j'aimerais bien savoir qui il est.

Après cette petite discussion, ils rejoignirent les chevaux, qui étaient installés avec Guilo, au camp.

Guilo : On est fatigué ?
Link : Oui... (bâillement)... je crois qu'une bonne nuit de sommeil nous fera du bien.
Zelda : Tu as raison... (bâillement).
Guilo : Allez, couchez-vous, vous aurez besoin de toutes vos forces, demain.
Link : Pourquoi ?
Guilo : Ah ça, tu le sauras demain... bonne nuit, tous les deux.
Link et Zelda : Bonne nuit, Guilo.
JP (en murmure) : La suite promet...

Chacun s'endormit rapidement car demain est un autre jour.

Chapitre 15 : La Rivière Saumagik   up

Le lendemain, Link, Zelda et Guilo, franchirent le reste de la forêt. A l'occasion, Link dut affronter quelques bestioles, Guilo se prit les pieds dans une boue collante en plus de se cogner la tête sur une branche basse et Zelda se brisa le bras sur un tronc d'arbre en essayant de se débarrasser des milliers d'insectes qui l'attaquaient. En bref, ils sortirent de la forêt salement amochés : Link avait des coupures sur les bras, le ventre et les jambes, en plus d'un oeil au beurre noir, Zelda se tenait le bras et avait des piqûres d'insectes sur les membres supérieurs ainsi que la tête, et Guilo, qui fut le plus chanceux du groupe, n'avait récolté qu'une grosse bosse sur la tête et un oeil au beurre noir. Les chevaux, eux n'avaient heureusement rien subi, si ce n'est que Thunderbolt s'était coupé la jambe sur une petite branche.

Link : Ouf ! On est finalement sorti !
Zelda : Il était temps ! J'espère ne plus jamais avoir à traverser cette maudite forêt !
Guilo : C'est bizarre, d'habitude elle n'est pas peuplée de monstres et de maléfices de ce genre...
Link et Zelda : Ça, on le sait !

Ils s'arrêtèrent un moment pour soigner leurs multiples blessures et grignoter un peu. Lorsqu'ils eurent terminé, Link avait des bandages un peu partout, Zelda avait le bras immobilisé et Guilo avait un bandage sur la tête. Après s'être relaxés et avoir repris des forces, nos amis reprirent la route. Une demi-heure plus tard, ils arrivèrent au bord d'une rivière.

Guilo : C'est étrange... d'habitude, la rivière est d'une couleur bleue... maintenant, elle est de couleur rouge sang...
Link : C'est parce que C'EST du sang !
Guilo : Non... NON !!!
Zelda : C'est quoi cette rivière, au juste ?
Guilo : C'était la Rivière aux Saumons.
Zelda : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Guilo : Avant, cette rivière était pleine de saumons magiques. Si on en attrapait un, il exauçait un de nos voeux.
Link : Whoua ! En as-tu déjà attrapé un ?
Guilo : Non, car je ne suis pas très bon à la pêche. Bon, si nous voulons continuer notre voyage, il y a un pont, plus loin.

Ils chevauchèrent un moment, mais lorsqu'ils arrivèrent au pont, une très mauvaise surprise les attendait.

Guilo : Ah bon dieu de m*** le pont a été détruit.
Link : Attend, il y a quelque chose de bizarre... (il examina le pont). Mon dieu ! Ces marques... ce pont a été détruit... par des DENTS !!!
Guilo : Mais qui ou quoi a pu faire une chose pareille ? Pour détruire un pont de cette manière, il faut posséder une mâchoire énorme !
Zelda : J'imagine que nous ne tarderons pas à découvrir qui a fait ça...
JP : Ça, c'est la bonne chose à espérer.
Nos amis se mirent donc en route avec leurs chevaux. Ils décidèrent que le mieux à faire était de remonter le cours de la rivière. Cependant, ils durent s'arrêter au bout d'une chute et même en longeant les bords, il n'y avait que de la falaise et aucune voie d'accès pour aller en haut.

Guilo : Je ne comprends pas... il n'y a jamais eu de chute... (il se rapprocha de la rivière et toucha l'eau). Alors, vous venez ?

Link et Zelda se rapprochèrent, mais juste à ce moment, un monstre qui ressemblait à un saumon géant les empoigna et les enchaîna sur la falaise.

Le monstre : Si tu veux revoir tes amis vivants, tu devras me combattre. Si tu gagnes, je te laisserai partir, ainsi que tes compagnons. Mais si tu perds, je te mangerai, avec tes copains.

Guilo, n'ayant pas le choix, accepta le défi. JP, caché un peu plus loin, observait la scène.

JP : Les vrais ennuis commencent...

Chapitre 16 : Larvolad, le virus de la rivière   up

Guilo regarda la créature : elle avait l'air d'un saumon aux proportions gigantesques, sa mâchoire était équipée de grandes dents aussi coupantes qu'une épée, dans son dos poussaient des épines qui contenaient un poison violent, ses nageoires étaient des lames tranchantes, et ses yeux lançaient des rayons lumineux qui pouvaient faire fondre tout ce qu'il touchait.

Larvolad fonça sur Guilo pour le renverser, mais celui-ci évita la manoeuvre de justesse. Ensuite, le monstre lança ses épines empoisonnées mais le veilleur de nuit les repoussa grâce à son sabre. Puis, il sortit une étrange boule violette qu'il projeta sur le saumon. En un éclair, un nuage de fumée mauve envahit le saumon et celui-ci sentit une douleur aux yeux. Il s'agissait d'un sort qui affectait la vue pendant une dizaine de minutes. Puisque ses yeux étaient affectés, ses rayons ne pouvaient donc pas fonctionner.

Devenu fou furieux, Larvolad sauta en l'air et retomba lourdement dans la rivière, ce qui eut pour effet de créer une gigantesque vague qui s'empara de Guilo et le projeta violemment contre un arbre à proximité. L'intensité de la frappe eut pour effet de déraciner l'arbre en question. Après ce dur coup, Guilo retomba lourdement sur le sol. Il avait très mal au dos mais il pouvait encore bouger.

L'effet de la boule ayant disparu, Larvolad pouvait à nouveau utiliser ses terrifiants yeux. L'énorme poisson fixa Guilo d'un regard jaune et ses terribles rayons se déclenchèrent. Par miracle, le veilleur de nuit réussit à éviter les fissures créées par la créature se roulant d'un bord comme de l'autre. Ensuite, le monstre se mit à agiter ses nageoires-couteaux dans tous les sens et réussit à blesser gravement Guilo au ventre. Il s'effondra en gémissant sous les regards horrifiés de Link et Zelda.

Link (effrayé) : Courage Guilo ! Tiens bon ! Tu vas l'avoir !
Zelda (apeurée) : Je t'en supplie Guilo, tiens bon ! On a besoin de toi pour nous sauver !

Cette phrase redonna du courage au veilleur de nuit qui se releva malgré sa blessure et prépara une arme secrète pendant que Larvolad continuait ses battements de nageoires. Link et Zelda se demandaient ce qu'il pouvait bien fabriquer.

Link : Qu'est-ce que tu fais ?
Guilo (d'une voix essoufflée) : Tu... vas... voir.

Il sortit un arc avec une flèche un peu bizarre : elle était d'une couleur jaune et elle brillait ardemment. Il décocha la flèche sur le monstre qui poussa un cri d'horreur. Link comprit alors ce qu'était la flèche : elle était remplie d'électricité et puisque l'eau et la puissance électrique ne font pas bon ménage, il était donc normal que Larvolad ait réagi de cette façon.

Le saumon était maintenant vraiment hors de lui. Sa colère fit apparaître dans ses yeux des rayons dix fois plus dévastateurs que la normale. Guilo tenta tant bien que mal de les éviter mais le poisson avait fait fondre pratiquement toute la berge. Il fut donc obligé de se réfugier près des prisonniers. C'est alors qu'il eut une idée : il demanda à Link son bouclier miroir. Link le lui prêta, bien qu'il n'ait pas saisi tout de suite l'idée. Mais lorsqu'il vit Guilo posté en face du monstre, le déclic se fit.

Guilo : C'est... moi... que tu veux ? Eh bien... je... suis ici ! HE ! C'est... à toi... que je... parle... vieux débris !
Larvolad (furieux) : VIEUX DEBRIS, MOI ?! CETTE FOIS-CI C'EN EST TROP !!! TU AS ASSEZ JOUE AVEC MES NERFS !!! JE VAIS TE GRILLER ET JE TE MANGERAI EN OMELETTE AVEC LES AUTRES IDIOTS, LA !!!
Zelda et Link (vexés) : Idiots, nous !?! Guilo, règle-lui son compte au plus vite !
Larvolad : Si vous croyez que votre ridicule ami va vous sauver... enfin... PREPARE-TOI A MOURIR !!!

Il lança son rayon droit sur Guilo, mais celui-ci eut le temps de poster le bouclier, qui renvoya le puissant jet lumineux directement à la source. Le retour frappa Larvolad en plein visage. Celui-ci poussa un hurlement déchirant et s'embrasa pour devenir un tas de cendres qui se volatilisèrent sur le coup. Immédiatement après, la chute disparut et laissa place à une rivière bleue et paisible. Link et Zelda furent également libérés de leurs chaînes.

Guilo (soulagé) : Enfin... elle... est redevenue... normale.
Zelda : Tu as réussi... je suis fière de toi (elle lui donna un bisou sur la joue).
Link : Hé ! D'habitude, c'est moi que tu embrasses !
Zelda : Allons, tu ne vas pas faire de manières parce que je lui ai donné un bisou ?
Link : Tu as raison... excuse-moi.
Guilo : Dites... je suis là... moi aussi...
Zelda : Ne t'inquiète pas, je vais te guérir rapidement.

Elle soigna les coupures de Guilo avec des bandages. Après quelques heures, Guilo reprit quelques forces et put se relever, ce qui permit à nos héros de reprendre leur route. Au bout d'une heure, ils trouvèrent un pont pour traverser.

Chapitre 17 : Les trois voeux   up

Alors qu'ils traversaient la rivière, trois saumons sautèrent hors de l'eau et se déposèrent dans les mains de chacun des héros.

Les poissons : En guise de récompense pour nous avoir sauvés, nous vous accordons un voeu chacun. Réfléchissez-y bien avant de formuler votre voeu.
Link : Je souhaite... revoir ma mère !
Un saumon : Demandé et accepté !

Aussitôt, l'esprit de la mère de Link apparut devant lui.

Link : Mam... maman ?
La mère : C'est moi, mon poussin. Déesses, comme tu as grandi ! La dernière fois que je t'ai vu, tu étais si petit...
Link : Maman, j'ai tellement de questions à te poser...
La mère : Malheureusement, je ne peux t'en accorder qu'une.
Link : Bon... d'accord. Comment as-tu rencontré papa ?
La mère : C'était par une belle journée ensoleillée. Je marchais tranquillement dans la plaine d'Hyrule quand je me suis fait attaquer par un monstre. Ton père est alors venu et il m'en a débarrassé... il fut si galant... enfin, lorsque je l'ai vu, ce fut le coup de foudre. Nous avions vite compris, juste en nous regardant, que nous étions fait l'un pour l'autre. Nous nous sommes donc mariés.
Link (stupéfait) : C'est tout ?!
La mère : Oui, mais ton père était très occupé et il ne passait pas beaucoup de temps à la maison car il était le commandant en chef de l'armée du Roi.

C'est alors qu'une lumière rouge apparut dans le ciel. Puis, cette lumière se changea en un personnage grand et musclé. Il portait une grande tunique blanche avec le symbole de la Triforce sur la poitrine et des collants rouges.

Linkael : Tu es surpris de me voir, pas vrai ?
Link : Qu... qui es-tu ?
Linkael : Je suis ton père. (Il se tourna vers Zelda) Princesse Zelda... je suis très heureux de faire votre connaissance (Il s'inclina).
Link : Pap... p... papa ? Comment...?
Zelda : C'est... vous... Linkael ?
Linkael : Oui, c'est moi... enfin... c'était moi...
Link : Comment... tu es... mort ?
Linkael : Durant la Période Sombre, j'ai maintes fois dû conduire l'armée vers des batailles parfois longues et épuisantes. Cependant, j'ai dû défendre également notre manoir contre les rebelles. Lors d'un de ces assauts je me suis fait prendre par derrière par un homme qui m'enfonça une hache dans le dos. Lorsque ta mère réalisa que je n'étais pas encore revenu, elle comprit que je ne reviendrais sans doute pas. Elle t'a alors pris dans ses bras et s'est enfuie. Ainsi, elle parvint à la lisière de la forêt Kokiri. Elle te déposa au pied de l'Arbre Mojo et y mourut des suites de ses blessures durant la poursuite.
Link : C'est ton histoire ?
Linkael : Oui.
La mère : Je suis désolée, mon petit, mais nous devons repartir à présent.
Link (triste) : J'aimerais tellement que vous soyiez encore en vie (Il versa une larme).
Linkael : Crois-moi, nous aurions aimé passer plus de temps avec toi, mais... c'est comme ça... tu comprends ?
Link (au bord des larmes) : Je comprends... snif... vous allez me manquer... snif...
La mère : Si tu veux me retrouver dans le Temple de l'Histoire, je m'appelle Iriana, première reine d'Hyrule.
Link : Iriana ?
Iriana : Oui... souviens-toi... au revoir... (elle disparut)
Linkael : Au revoir... fils... n'oublie jamais qui tu es...
Link (triste) : Bonne chance... papa.
Zelda : Ne l'oubliez pas...
Linkael : Soyez sans crainte, Votre Altesse, je m'en souviendrai... et Link, si tu as besoin de moi, tu n'as qu'à penser à moi très fort et j'apparaîtrai, où que tu sois... (Il disparut)

Il fallut un peu de temps à Link pour s'en remettre, mais avec l'aide de Zelda, il retrouva vite le sourire.

Guilo : C'était eux... tes parents ?
Link : Oui, c'était eux. Bon, allez Zelda. Fais ton voeu.
Zelda : Je souhaite savoir ce qui s'est passé ici.
Le saumon : Demandé et accepté !

C'est ainsi que Zelda apprit qu'il y a longtemps, le Royaume de Fantastika était une contrée prospère et heureuse. Cependant, un jour, un esprit malfaisant qui s'était échappé de la forteresse d'Agora, réussit à pénétrer le Royaume à l'aide de la carte de Fantastika. Il entra dans le Royaume avec toute son armée et après avoir tout dévasté sur son chemin il atteignit le Château Fantastique. Malheureusement pour lui, l'endroit était très bien gardé et lorsque le Roi de Fantastika, Markastor 1er, apprit la venue de cet esprit, il engagea une féroce guerre contre lui. La guerre dura des années et l'armée de l'Esprit, aussi connue sous le nom de l'armée Maléfique éprouva des difficultés car il y avait un héros parmi l'armée du Roi. Celui-ci, connu sous le nom de Mandragor, qui était le chef de l'armée du Roi, avait anéanti le quart de l'armée Maléfique à lui tout seul. Alors que la victoire du Roi semblait proche, l'Esprit captura le héros par la traîtrise et l'expédia dans un monde parallèle. Privé de leur chef, l'armée commença à se faire submerger par les forces Maléfiques qui réussirent à pénétrer dans l'enceinte du Château. Malgré la résistance, l'Esprit atteignit la salle du Trône et défia le Roi dans un combat singulier que l'Esprit gagna en tuant le Roi. Son fils, Markastor 2e, qui avait assisté à la scène, voulut venger son père, mais sa nourrice l'en empêcha et le fit quitter le Château. L'Esprit s'empara donc du Château Fantastique qu'il transforma en Château Maléfique. Ses cavaliers engagèrent une poursuite contre Markastor 2e, mais personne ne sait ce qui s'est passé par la suite. Par la suite l'esprit envoya ses sbires décimer tous les villages qu'ils pourraient trouver. Or il se trouve que l'esprit avait un lien avec le Seigneur du Malin. Il envoya donc un serviteur en particulier dans Hyrule à l'aide de ses pouvoirs car il ne pouvait s'y rendre lui-même. Il remit à ce serviteur la carte de Fantastika, objet essentiel pour accéder au Royaume, puis, il lui ordonna de la remettre à celui qui avait vaincu Ganondorf, c'est-à-dire Link, car il voulait l'attirer dans le Royaume afin de le tuer lui-même. Il a aussi placé des monstres dans des endroits stratégiques du Royaume afin de compliquer la tâche à Link et ses amis. Seulement, si un des monstres gagnait, il devait ramener Link vivant au Château afin que l'Esprit se charge de son compte.

Zelda : Maintenant, je comprends pourquoi on en est là.
Link : Qu'est-ce qu'il y a ?
Zelda : Tu n'as pas entendu ?
Link : Oui, et alors ? Tu crois qu'il me fait peur, cet Esprit ?
Zelda : Je sais que tu n'as peur de rien, mais je te demande seulement de faire attention.
Link : Ne t'inquiète pas, chérie, je suivrai tes conseils.
Zelda : Guilo, tu peux faire ton voeu.
Guilo : Je souhaite savoir qui est l'homme responsable de la mort de mes concitoyens.
Le dernier saumon : Demandé et accepté !

L'homme qui a donné la carte de Fantastika à Link est aussi l'homme responsable de la mort de tes concitoyens. Il se trouve que cet homme est le serviteur que l'Esprit a envoyé à Hyrule et lorsque Link a remarqué cette tache bizarre sur son bras qui était la même que la sienne, c'est que cet homme se prénomme Galdael et c'est le demi-frère de Link.

Link (abasourdi) : Cet... homme... est... mon FRERE !!! Je ne le crois pas ! Comment cet être diabolique peut-il avoir un lien de parenté avec moi ? LINKAEL !!!

A ce moment précis, le fantôme de son père apparut.

Linkael : Qu'est-ce qu'il y a, fils ? Tu as l'air troublé.
Link : Tu ne m'avais jamais dit que j'avais un demi-frère !
Linkael (surpris) : Ah... euh... tu vois...
Link (fâché) : Alors, tu me la donnes, cette explication ?
Linkael : Alors, voilà : avant de rencontrer ta mère, j'étais déjà le père d'un autre enfant que j'avais nommé Galdael, car j'avais eu une autre compagne avant ta mère. Malheureusement, un jour, un esprit malfaisant est venu dans notre monde, il a tué ma petite amie et a ensorcelé mon premier fils. J'ai tout tenté pour le sauver, mais j'étais trop faible pour résister à cette créature. Alors, il m'a rendu inconscient, s'est emparé de mon fils et s'est enfui lâchement. Je ne l'ai jamais revu depuis ce temps.
Link : Ah... je vois. Mais pourquoi tu ne m'en as pas parlé ?
Linkael : Je ne t'en ai jamais parlé parce que ta mère non plus ne le savait pas, avant que je ne la retrouve au ciel.
Link : C'est bon... je te pardonne pour cette fois. Mais ne me cache plus rien d'autre.
Linkael : C'est promis. Alors, au revoir et à la prochaine ! (Il disparut)
Zelda : Whoua ! Je n'aurais jamais cru ça !
Link (murmurant) : Pourquoi... suis-je le seul qui ait un membre de ma famille qui soit du côté du mal ? POURQUOI !?!
Zelda : Allons... ce n'est pas ta faute...
Link : Mais c'est quand même injuste !
Zelda : Tu devrais peut-être en parler avec JP ?
JP : Qu'est-ce qu'il y a ?
Zelda (fâchée) : Tu rends Link déprimé avec tes histoires de mal associé avec sa famille !
Link : C'est vrai, pourquoi c'est moi ?
JP : Excusez-moi, je vous promets que c'est la dernière fois que je fais ça.
Zelda : Tu ferais mieux car moi aussi, je pourrais en écrire des choses à ton sujet.
JP : Comment ça ? Tu ne connais pas ma vie privée !
Zelda : C'est ce que tu crois ? Je...
Link : HE HOOOOOO !!! Vous n'allez pas vous disputer ? Zelda, on ne peut pas dire que tu aies été très sage, durant cet entretien. Quant à toi, tu n'as pas fait preuve d'une grande maturité.
Zelda : Tu as raison... excuse-moi, j'ai été stupide.
JP : Moi aussi... paix ?
Zelda : Paix !
Link : Finalement ! JP, ce dialogue-là, ce n'était pas très malin.
JP : Peut-être, mais ça me tentait de mettre un peu de punch.
Zelda : Faut avouer que tu ne t'y es pas pris de la bonne façon.
JP : Bon, on va arrêter là avant de recommencer à se disputer.
Guilo : Excusez-moi d'interrompre votre charmante conversation, mais il serait temps de poursuivre notre route.
Link : Où allons-nous ?
Guilo : Nous partons pour le Pic Noir. C'est là que se trouve le Temple de l'Histoire.
Zelda : Le Temple de l'Histoire ?
Guilo : Tu verras...

Ils se mirent donc en route pour le Pic Noir, une destination qui semblait un peu douteuse...

Chapitre 18 : Le Pic Noir   up

Après quelques heures de chevauchée sur une route particulièrement difficile, nos amis arrivèrent en vue du Pic Noir. Comme Guilo s'y attendait, l'allure de la montagne avait changé : Le nuage blanc qui l'entourait était devenu un orage permanent, la végétation qui poussait à sa base avait disparu, et au lieu de la neige au sommet, c'était de la cendre.

Guilo : Nous sommes arrivés.
Link : Whoua ! Elle est vraiment noire, cette montagne !
Guilo : Oui, et ce n'est sûrement pas bon signe. Nous devrons être sur nos gardes pour atteindre le Temple de l'Histoire
Zelda : Où est-il, ce temple ?
Guilo : Il est situé environ à mi-chemin vers de sommet. Bon, vous venez ? Je crois qu'il vaut mieux ne pas traîner ici trop longtemps. (tout bas) Dis donc JP, ça m'a pas l'air rassurant.
JP : T'inquiète, je suis sur une lancée. Tu vas voir, ça va bien se passer.

Arrivés devant la montagne, nos amis regardèrent vers le haut, afin d'apercevoir le temple.

Guilo : Regardez ! Ce doit être ce point gris, en haut, là-bas.
Zelda : Ça m'en a tout l'air.
Guilo : Allez, on y va.

Ils n'avaient même pas fait deux cents mètres sur le petit sentier étroit que les problèmes commencèrent. En effet, un monstre leur barra la route. Link descendit alors de son cheval, prit son Epée de Légende et l'acheva rapidement. A deux kilomètres de la base, un gros problème surgit : la montagne fut soudain prise de violents tremblements de terre et une fissure se créa sur le chemin. Pour le comble du malheur, Thunderbolt prit peur et malgré les efforts de Link pour le calmer, Zelda tomba, roula sur le sol et dut s'accrocher à une racine pour ne pas finir au fond du précipice. Link et Guilo réussirent à calmer le cheval mais Link s'aperçut que Zelda n'était plus là.

Link (affolé) : ZELDA ! OU ES-TU ?

Guilo courut voir dans l'abîme et aperçut Zelda qui s'accrochait désespérément à la racine. Cependant, la racine commençait à fatiguer et glissait hors de son trou.

Guilo : LINK ! ELLE EST ICI ! DANS LE PRECIPICE !
Zelda (épouvantée) : AU SECOURS !!! AIDEZ-MOI !!! JE NE VAIS PLUS TENIR TRES LONGTEMPS !!!
Link (toujours affolé) : J'ARRIVE ZELDA !!!
Zelda (commençant à fatiguer) : VITE LINK ! JE VAIS...AAAAAAAAAAAHHHHHH !!!
JP : Oh oh ! Suspense !

Malheureusement pour Zelda, la racine se décrocha et elle tomba. Heureusement, elle atterrit sur une corniche, mais cet atterrissage lui coûta cher. Elle se fractura le bras droit et fut atteinte d'une paralysie momentanée sur la jambe gauche. La douleur était si intense qu'elle en perdit connaissance. Tout cela se produisit sous le regard horrifié de Link et Guilo.
Link (apeuré) : ZELDA ! TU VAS BIEN ? REPONDS-MOI, JE T'EN SUPPLIE !
Guilo : Inutile, je crois qu'elle est inconsciente.
Link (épouvanté) : IL FAUT LA REMONTER AU PLUS VITE !!! ON NE PEUT CERTAINEMENT PAS LA LAISSER LA !!! JP, AU NOM DU CIEL QU'AS-TU PENSE !?!
JP : WOH ! Calme tes nerfs !
Link (furieux) : ME CALMER !?! TU ME DEMANDES DE ME CALMER APRES CE QUE TU VIENS DE FAIRE A ZELDA !!! NON MAIS ÇA VA PAS LA TETE !?!
JP : HE HOOOOOO !!! ON SE CALME !!! Elle va s'en sortir, je te le promets, j'ai déjà réfléchi à tout, tu verras.
Link : Ouais, je te le conseille sinon il va t'arriver malheur !
Guilo : Calmez-vous tous les deux ! Bon voilà ce qu'on va faire...

Guilo lui expliqua que lui allait préparer un brancard improvisé pendant que Link descendrait auprès de Zelda pour la soigner. Link attacha le bout d'une corde à un rocher et l'autre, à sa taille. Puis, il descendit lentement la paroi rocheuse. Arrivé à la hauteur de Zelda, il se précipita sur elle et constata avec horreur qu'elle ne respirait plus. Il ne perdit pas une seconde et lui fit le bouche-à-bouche ainsi que des pompes sur le coeur.

Link (au bord des larmes) : Ne pars pas ! Je t'en conjure ! Reste ! Je ne veux pas te perdre ! Allez ! Réveille-toi ! Je sais que tu en es capable !

Heureusement, Zelda avait le coeur solide, et la manoeuvre de Link fonctionna : la jeune princesse reprit conscience bien qu'elle ait affreusement mal.

Zelda (gémissant) : J'ai... si... mal...

Link fut tellement heureux de la revoir qu'il se jeta sur elle, oubliant ses blessures.

Link (pleurant de joie) : Je suis si heureux de te revoir... je croyais t'avoir perdue pour toujours !
Zelda : Moi aussi... tu m'as sauvé la vie, une fois de plus... OUH !

Link se rappela soudainement ses blessures et lui fit une attelle autour de son bras blessé. Cela eut pour effet de calmer sa fracture.

Link : Comment te sens-tu ?
Zelda (faiblement) : J'ai mal au bras... et je ne sens plus ma jambe gauche.
Link : Ne t'inquiète pas. Guilo prépare un brancard et nous allons te remonter.
Guilo : Le brancard est prêt ! Je vous l'envoie !

Guilo fit descendre le brancard et Link installa Zelda dessus. Pendant que le cheval de Guilo remontait la civière, l'Hylien faisait de même à l'aide de sa corde. Quand tous furent sur le chemin, le héros soigna le bras de Zelda et Guilo lui fit une attelle pour sa jambe paralysée.

Quand tout fut prêt pour repartir, Link aida Zelda à s'installer sur son cheval et ils reprirent la route en sautant par-dessus le ravin. Le reste du chemin se passa sans incidents, mis à part le fait qu'ils durent affronter quelques monstres, éviter une pierre déboulant la pente et se mettre à l'abri durant une tempête de rochers. Après une montée difficile, ils parvinrent finalement au Temple de l'Histoire, un endroit qui cachait bien des secrets...

Chapitre 19 : Le Temple de l'Histoire   up

Devant nos amis se tenait une gigantesque structure qui faisait penser à un temple greco-romain. Pour parvenir à la porte, ils durent grimper une longue série de marches. De plus, Link devait porter Zelda dans ses bras, car même si elle sentait sa jambe de nouveau, elle était incapable de la bouger. Lorsqu'ils arrivèrent en haut de l'escalier, ils remarquèrent que l'entrée du temple était fermée.

Link (fâché) : Ah, voilà encore un ennui !

Soudain, un grondement sourd se fit entendre.

Guilo : Attention, une avalanche de rochers ! Abritez-vous !

Ils se ruèrent dans un trou proche de l'entrée. Une fois la tempête terminée, nos amis remarquèrent avec frustration que la pluie de roches avait bouché l'accès à la porte.

Link (furieux) : J'EN AI ASSEZ !!! Pourquoi est-ce que ma vie est aussi compliquée ?! C'est agaçant, à la fin !
JP : C'est normal, tu es le héros de l'histoire, et en tant que héros, tu es destiné à vivre des moments difficiles.
Link : Si j'avais su...
JP : Comprends-tu, maintenant ?
Link : Oui... tu peux continuer à écrire.
JP : C'est ce que je vais faire.

Guilo regarda la pile de roches entassées avec un air de colère.

Guilo : Va-t-on finir par entrer dans ce maudit temple ? Je commence à en avoir marre, moi, de toutes ces co***
Zelda : Hé ! Surveille ton langage !
Link : Je crois que j'ai une idée... écartez-vous, ça risque de secouer !

Link sortit une bombe dissimulée grâce à un sort de dissimulation. Il la plaça près du tas de roches et s'en éloigna aussitôt. Quelques secondes plus tard, la bombe explosa et propulsa les rochers dans plusieurs directions différentes. Heureusement, Link et ses amis avaient eu le temps de se mettre à l'abri avant l'explosion. Cependant, la porte n'avait même pas été éraflée. Zelda s'approcha de la porte, avec l'aide de Link, et tous les deux remarquèrent une inscription sur le mur de gauche. Elle se lisait comme suit :

POUR ALLER DE L'AVANT
VOYEZ LA VERITE
CAR LE TEMPS EST COMPTE

Link relut plusieurs fois l'inscription sans vraiment comprendre.

Link : Mais qu'est-ce que ça veut dire, ce charabia ?
Zelda : Je crois que nous allons avoir besoin de l'oeil de vérité pour déchiffrer les mystères de ce temple et que nous disposons d'un maximum de temps pour y parvenir. Link, garde l'oeil de vérité à portée de main, car je crois qu'il faudra s'en servir souvent.

Link eut alors une idée : il scruta la porte avec l'oeil de vérité et trouva un mécanisme dans la porte de droite. Il l'actionna et lentement, la porte s'ouvrit pour révéler un large couloir éclairé avec des torches.

Link : Finalement, nous allons pouvoir entrer !
Zelda : Il était temps !
Guilo : Enfin !

Ils pénétrèrent donc dans le temple dont la porte se referma derrière eux sans faire de bruit. Link leva les yeux vers le plafond et aperçut un message gravé dans la pierre. Voici ce qu'il lut :

LE TEMPS S'ECOULE
IL FAUT FAIRE VITE
POUR TROUVER LA SALLE
AUX SEPT PORTES
DE LA, LE TEMPS S'ARRETERA

Link : De quoi parles-tu ?
JP : Prends le sablier par terre et regarde-le.
Link : Des grains s'écoulent lentement, et alors ?
JP : Chaque grain correspond à une minute. Si tu ne te dépêches pas de trouver la salle mentionnée, tu vas mourir avec tes amis dans ce temple.
Link : C'est une menace ?
JP : Non, mais c'est ce qui va arriver si tu ne te presses pas.
Link : De combien de temps je dispose ?
JP : Environ trois heures.
Link : TROIS HEURES !!! Et c'est tout !?!
JP : Dépêche-toi, tu as déjà perdu cinq minutes à me parler. Dans ce temple, chaque seconde compte.
Link : Ça va, j'ai compris.
Zelda : Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
Link : Que nous disposons de trois heures pour arriver à la salle aux sept portes.
Zelda : TROIS HEURES !?!
Link : T'en fais pas, j'ai eu la même réaction quand il me l'a dit.
Guilo : Dans ce cas, dépêchons-nous.

Ils traversèrent donc le grand couloir pour arriver dans une grande salle. Une porte barrée se trouvait à l'autre bout. Quatre gros piliers supportaient son plafond et chaque pilier avait quatre torches pour éclairer la salle. Link remarqua alors que des inscriptions étaient écrites sur les murs de la salle. Link s'approcha et en lut une au hasard.

Link : C'est étrange... ces inscriptions semblent vouloir révéler le déroulement des événements.
Zelda : Qu'est-ce qu'il y a d'écrit ?
Link : Attends... (il lut quelques inscriptions rapidement)... ça alors ! Ces inscriptions racontent toute l'histoire de la création de la terre par les déesses !
Zelda : Je veux voir ! (elle se rend au mur avec l'aide de Guilo) C'est vrai ! Qui a écrit ça ?
Guilo : Euh, Link, combien de temps reste-t-il ?
Link : Attends... (il consulte le sablier)... environ deux heures et quarante minutes.
Guilo : Alors pressons-nous, la salle que nous cherchons est peut-être encore loin...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'un monstre, surgi de nulle part, s'attaqua à lui. Heureusement, il eut le temps d'esquiver son attaque en plongeant à terre. Link s'attaqua aussitôt au monstre, qui était une grosse bulle remplie d'électricité, ce qui lui permettait d'envoyer des décharges parfois très puissantes. Le combat ne dura pas très longtemps car Link trouva tout de suite le point faible de cette créature : puisqu'elle était constituée d'eau et d'électricité, il fallait donc trouver un élément capable de maîtriser les deux autres. Link s'aperçut que le monstre n'allait jamais au milieu de la salle. Il comprit pourquoi en utilisant son oeil de vérité : une flamme de couleur bleue jaillissait faiblement du sol, à cet endroit. Il se positionna face au monstre et décocha une flèche qui traversa la flamme bleue, et se ficha droit sur le monstre le paralysant. Link n'eut ensuite qu'à prendre sa Masse des Titans et à l'abattre violemment sur la créature qui explosa sur le coup en milliers d'étincelles et de particules d'eau. Link découvrit qu'elle avait laissé quelque chose derrière elle : une flèche un peu bizarre. Notre héros la ramassa et n'en crut pas ses yeux : il s'agissait de flèches de Glace !

Link (ébahi) : Je... n'arrive pas à y croire !
Zelda : Tu dois sûrement être content !
Link : Tu parles ! Maintenant j'ai un nouvel élément qui va m'aider à devenir encore plus puissant que jamais !
Zelda (fronçant les sourcils) : Link, arrête de parler comme si tu n'étais pas un grand guerrier ! Je t'ai souvent répété que nous sommes des légendes vivantes, alors cesse de faire ce genre de commentaires !
Link : Tu as raison... mais je préfère dire ça plutôt que de m'en vanter. Avoue que c'est plus poli.
Zelda : C'est vrai ce que tu dis. Mais, s'il te plaît, ne dis plus que tu n'es pas un grand guerrier. Tu es le meilleur au monde.
Link : Sans aucun doute.
Guilo : Dites, c'est pas pour vous interrompre, mais je vous signale qu'on est pressé.
Link (regardant le sablier) : Tu as raison... il ne nous reste qu'un peu plus de deux heures.

Nos amis passèrent donc la porte du fond qui était maintenant ouverte. Après avoir franchi un nouveau couloir où Link tua une autre grosse araignée, ils arrivèrent dans une autre grande salle de forme cubique qui comportait aussi des inscriptions bizarres sur les murs et une porte fermée par une grille, au fond. Ce qu'il y avait d'étonnant, c'est qu'un halo de lumière émanant du plafond descendait jusqu'au plancher. Link prit donc tout de suite son oeil de vérité et scruta les alentours. Il remarqua que plusieurs petits soleils étaient visibles sur le haut des murs. Il fit alors le rapprochement entre le halo de lumière et les petits soleils : il devait, avec son bouclier miroir, diriger la lumière du halo sur les soleils et l'un d'eux devait peut-être ouvrir la porte du fond. Il fit donc cette manoeuvre sur le premier soleil: rien ne se produisit. Le deuxième fit tomber un coffre et le troisième fit apparaître un monstre bien étrange.
Link : Qu'est-ce que c'est que ça ?

La créature avait la forme d'un oeil et elle fixait Link. D'un coup, des mains apparurent et tentèrent de s'emparer de notre héros. Mais il réussit à les éviter de justesse. Une des mains prépara ensuite une boule de magie noire et la lança droit sur Link qui ne put s'échapper tant le coup fut rapide. La boule, en touchant l'Hylien, dégagea une fumée épaisse. Lorsqu'elle se dissipa, Link était étendu au sol et ne pouvait plus bouger, car il était retenu par des cordes solidement liées. Puis une des mains du monstre s'approcha et brisa aux pieds du guerrier une petite sphère verte. Le liquide commença à envahir son corps jusqu'à sa bouche. Quand le liquide eut fini de se répandre, Link ne pouvait plus parler ni bouger car le liquide vert s'était solidifié et formait une sorte de "coquille" autour du corps du Kokiri d'adoption.

Bien sûr, tout cela s'était passé sous le regard horrifié de Zelda et Guilo. Le veilleur de nuit se précipita sur le monstre pour le tuer, mais celui-ci fut plus rapide et lui fit le même sort qu'à Link. Il ne resta plus que Zelda pour sauver nos deux amis. La créature tenta le même coup avec la princesse, mais elle réussit de justesse à s'échapper. Elle se réfugia dans un coin de la salle. Pendant que le monstre la cherchait, la jeune Hylienne courut à l'autre bout de la salle tout en ramassant le sabre que Guilo avait laissé tomber lorsqu'il s'était fait capturer. En regardant ses deux amis au sol, Zelda sentit une grande haine monter en elle. La fillette se posta derrière le monstre et l'interpella.

Zelda (avec colère) : Hé toi ! Tu as osé brutaliser mes amis ?! Je vais te faire payer pour tes gestes !

Son corps s'illumina d'une couleur bleue et elle déclencha un pouvoir dévastateur sur le monstre qui tenta de parer l'attaque avec ses mains. Au lieu de le tuer, cela le paralysa fortement. Zelda, épuisée, rassembla toutes les forces qui lui restaient, courut vers l'oeil de la créature et le transperça à l'aide du sabre. Le monstre poussa un râle effrayant et tomba en poussière sur le sol. Aussitôt, le sort qui retenait Link et Guilo disparut et tous deux purent se mouvoir et parler à nouveau. Zelda, ayant épuisé toutes ses forces, s'évanouit sur le sol. Link courut vers elle, lui prit la main et... lui donna un baiser. Ce geste la ranima instantanément !

Zelda (d'une voix faible) : Link... tu vas bien ?
Link : Zelda... tu m'as sauvé la vie et celle de Guilo... merci. Tu as fait preuve non seulement de sagesse, mais aussi d'un grand courage... merci.
Zelda : C'était peu de choses... tu m'avais déjà dit que la Triforce de la Sagesse cachait toujours une part de courage et vice versa.
Link : Mais qu'est-ce que c'était que ce pouvoir ?! Je ne t'ai jamais vue l'utiliser auparavant !
Zelda : C'est parce que je n'en connaissais pas l'existence, moi non plus.
Link : Mais comment...?
Zelda : Je ne sais pas. J'ai juste ressenti de la haine pour ce monstre et c'est arrivé comme ça.
Guilo : Excusez-moi, mais j'aimerais aussi remercier Zelda de ce qu'elle a fait pour Link et moi.
Zelda : Moi aussi, Guilo. Bon, si nous inspections les inscriptions ?

Après une longue inspection, nos amis remarquèrent que les inscriptions portaient sur le règne des premières générations de la famille royale d'Hyrule. Après en avoir lu quelques-unes, ils se dirigèrent vers la porte du fond, qui était à présent ouverte. Juste avant de passer, Guilo demanda à Link combien de temps il restait sur le sablier. Link le consulta et s'aperçut qu'il ne restait que quatre minutes avant l'expiration du délai de trois heures. Il se pressèrent donc d'entrer dans la prochaine salle, en espérant que ce soit la bonne...

Chapitre 20 : De vilaines connaissances   up

Lorsque Link et ses amis entrèrent dans la pièce, il y faisait un noir d'encre. Lentement, le groupe avança, un pied devant l'autre. Soudain, tout s'illumina et, pris par surprise, tous trébuchèrent les uns sur les autres.

Zelda : Vous pourriez faire attention, non ?
Link : Excuse, mais j'ai été pris de court.
Guilo : Moi aussi.

Le trio regarda aux alentours. La salle dans laquelle ils se trouvaient était circulaire, avec sept portes au fond. Se rendant compte de l'endroit où il était, Link consulta le sablier et s'aperçut que tous les grains s'étaient écoulés.

Link : Regardez ! Il n'y a plus aucun grain qui s'écoule !
Zelda : Mais alors... ça veut dire... qu'on doit se... trouver forcément dans la bonne salle, puisque nous ne sommes pas morts !
Guilo : On a réussi !
Zelda, Link, regardez ! il y a une inscription sur le plancher.

SEPT PORTES, SEPT CHOIX
TROIS CONDUISENT VERS LA MORT
DEUX SONT DES PARCOURS INFINIS
UNE CONTIENT LE MYSTERE ET LE DANGER
UNE MENE SUR LA BONNE VOIE

Link : Dis donc JP, qu'est-ce que ça veut dire, ce charabia ?
JP : C'est très simple : trois portes te mèneront directement à la mort, deux sont des chemins dont tu ne sortiras jamais, une conduit vers des choses dangereuses et une te permettra de sortir de la montagne.
Link : Ah... ouais ? Pourrais-tu répéter moins clairement parce que j'ai trop bien compris.
JP : Très drôle.
Link : Bon, et je fais comment pour découvrir la bonne porte ?
JP : Ça, c'est à toi de le découvrir. Je ne suis pas là pour te donner les réponses, quand même !
Link : OK OK, ça va.

Le jeune guerrier examina chacune des portes l'une après l'autre sans trouver le moindre indice. Il refit la même chose avec son oeil de vérité et découvrit des petits numéros inscrits au milieu de chacune des entrées.

Link : C'est bizarre, ça me rappelle vaguement quelque chose...
Zelda : As-tu découvert quelque chose ?
Link : Seulement les chiffres de 1 à 7 inscrits sur les portes.
Zelda : Attends un peu... moi aussi, ça me rappelle quelque chose... dans une des salles qu'on a visitées, j'ai remarqué un petit diagramme sur un mur. Il y avait sept chiffres et un petit dessin au-dessus de chaque numéro. 1, 3 et 6 étaient ornés d'une tête de mort, donc ce sont les portes de l'enfer. 4 et 5 avaient des tourbillons comme emblème, donc les parcours infinis sont représentés par ces nombres. Par contre, pour le 2 et le 7, les représentations ont été effacées. Donc, aucune chance de savoir laquelle est la bonne voie et laquelle conduit vers le mystère et le danger.
Link : M*** ! Ça veut dire qu'on va être obligé de choisir au hasard. Comment va-t-on s'y prendre ?
Zelda : D'après moi, 7 c'est le numéro de la chance. J'opterais pour ce chiffre.
Guilo : Je suis d'accord avec Zelda.
Link : D'accord. Va pour le sept. C'est la dernière porte au fond. On y va ?

Le trio se dirigea vers la dernière entrée. Il prononça haut et fort le numéro sept. Aussitôt, celle-ci s'ouvrit pour laisser place à un endroit noir et mystérieux. Avançant tranquillement, le petit groupe entra dans la pièce et juste après, la porte se referma lourdement derrière eux, les enfermant dans le noir et, peut-être dans le danger.

Link : On y voit goutte ici ! Faites attention et regardez où vous... AIE ! Qui a mis son doigt dans mon oeil ?
JP : Euh... c'est pas un doigt, c'est une... plume. Excuse-moi, c'est un accident.
Link : Pas grave. De toute façon, c'est très difficile d'y voir clair.
Zelda : Je suggère qu'on se tienne la main, de cette façon, on pourra rester ensemble.

Après quelques tentatives ratées, nos trois amis réussirent finalement à se tenir la main. Mais immédiatement après, Link fit faire le silence car il avait entendu un bruit bizarre. Il leva les yeux vers le haut et s'aperçut qu'un oeil rouge le regardait. Aussitôt, l'oeil en question tomba du plafond et se mit à avancer vers lui.

Link : Il... il... n'y a ppp... pas quelqu'un qui aurait... de la... lumière ?
Guilo : Attends, j'ai une pierre blanche qui devient lumineuse dans le noir.

Dès que la lumière fut, Link reconnut le monstre à qui appartenait l'oeil. Il s'agissait de Gohma, l'araignée qu'il avait combattue dans l'Arbre Mojo, il y a quelques temps...

Link : Gohma !?! Qu'est-ce qu'elle fait ici ?
Zelda : J'imagine que tu dois l'affronter, une fois de plus...

La jeune princesse n'eut fini de parler que Link avait déjà terrassé le monstre.

Link : Excuse-moi, tu disais ?
Zelda : Tu as fait vite !
Link : Bof, une pierre dans l'oeil... mais ce qui est bizarre, c'est que je n'ai même pas eu à la toucher avec mon épée, elle est morte quand la pierre que je lui ai envoyée dans l'oeil a fait le travail.

Vint ensuite le tour de King Dodongo qui explosa littéralement après que Link lui ait envoyé une bombe dans son énorme gueule. Puis Barinade, qui prit un peu plus de temps, mais le courageux Kokiri d'adoption l'acheva en quelques coups avec son boomerang. Juste après, Guilo indiqua au jeune héros une large fissure dans la roche. Une fois que le rocher eut explosé, grâce aux soins d'une bombe placée là, le trou révéla le versant ouest du Pic Noir.

Zelda : On a réussi ! On a traversé la montagne !
Guilo : Maintenant, il ne nous reste plus qu'à nous diriger vers la capitale. Elle n'est plus très loin.

Chapitre 21 : Le château de Fantastika   up

Après avoir descendu les pentes abruptes du Pic Noir, nos amis arrivèrent en vue de la capitale du Royaume, Dracor. Mais de celle-ci ne restait que des ruines. Link fut le premier à s'aventurer dans la ville, suivi de Guilo et Zelda. Soudain, une ruine s'effondra et le cheval du veilleur de nuit se cabra. Heureusement, Link réussit à le calmer.

Guilo : Quels ravages notre Royaume va-t-il encore subir ?
Link : Je ne sais pas... seulement, je sens que la conclusion de ces événements est sur le...
Guilo (murmurant) : Vite ! Cachez-vous ! Quelqu'un vient !

Nos amis se précipitèrent derrière un mur. Il purent identifier l'inconnu : il s'agissait de l'homme mystérieux qui leur avait donné la carte.

L'homme : Rgnrgnrgn il en a des bonnes rgnrgnrgnrgn de me faire rgnrgnrgn patrouiller dans une ville rgnrgnrgnrgn en ruines.
Link (murmurant) : Nous allons nous emparer de lui.
Guilo (murmurant) : Comment ?
Link (murmurant) : Tu vas voir.

Au moment précis où l'homme passa près d'eux, il sentit la lame tranchante de l'Epée de Légende sous son cou.

L'homme : Rgnrgnrgn que me voulez-vous ?
Link : Tu ne me reconnais pas ?
L'homme : Ah, c'est le jeune Link rgnrgnrgnrgn.
Link : Oui, et tu ne sais peut-être pas, mais je connais plein de choses à ton sujet.
L'homme : Lesquelles rgnrgnrgn, par exemple ?
Link : Tu te nommes Galdael, premier fils de Linkael et de ce fait, tu es mon demi-frère.
Galdael (abasourdi) : Comment... comment sais-tu ça ?
Link : J'ai une bonne source.
JP : On parle de moi ?
Link : Non ! Je parlais du saumon magique.
JP : N'oublie pas que c'est moi l'auteur, donc j'y ai pensé avant, c'est moi qui les ai inventés.

A ce moment, Galdael lança une bombe fumigène et pendant que tout le monde toussait, il s'enfuit.

Link : Koff, koff, le lâche...
Zelda : Link ! Tu vas bien ?
Link : Je vais bien.
Guilo : Allons au château, nous y trouverons sûrement des réponses.
Link : D'accord. Allons-y

Avec leurs chevaux, le petit groupe se rendit vers le Château Maléfique.

Une fois rendus, ils le regardèrent avec un air de découragement : le château était noir, avec des pics sur le contour, deux sentinelles gardaient l'entrée et tout ce qui était autour était dévasté. C'est alors que Guilo remarqua une bande noire qui semblait flotter au-dessus de la plus haute tour du château.

Guilo(terrifié) : Par tous les dieux... NON !!!
Zelda : Qu'est-ce qu'il y a ?
Guilo(triste) : Cette bande noire qui flotte là-bas, c'était le Cristal de Turquoise. Comme vous le savez sûrement, la Turquoise protège du Mal et apporte la bonne fortune. C'est pour ça que notre Royaume était aussi prospère. Il a dû être ensorcelé par cet Esprit (il devint fâché) Grrrrr ! Si je le tenais...
Link : Oui, mais pour le moment, d'entrer dans le château.

Après avoir maîtrisé les deux sentinelles, ce qui fut quand même assez facile puisqu'elles dormaient, nos amis entrèrent dans le Château Maléfique.

A l'intérieur, ils parcoururent un grand couloir pour se retrouver dans le hall principal. Des gargouilles assez effrayantes garnissaient les murs, un escalier montait en longeant le mur jusqu'à l'étage supérieur et il semblait y avoir de multiples salles car il y avait beaucoup de portes. Ils décidèrent ensemble de monter au second palier. Mais une fois arrivé, Guilo sentit quelque chose d'étrange.

Guilo (tout bas) : Cachons-nous ! J'entends des pas qui se dirigent par ici.

Guilo avait l'oreille fine, car effectivement, des pas se rapprochaient de l'endroit où étaient nos amis. Ils eurent juste le temps de se cacher derrière une grande armure. Ils reconnurent l'homme qui arrivait : il s'agissait de Galdael. Il disparut derrière une grande porte, à quelques mètres de la grande armure. Par chance, il la laissa entrouverte, ce qui permit à Link d'écouter la conversation. Son demi-frère discutait avec une voix sourde et mystérieuse.

La voix : Alors ? Tu les as trouvés ?
Galdael (troublé) : Ben... euh...
La voix : Eh bien, j'attends !
Galdael : C'est-à-dire... que... qu'ils...
La voix (se fâchant) : Parle, imbécile, où je te coupe la langue !
Galdael : Ben... je les ai trouvés, mais...
La voix (toujours fâchée) : Mais quoi ?
Galdael : Rgnrgnrgnrgn...
La voix (menaçante) : Et cesse de grogner, ÇA M'ENERVE !!! ALORS !?! Tu me le dis, oui ou non ?
Galdael : C'est eux qui m'ont trouvé avant.
La voix : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Galdael (commençant à trembler) : Ils... ils savent qui je suis.
La voix (furieuse) : QUOI ? Tu ne pouvais pas t'empêcher, hein ? Réponds !!!
Galdael (tremblant) : Non, ce n'est pas...
La voix (toujours furieuse) : SILENCE !!! Tu es viré ! Va voir ailleurs !
Galdael : Mais...
La voix : Je te conseille de déguerpir de ma vue avant qu'il ne t'arrive quelque chose de très grave.
Galdael : Très bien ! (il sortit en claquant la porte).

A ce moment précis, Link eut une idée.

Link : Tenez-vous bien, on va le coincer.
Zelda : Mais... comment va-t-on faire ?
Link : C'est bien simple : bzz... bzz... bzz.

Au moment précis où Galdael passa devant Link...

Galdael : Attends... hééééééép !
Link : Salut, grand frère !
Galdael : Ah, c'est toi ! Que veux-tu ?
Link : Te rendre la liberté. Vas-y Zelda !
Galdael : Que... tu...

Au même moment, Zelda l'aspergea avec l'antidote de l'Arbre Mojo. L'effet fut immédiat : Galdael s'évanouit et tomba par terre. Peu de temps après, il se réveilla, un peu sonné.

Galdael : Que... que s'est-il passé ?
Link : Re-bienvenue parmi nous, grand frère.
Galdael : Frère ?
Link : Tu ne te souviens pas ?
Galdael : Attends... ce diabolique esprit... il m'avait ensorcelé... tu es Link, c'est ça ?
Link : Exact.
Galdael (se tournant vers Zelda) : Vous, vous êtes la petite Zelda, je présume ? Enchanté de faire votre connaissance.
Zelda : Petite... c'est beaucoup dire... je suis plus grande en vérité...

Le demi-frère de Link se tourna vers Guilo.

Galdael : Vous êtes ?
Guilo : Je me nomme Guilo Brandet. Ravi de vous (re)connaître à nouveau.
Galdael : Tout le plaisir est pour moi.
Zelda : Excusez-moi de couper court à votre conversation, mais où pourrions-nous trouver cet Esprit ?
Galdael : Derrière cette porte, si ma mémoire est bonne. C'était la salle du Trône du Royaume Fantastique.
Zelda : Merci. Tu veux nous accompagner ?
Galdael : Non, merci. J'ai déjà eu suffisamment d'ennuis avec lui.

Link, Zelda et Guilo passèrent donc la lourde porte de bois et d'acier pour se retrouver dans la salle du Trône. Dès que le trio fut entré, la porte se referma aussitôt derrière eux. A première vue il semblait n'y avoir personne.

Guilo : Dis, tu es sûr qu'il est ici ? Ça sent la farce...

Soudain une grosse voix se fit entendre.

La voix : Tiens, tiens, de la visite. C'est drôle, je vous attendais.

Le trio se retourna pour faire face à la chose la plus étrange qu'ils aient jamais vue.

JP : Maintenant, les vrais ennuis commencent...

Chapitre 22 : Réponses au mystère   up

Devant le trio que nous connaissons bien se tenait une forme noire qui ressemblait vaguement à un visage surmonté d'une couronne d'or. De chaque côté se tenaient deux mains, noires elles aussi.

L'esprit : Maintenant, je vous ai enfin devant moi... pour vous tuer.
Link : Tu te crois malin peut-être ? Qui es-tu d'abord ?
L'esprit : Les questions, c'est moi qui les pose ici, vu ?
Link : Ha ! J'ai peur !
JP (murmurant): Te montre pas trop brave, tu ne sais pas de quoi il est capable.
Link : Je sais très bien ce que j'ai à faire.
L'esprit : Dites, vous pourriez régler ça plus tard ? JP, j'aurais des suggestions pour la suite.
JP : Tu me montreras ça plus tard. Pour l'instant, contente-toi de suivre l'histoire.
L'esprit (soupirant) : Bon, d'accord. (Il reprend son rôle) J'aurais pu vous tuer il y a bien longtemps, mais j'ai préféré attendre pour vous occire moi-même.
Zelda : C'est donc toi l'esprit du mal qui as transformé ce monde de rêves en un cauchemar surréaliste !
L'esprit : Hé oui ! Mais, je vais être bon prince et me présenter : mon nom est Hargadio et j'étais l'ancien intendant du Roi de Fantastika.
Guilo (abasourdi) : Q... U... O... I !?! C'est toi qui assistais le Roi ?
Hargadio : Oui, et dire que ce sale c*** me faisait pleinement confiance.
Guilo : Comment a-t-il pu faire confiance à un dégénéré de ton espèce ? Tu n'es même pas un homme, d'abord !

Hargadio fut irrité par l'insulte de Guilo et l'envoya avec force contre un mur. Celui-ci se retrouva par terre, mais il réussit à se relever.

Hargadio (vexé) : Ça t'apprendra ! Bon, où en étais-je ? Ah, oui ! Je n'ai pas toujours eu cette forme. J'ai déjà été un Hylien, comme vous.

Sur ce, il prononça une formule et commença à rétrécir... jusqu'à avoir à peu près la taille de Guilo, mais un peu plus grand. Il avait l'apparence d'un Hylien dans la quarantaine, mais avait des cheveux gris. Il portait une longue tunique bleue ainsi qu'une cape rouge. Sur sa tête était placée la couronne royale et dans sa main droite, il tenait un bâton qui se terminait par un petit losange noir.

Hargadio : Voici à quoi je ressemblais, dans le temps... comme je vous l'ai dit, j'avais prêté serment au Roi car son autre intendant avait disparu mystérieusement... par ma faute et j'en suis très heureux. J'ai alors joué le jeu du "bon serviteur", bien que cela ne me plaisait guère. Ce que ce vieux fou ignorait, c'est que j'étais un des disciples de Ganon.
Link : QUOI !?! Mais je croyais qu'ils avaient tous été éliminés !
Hargadio : Tu CROYAIS... mais la plupart sont morts parce qu'ils ne savaient pas comment bien utiliser leurs pouvoirs. Seuls moi, le grand Ganondorf et Aganhim savions comment se servir véritablement de nos immenses pouvoirs. Pendant des années, nous avions fait régner la terreur sur les anciennes contrées. Même si Ganondorf possédait les plus grands pouvoirs, car Ganon lui avait légué tout ce qui lui restait, le rendant immortel dans l'âge, nous avons décidé, Aganhim et moi, de nous unir avec lui pour former le trio des "3 Ombres". Bien sûr, tout cela s'est passé il y a des lustres, bien avant que vous ne soyez au monde. Il y a 150 ans, Ganondorf a voulu envahir le Royaume d'Hyrule, il jeta une terrible épidémie sur le pays et envoya Aganhim pour "régler les choses". Aussitôt, Aganhim se mit à l'oeuvre et alors qu'il avait presque réussi, ton ancêtre (il désigna Link) est venu tout gâcher et il l'a tué. Ganondorf n'a jamais digéré cet échec et moi non plus. Nous décidâmes de tenter notre revanche, mais cette fois, le monde entier paierait. Ganondorf connaissait l'existence du Royaume de Fantastika ainsi que ses grands pouvoirs cachés, pour l'avoir remarqué par hasard dans de vieux documents. Nous imaginâmes alors un plan pour conquérir les deux Royaumes et par la suite, le monde. Ganondorf m'envoya en Fantastika afin d'en prendre le contrôle et lui s'occupait d'Hyrule. Vous connaissez la suite... Dire que ça aurait pu réussir si vous ne vous en étiez pas mêlés ! Vous paierez de vos vies pour cet échec ! Je vengerai mes compagnons et ferai la conquête du monde pour eux grâce aux pouvoirs dont je suis investi !
Link : Ne crois pas si bien dire ! Tant que Zelda et moi serons présents, le mal ne pourra subir que des échecs ! Mets-toi ça dans la tête une bonne fois pour toutes !
Hargadio : J'en ai assez !!! Prépare-toi à mourir !

Furieux, Hargadio lança à Link un terrifiant rayon noir, mais Guilo plongea en avant pour sauver son ami.

Link : NOOOOOOOOOOOOOOON !!!
Zelda : GUILO !!!

Guilo s'effondra par terre, il avait reçu le rayon mortel de plein fouet.

Link (affolé) : Guilo, dis quelque chose ! Je t'en prie, parle-moi !
Guilo (faiblement) : Promets-moi... de protéger... mon pays... et... de le débarrasser...

Il ne put terminer sa phrase et ferma les yeux, pour toujours. Link s'effondra en larmes. Il venait de perdre un précieux allié en ce monde. Zelda s'approcha de lui pour le consoler.

Zelda (tristement) : Je suis désolée... mais je ne peux rien faire...

Les larmes de Link se changèrent soudain en grognements de colère. Il se retourna brusquement et fixa Hargadio les yeux pleins de haine.

Link (en serrant les dents) : Tu as tué mon ami... ainsi que son peuple... tu as complètement détruit un Royaume paisible simplement pour assouvir ta vengeance... (il laissa sa colère éclater) TU VAS PAYER POUR CE QUE TU AS OSE FAIRE !!!

De ces mots, son corps se mit à briller d'une couleur verte et il déclencha un pouvoir semblable à celui que Zelda avait utilisé dans le Temple de l'Histoire sur celui qui était à présent son ennemi juré. Hargadio n'eut pas le temps d'esquiver le coup et se retrouva plaqué sur le mur avec une telle violence qu'il en perdit connaissance... pendant quelques secondes. Il se releva avec l'aide de son bâton et fixa Link avec un regard foudroyant.

Hargadio (en colère, mais la respiration saccadée) : Maintenant... ça suffit... tu m'as assez insulté comme ça... de toute façon... que tu te battes... ou que tu t'enfuies... tu mourras de toute façon...
Link : Je n'ai pas l'intention de m'enfuir... OH QUE NON !!! Je ne te laisserai pas continuer tes ravages... tu en as déjà trop fait.
Hargadio (toujours en colère) : Alors... PREPARE-TOI A TE BATTRE !!!

Chapitre 23 : L'ultime combat   up

Link dégaina son épée de Légende, prêt à se battre. Hargadio, lui, se plaça au centre de la pièce et se positionna en offensive.

Hargadio : Je vais me battre sous ma forme hylienne, de cette façon ma victoire sera plus humiliante pour toi. Mais tu peux toujours te retirer.
Link : Si tu penses que ça va m'arrêter... EN GARDE !
JP : Attention, ça commence. Préparez votre pop-corn !

Ils se placèrent en position de combat et aussitôt, Hargadio lança une boule d'énergie sur Link que celui-ci renvoya. Hargadio l'évita de justesse et la boule s'écrasa dans le mur, faisant un grand trou d'où on pouvait voir ce qui se passait à l'extérieur. Un gros orage se préparait. Le ciel, devenu soudainement d'un noir d'encre, allait décharger une grosse colère au-dessus du château. Hargadio regarda étonné la lame tranchante que Link tenait à la main. Il s'agissait bien de l'Epée de Légende, l'épée créée par Farore et Nayru.

Hargadio : Ainsi donc, voilà cette fameuse épée de Légende, celle qui a terrassé mon compagnon.
Link : Exact, et ce sera celle-là même qui va te vaincre aussi.
Hargadio : Vraiment ? Tu es peut-être doué pour quelqu'un de ton âge, mais je ne crois pas qu'un enfant puisse me résister ne fusse que deux secondes.
Link : Tu oublies une chose : je n'ai pas mon apparence normale !
Hargadio : Exactement, et c'est pourquoi je suis fier d'avoir jeté ce sortilège sur la porte. Etant donné que tous ceux qui entrent sont des enfants, il serait facile pour moi de les éliminer. Mais toi, tu as réussi à traverser tous mes pièges et à parvenir jusqu'ici. Bel exploit, mais qui va s'arrêter là par ta mort et celle de la princesse. Tu ne peux absolument rien contre moi !
Link : Ce n'est pas ce que je crois. Tant que Zelda et moi serons là, le Mal ne pourra que sortir vaincu de ses combats !
Hargadio : Alors je vais t'éliminer !

A ce moment, une marque apparut sur la couronne d'Hargadio. Il s'agissait d'un triangle inversé, noir.

Link : Qu'est-ce que...
Hargadio : Tu vois ? Cette marque symbolise notre alliance, entre moi, Ganondorf et Aganhim. C'est la Triforce inversée. Elle me procure d'intenses pouvoirs et me permet de me transformer en esprit. Avec cette marque, je vais te réduire en poussière !
Zelda : Tu es peut-être fort avec cette marque, mais les Déesses restent les plus puissantes ! Tu te crois fort simplement parce que tu détiens les pouvoirs du Mal. Mais sache que la force de l'Union demeura en permanence et tu ne pourras...

Mais elle ne put terminer sa phrase car Hargadio lui envoya une puissante boule d'énergie noire et elle tomba inconsciente.

Hargadio : Voilà qui devrait la faire taire pour un moment. Bon, où en étions-nous ?
Link : On se préparait à combattre.
Hargadio : Ah oui, merci, c'est gentil... mais qu'est-ce que je dis, moi ?
Link se roulait déjà par terre, ayant éclaté de rire.
Hargadio (en colère) : HE HO ! ÇA SUFFIT !
Link : Bon allez... hi hi hi... on reprend.
JP : Petit moment de détente.
Hargadio et Link : ON EN A PAS BESOIN !!!

Link et Hargadio foncèrent l'un vers l'autre, puis dans un grand cliquetis sonore, l'Epée du héros du temps et le Bâton des Ténèbres du dernier des "3 Ombres" se heurtèrent. Commença alors une lutte sans merci. Les coups cinglaient en tout sens. L'Epée de Légende flamboyait à chaque mouvement, et Link la maniait avec une si grande rapidité que la traînée de flamme qu'elle laissait restait visible longtemps. Le bâton produisait des boules et des rayons aussi terrifiants les uns que les autres. C'était vraiment beau à voir.

Chaque assaut pouvait être fatal à l'un comme à l'autre. A chacune de ces attaques, Link émettait un cri de courage et de résistance, tandis qu'Hargadio faisait des râles terrifiants. Les éclairs dans le ciel redoublaient de luminosité tandis que les armes s'entrechoquaient et que toutes sortes de bruits résonnaient dans l'immensité des ténèbres. Link ne reculait jamais face aux assauts du seigneur ténébreux. Parfois, il faisait une glissade pour mieux revenir à l'attaque. Il faisait en sorte que son épée flamboyante tranche l'air aussi vite que possible tout en la maniant avec une précision et une souplesse sans pareille. Hargadio, lui, avait une puissance inégalable, et la plupart de ses attaques repoussaient légèrement Link.
Les bruits se firent plus fort, les attaques plus dangereuses. Le jeune guerrier fit un saut périlleux arrière pour esquiver la boule d'énergie, puis il revint à la charge mais l'homme fit un petit saut de côté. Alors, le petit Hylien prépara une attaque cyclone tout en continuant d'éviter les assauts puissants des pouvoirs du Bâton des Ténèbres. Enfin, il lâcha son attaque, mais malgré la longue portée des flammes coupantes, Hargadio s'en sortit. Il sauta derrière Link et avant que ce dernier ait pu se retourner, il lui donna un coup redoutable. Cette fois, Link fut profondément coupé à la hanche. Il tomba à genoux au sol en gémissant et en posant sa main sur sa blessure. Le ciel fut transpercé d'un nouvel éclair.

Zelda : Link non !
Hargadio : Ha ha ha, tu n'es pas de taille face à moi ! Tu es vaincu !
Link (les dents serrées) : Pas question... !
Hargadio : Regarde la vérité en face ! Depuis le début, toi et Zelda vous ne pouviez rien contre ma puissance ! Tous vos efforts, toutes vos souffrances ont été vains !
Link (le regardant courageusement) : Non ... tu vas perdre ... La puissance de l'Union est plus forte que celle des Ténèbres !
Hargadio : Tu es en train de prouver le contraire !
Link : Tu es peut-être aussi puissant que Ganondorf, mais je l'ai vaincu malgré tout et je ferai de même avec toi.

Hargadio s'avança en courant vers Link, sauta en l'air et abattit son Bâton sur le jeune héros qui bloqua l'attaque en mettant son épée à l'horizontale. Mais la force du seigneur ténébreux le fit tomber sur le dos. Il gémit en résistant de toutes ses forces à la puissance du grand Hylien. Puis il roula sur le côté, et frappa l'arme rivale dans une étincelle rouge. Les deux ennemis se relevèrent, leurs armes toujours liées. Puis Hargadio frappa de nouveau Link qui maintint son épée en position de défense. Un autre coup retentit ainsi, puis un autre ... Le Kokiri d'adoption reculait face à la puissance redoutable de son rival. Sa blessure le faisait beaucoup souffrir et l'affaiblissait énormément. Il essaya de repasser à l'offensive avec un vigoureux coup d'épée mais Hargadio le contra aisément et contre-attaqua en repoussant Link davantage. Ce dernier respirait de plus en plus fort et sentit ses forces décliner de plus en plus... Il serrait les dents et gémissait courageusement.

C'est alors que Zelda serra les poings très fort, et par une magie incroyable, elle parvint à faire apparaître un lien doré entre sa main et celle du héros. Elle pensait à ce moment si fort à Link, qu'elle avait réussi à créer un lien entre eux deux, par la simple force de l'esprit !

Deux spirales bleue et verte, les âmes des déesses, s'enroulèrent autour de la lame légendaire de Link. Ce dernier ressentit au fond de son coeur la protection de Din, Farore et Nayru. La princesse, grâce au lien, guérit immédiatement sa blessure à la hanche et son épée était devenue de la couleur de l'or, mais en plus orangé. Le petit Hylien eut assez de force pour repousser Hargadio, puis il assena un nouveau coup d'épée que le Bâton des Ténèbres contra une fois de plus dans un grand éclat. Puis Link regarda Zelda. Pendant deux secondes qui passèrent au ralenti, le jeune guerrier entendit au fond de son esprit...

Zelda (voix très lointaine) : Je suis avec toi ... et Farore, Nayru et Din aussi ...

Alors il regarda de nouveau le seigneur ténébreux, avec des yeux reflétant un courage sans limites. Il donna un ferme coup d'épée, qu'il enchaîna avec un autre, puis encore un, avec une incroyable rapidité. Hargadio était en posture de défense et semblait impressionné. Puis, dans une dernière explosion de flammes dévastatrices, l'Epée de Légende s'abattit de toutes ses forces sur le bâton, procurant dans l'immensité un flash éclatant. Le grand Hylien recula. Il y eut alors un grand silence. Puis une partie du bâton, celle avec le losange, tomba sur le sol.

Le Bâton des Ténèbres était fendu en deux !!! Hargadio tenait en main l'autre partie de son arme, qu'il laissa tomber au sol. Il eut un hurlement de fureur qui résonna dans l'infini. Puis les yeux brûlant de haine, il lança une boule de magie noire sur Link qui la renvoya directement sur lui avec son épée. Le seigneur ténébreux tomba à terre. Link voulut alors lui donner le coup de grâce mais le sombre guerrier se releva au dernier instant. Celui-ci fit trébucher le jeune héros d'un croche-pied surprise, ce qui lui fit perdre l'Epée de Légende. Hargadio tenta de s'en emparer mais se brûla la main en tentant d'y toucher.

Link : Tu ne le savais pas ? Seul celui qui retire l'Epée de son socle peut y toucher !
Hargadio : Epée ou pas, tu vas mourir...

Il se rua sur Link et commença alors une bataille aux poings qui généra un énorme nuage de poussière. Zelda observait la triste scène dans l'attente d'un vainqueur. Soudain, un râle terrifiant survint, suivi d'un silence, long et lourd. Zelda espérait pour Link...

Chapitre 24 : La paix à Fantastika   up

Lorsque le nuage se dissipa, Link regardait Hargadio. Dans le corps du dernier des "3 Ombres" était enfoncée l'Epée de Légende. Zelda poussa un cri de joie.

Hargadio (la respiration saccadée) : Je... je ne... le crois pas... tu as... réussi... à me... vaincre...?
Link : Hé oui ! Je te l'avais pourtant dit que tu ne pourrais rien même si je suis un enfant. Moi et Zelda unis, tu es faible.

De ces mots, il retira l'épée du corps d'Hargadio qui se mit à chanceler en poussant un cri de douleur.

Hargadio : Je te... déteste... TU VAS MOURIR !!!

Il sortit un poignard et, dans un dernier élan, il voulut se jeter sur Link mais quelque chose l'en empêcha. Une lumière bleue qui provenait du trou dans le plafond. Hargadio regarda et s'aperçut avec horreur que le sort qui emprisonnait le cristal de Turquoise s'effritait et le cristal le perçait de sa lumière. Dans le halo de lumière, Hargadio hurlait de douleur, car il ne supportait pas ce rayon. Puis, son corps se désintégra sous les yeux de Link et Zelda. Bientôt, de celui qui avait fait régner le mal et la terreur depuis longtemps à Fantastika, il ne resta plus qu'un tas de cendres noires. Tout à coup, le Château Maléfique se mit à trembler.

Zelda : Link, sortons vite d'ici, tout va exploser !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Après avoir passé les différentes salles l'une après l'autre, nos amis se retrouvèrent finalement dehors. La pluie tombait toujours avec autant de force, les éclairs zébraient de plus en plus le ciel noir et le tonnerre grondait de plus en plus fort. Link et Zelda se retrouvèrent dans la ville et voulurent se diriger vers la plaine dévastée. Mais il furent bloqués par l'écrasement des ruines.

Zelda : On a nulle part où aller ! La terre au complet tremble !
Link : On a plus qu'à faire nos prières...

Mais soudain, une voix qui leur était familière retentit.

La voix : HE ! PAR ICI ! VENEZ VITE !

Nos héros accoururent vers la voix et aperçurent la personne à qui elle appartenait.

Link : Galdael ! Que fais-tu ici ?
Galdael : Je vous ai vus sortir du château et dès que j'ai senti la terre trembler, j'ai su qu'Hargadio était mort. Il y a une trappe ici (il la montra). Vous serez en sécurité.
Link : Mais... et toi ?
Galdael : J'ai des choses à régler. Heureux de t'avoir connu, petit frère. Peut-être qu'on se reverra, sinon, adieu. Prends bien soin de la princesse !

Il disparut ensuite parmi les ruines.
Link (se parlant) : Bonne chance... toi aussi.

Pendant de longues minutes, nos amis restèrent tapis dans l'abri, en attendant que le tremblement de terre cesse. Puis, tout se calma soudain. Link, prudemment, ouvrit la trappe et sortit. Zelda le suivit juste derrière.

Zelda : Tu crois que c'est terminé ?
Link : Je ne sais pas... peut-être...

Ils regardèrent autour d'eux. Tout semblait si calme et si désolé. Le ciel, toujours noir, s'était calmé. Seulement, quelque chose attira le regard de Link. Le cristal... son enveloppe noire était percée de rayons lumineux. Son éclat... mais Zelda tira Link de sa rêverie.

Zelda : Link... je crois que nous devrions nous...

Mais la jeune princesse n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une formidable explosion se fit entendre. Link eut juste le temps de se mettre devant Zelda pour la protéger des éclats. Il se fit blesser au dos par un morceau de l'enveloppe noire. Bientôt, le calme reprit le dessus et les deux enfants se retournèrent. L'Hylienne remarqua la blessure de Link et sans même lui demander, elle appliqua son pouvoir de guérison. Le guerrier gémit un peu, mais plus par surprise que par la douleur.

Link : Merci... ça va m'épargner des souffrances inutiles.
Zelda : Je suis là pour ça.

Puis une brillante lueur attira leur attention. Ce qu'ils purent voir leur enleva une exclamation de joie et d'étonnement. Le cristal s'était débarrassé de son enveloppe et brillait intensément d'une couleur turquoise. Sa lumière éclairait la scène ainsi que le paysage sombre des alentours. Puis, il se passa une chose étrange : le cristal émit un puissant rayon en direction du ciel et celui-ci commença à tournoyer. Link cherchait à comprendre, mais Zelda avait saisi : la turquoise aspirait tout le Mal que contenait le pays et, peu à peu, il restaurait le Bien. Il y eut un flash aveuglant et lorsque Link rouvrit les yeux, il en pleura presque. Le ciel noir et sombre avait laissé sa place à un ciel bleu mauve, avec le soleil qui se couchait en arrière-plan. Autour d'eux, les bâtiments d'une nouvelle ville les dominaient. Ils coururent jusqu'à la plaine et contemplèrent le nouveau paysage qui s'offrait à eux : les arbres verts et hauts, la forêt belle et sereine et, au loin, le Pic Noir qui avait retrouvé sa neige au sommet, sa végétation à la base et son nuage blanc, signe de paix et de calme. Il n'y avait plus aucun doute : tout était redevenu normal.

Zelda (émerveillée) : Link... on a réussi ! On a sauvé le Royaume Fantastique !
Link : J'en suis heureux...
Zelda : Grâce à nous, ce pays connaîtra à nouveau la paix et la prospérité.

Et au loin, ils entendirent des cris de joie. Les habitants revenaient dans la capitale. Ils les soulevèrent et les emmenèrent en direction du château.

Chapitre 25 : Mandragor et le Roi   up

Les habitants déposèrent nos amis dans la salle du trône. Link s'aperçut bien vite qu'il était vide. Le chef des habitants expliqua alors la situation aux enfants.

Le chef : Mes amis, je tiens avant tout à vous remercier du fond du coeur pour l'effort dont vous avez fait preuve afin de sauver notre royaume. Pour cela, vous en serez grandement récompensés. Mais, malgré vos efforts, notre bien-aimé roi ainsi que Mandragor sont toujours portés disparus et je crains que vous ne puissiez rien faire pour les ramener.
Link : Savez-vous quelque chose sur eux ?
Le chef : Non. Mais je voudrais vous montrer un objet particulier que nous avons trouvé après leur disparition. Venez.

Le chef, quelques hommes ainsi que Link et Zelda, descendirent au sous-sol. Ensuite, le grand homme s'arrêta devant un mur, sortit un bijou de sa poche et le plaça dans une cavité. Aussitôt, une porte s'ouvrit et les enfants purent contempler la plus magnifique chose qu'ils aient jamais vue : des richesses à ne plus finir, des trésors d'une valeur incroyable, des inestimables objets bref, la plus formidable collection.

Zelda : ... c'est... c'est merveilleux !
Link : Voilà pourquoi ce royaume était tant vanté !
Le chef : Impressionnant, non ? Venez, c'est par-là.

Il les emmena au centre de la salle, devant une colonne sur laquelle semblait être déposée une bague. Elle était en or, mais semblait sale et abîmée. Sur le frontal, noir, une lettre était inscrite : il s'agissait d'un M.

Le chef : Voici la bague que portait Mandragor avant sa disparition. La lettre symbolise son nom. Cette bague semble porter une légende, car lorsque nous l'avons trouvée, elle était fumante et noircie. Il paraît qu'il existe un moyen de le ramener, mais une seule personne en ce monde possède les pouvoirs pour ce faire. De plus, cette personne a un lien de parenté avec Mandragor. Vous pouvez toujours essayer, si le coeur vous en dit.

Link mit donc la bague à son doigt, mais ne sentit absolument rien... Il la passa donc à Zelda. Lorsque la jeune princesse la mit, elle sentit quelque chose de bizarre. Soudain, une lumière blanche jaillit puis, dans un vortex qui s'ouvrait, une forme commença à se dessiner. Ça ressemblait à une silhouette qui prit des contours plus détaillés. Finalement, ce qui n'était qu'une simple forme floue avait maintenant l'air d'un homme à la carrure imposante. Le chef et ses hommes s'agenouillèrent aussitôt.

Le chef : Mandragor... vous êtes revenu.
Mandragor : Grâce... à ma chère nièce.
Link : Votre NIÈCE !?!
Mandragor : Tu es Link, n'est-ce pas ? Eh bien oui, cela peut te sembler étonnant, mais Zelda est bien ma nièce. Vois-tu, en fait, Mandragor n'est pas mon véritable nom. Je m'appelle en vérité, Mandrag Nohansen, frère du Roi d'Hyrule et dernier représentant de l'Alliance Blanche, qui vainquit autrefois les périls d'Aganhim et ses suites. Ton grand-père et ton père, Link, en ont fait partie.

Mandrag sortit alors un objet de sa poche et le tendit au jeune guerrier. C'était une autre bague. Elle était en tout point pareil sauf la lettre qui l'ornait. Il s'agissait cette fois d'un D.

Link : Que signifie ce D ?
Mandrag : C'était le prénom de ton père, Drag. Les bagues de l'Alliance sont notre union. Chacun de nous en avait une. Nous étions douze, au début. Maintenant, il ne reste plus que moi.
Link : Mais comment avez-vous survécu ? Cette guerre s'est déroulée il y a plus de 250 ans !
Mandrag : Je suis l'un des derniers elfes qui existent en ce monde. Je suis immortel dans l'âge.
Zelda : Excuse-moi, Link, j'aurais dû te parler de tout ça plus tôt.
Link : Ne t'excuse pas, je ne t'accuse de rien. (Il l'embrassa sur la joue)
Mandrag : Je tiens à vous remercier de m'avoir libéré de ce sort maléfique duquel j'étais prisonnier depuis des années.
Zelda : Saurais-tu quelque chose du Roi ?
Mandrag : Malheureusement, je ne sais rien. J'ai été piégé avant que le Roi disparaisse. Je n'ai donc aucune idée de ce qui a pu lui arriver.

A ce moment, un des hommes qui était resté en haut les rejoignit.

L'homme : Monsieur ! Nous avons trouvé un corps inanimé dans la Grande Salle, et... il avait sur lui... le Sabre Blanc !
Link : Oh non, Guilo...
Mandrag : Venez ! Montons !

Le groupe se rendit dans la Grande Salle où le corps de Guilo reposait depuis qu'il s'était fait frapper par le rayon mortel d'Hargadio.

Mandrag : Zelda, tu connaissais cet homme ?
Zelda : Oui, il s'appelle Guilo Brandet. C'était le veilleur de nuit d'un village dans l'est. Nous l'avons rencontré peu après notre arrivée.
Mandrag : Je vais te montrer quelque chose. Regarde.

Le guerrier souleva le corps inanimé et prononça des paroles incompréhensibles et quelques instants plus tard, le ventre se remit à se soulever et à s'abaisser normalement, signe de respiration et de vie. Link écarquilla les yeux d'étonnement et de bonheur.

Link : Com... comment avez-vous fait cela ? Il était mort !
Mandrag : Désolé de te contredire, mais il ne l'a jamais été. Il a simplement sombré dans un état de conscience profond.
Link : Mais... c'est impossible !
Mandrag : Oh que si, Link. Vois-tu, cet homme, que tu appelles Guilo, n'est pas celui que tu penses. Cet homme possède une grande force vitale. Il est plus qu'un simple veilleur de nuit d'un village, c'est un personnage très important de Fantastika.
Link : Vous voulez dire que...
Mandrag : Tu as compris, n'est-ce pas ? Ce nom, Guilo Brandet, dans les anciennes langues, signifie "Lumière Dominante". Cet homme, tu l'as côtoyé pendant longtemps sans même savoir qui c'était réellement. Cet homme, qui t'a servi de guide pour traverser le pays, n'est nul autre que le grand Roi, Markastor 2e, fils de Markastor 1er, qui combattit autrefois glorieusement et qui mourut de la main ténébreuse du terrible esprit, dont je ne prononcerai pas le nom.

Chapitre 26 : Des adieux déchirants   up

Pendant les jours qui suivirent, Link et Zelda firent connaissance avec le Roi, explorèrent les environs de la Capitale et, bien sûr, prirent un grand moment de détente bien mérité. Toutefois, au fil des jours, le héros du temps devenait de plus en plus nostalgique. Il pensait souvent à sa contrée natale, Hyrule, où il n'avait pas mis les pieds depuis bientôt un an. Un jour, alors qu'il se trouvait dans le salon du Château Fantastique, la jeune princesse vint le voir pour discuter un peu.

Zelda : Je sais à quoi tu penses.
Link : Ça fait longtemps qu'on y est pas retourné. Il serait peut-être temps...
Zelda : Je dois t'avouer que je m'ennuie, moi aussi.
Link : Ce soir, on va informer Mandrag et le Roi.
Zelda : D'accord. On décidera ensuite quand nous partirons.
Link : Le plus tôt sera le mieux.
Zelda : N'oublions pas les chevaux.
Link : Ils sont déjà là-bas.
Zelda : Comment ça ? Qu'est-ce que tu as fait ?
Link : Avec Mandrag, on les a renvoyés à Hyrule avec la chanson que nous avions utilisée mais inversée, cette fois.
Zelda : Mais on ne va tout de même pas rentrer à pied ?!
Link : Mandrag m'a dit qu'il s'arrangerait avec le Roi, le moment venu.
Mandrag : On parle de moi ?

Les deux jeunes Hyliens se retournèrent en sursaut.

Link : Tu nous as fait peur !
Mandrag : Désolé. J'ai involontairement entendu une partie de votre conversation. Etes-vous sûrs de vouloir retourner maintenant ?
Zelda : Ecoute, ça fait presque un an qu'on a pas mis les pieds à Hyrule. Après tout, c'est là qu'on habite, non ?
Mandrag : Ecoutez, j'ai discuté avec le Roi de votre départ éventuel et je vais vous accompagner. Ça fait des années que je ne suis pas venu dans mon pays natal et je vous avoue qu'il me manque. Je tiens à vous dire que demain, le Roi désire que nous l'accompagnions au village qui se trouve près de la porte d'où vous êtes venus. Ce sera peut-être le moment...
Link : On verra ce soir.

Le soir venu Link, Zelda et Mandrag dînèrent en privé avec Markastor 2e, histoire de clarifier certaines choses... Pendant le dîner, Link fut le premier à ouvrir la bouche.

Link : Ecoutez, votre Altesse, je tiens encore une fois à vous remercier de la généreuse hospitalité que vous nous offrez, à Zelda et moi, depuis que vous avez repris le contrôle de votre royaume.
Markastor 2e : Sois-en remercié, mon cher Link.
Link : Cependant, bien que votre pays soit un des plus intéressants que j'ai visités jusqu'à maintenant, Zelda et moi souhaiterions retourner à Hyrule.
Markastor 2e : Ah, bon. Mandrag m'avait parlé de cette éventualité. Bien que cela m'attriste, je ne peux pas vous empêcher de me quitter. On fera une petite cérémonie au village pour vous remercier de vos services et après vous serez libres de partir, vous deux et Mandrag.
Zelda : Je ne peux que vous remercier de ce que vous avez fait avec nous... Guilo.
Markastor 2e : Mais je te remercie, Zelda.
Mandrag : Bon, c'est réglé. Dès demain, on pourra retourner chez nous.

Après avoir mangé, le trio monta se coucher car tous se sentaient fatigués. Pendant que tout le monde dormait, JP restait devant la fenêtre, nostalgique lui aussi.

JP : Hyrule... ça va leur faire du bien. Mais moi... c'est le Québec qui me manque. Ça fait longtemps que je veux y retourner... mais en tout cas, on va rentrer...

Le lendemain, Markastor 2e, le trio que nous connaissons bien et quelques gardes se dirigèrent vers le village où le roi avait séjourné quelques temps sous le nom de Guilo Brandet. Une fois arrivés, les habitants les accueillirent sous des tonnerres d'applaudissements. Tous se réunirent à la place du village où le roi prononça son discours.

Markastor 2e : Je vous remercie d'être tous venus. Nous sommes ici pour honorer deux jeunes gens dont les actes qu'ils ont accomplis nous ont permis de recommencer à vivre normalement. Je vous parle bien sûr de ce jeune garçon, qui a terrassé ce maudit esprit, je vous présente : Link.

Le jeune guerrier fut accueilli sous des tremblements de terre d'applaudissements. Il monta sur l'estrade où il prononça quelques mots de remerciement. Markastor fit le même discours pour annoncer Zelda qui fut, elle aussi, accueillie sous des applaudissements à tout rompre. La jeune fille fit la même chose que Link et peu après, un somptueux dîner fut servi. Durant ce fabuleux repas, le Roi s'adressa à nos deux amis.

Markastor 2e : Sitôt le dîner terminé, nous vous accompagnerons vers la porte afin que vous puissiez rentrer chez vous.
Link : Que voulez-vous dire par "nous" ?
Markastor 2e : Oh, c'est vrai, vous n'étiez pas au courant... tout le village vous accompagnera pour votre départ.
Zelda : Comment ça ? Qui les a mis au courant ?
Mandrag : Moi.

Dans les minutes qui suivirent le dîner, tout le village se déplaça vers l'est, vers la porte temporelle. Une fois arrivés, Markastor les remercia une dernière fois. Ensuite, Zelda sortit son ocarina et joua le Chant du Temps Inversé. Presque aussitôt, une ligne jaune apparut. Elle s'élargit pour laisser place à l'image du lac Hylia.

Link : Le lac Hylia...
Zelda : Un endroit qu'on avait pas vu depuis longtemps...
Mandrag : Que de souvenirs...

Après d'ultimes adieux, Mandrag et Zelda franchirent la porte. Link s'apprêtait à les suivre mais Markastor le retint et lui remit une enveloppe en lui faisant promettre de ne l'ouvrir qu'après avoir franchi le passage. Un "au revoir" s'en suivit et le jeune Hylien franchit le portail.

Chapitre 27 : Camping au lac Hylia   up

Au lac Hylia, le soleil se couchait tranquillement et sereinement, donnant une couleur orangée au ciel. Sur l'île des deux piliers, le portail temporel apparut, laissant sortir Mandrag, Zelda et Link.

Link : Bienvenue à la maison !
Zelda : Ça fait du bien d'être de retour !
Mandrag : Whoua ! Ça a changé, par ici !
Zelda (en se regardant) : Hé ! J'ai retrouvé mon corps de jeune femme !
Link : Moi aussi !
Mandrag : Euh... tu n'es pas une femme...
Link : Je voulais dire que j'ai aussi retrouvé mon corps d'adulte.
Zelda : Une chance ! J'aurais pas envie que tu te sois transformé en femme !
Link : Je ne crois pas que ça va m'arriver un jour...
Zelda : Tant mieux !
Link : Au fait... où est JP ?

A ce moment précis, une détonation se fit entendre sur l'île de l'arbre mort. Lorsque le nuage créé par l'explosion se dissipa, le groupe aperçut le jeune auteur qui les regardait.

JP : Belles statues !
Le groupe : ...
JP : Ben quoi ? Vous me regardez avec la bouche grande ouverte, et les yeux exorbités...
Zelda : Com... comment as-tu réussi ça ?
JP : Secret professionnel. Alors vous venez ?
Link : On arrive !

En quelques minutes, tout le monde se retrouva sur l'île de l'arbre mort. S'engagea alors une longue discussion entre Mandrag et Zelda, car celui-ci voulait savoir ce qui s'était passé à Hyrule durant sa longue absence. Link lui, parlait avec JP au sujet du Québec (ah ce Link, tellement curieux...). Lorsque les bavardages se terminèrent, le soleil s'était déjà couché depuis une heure. Le groupe décida alors quoi faire pour la nuit.

JP : Si on campait ?
Zelda : Avec quoi ? On a même pas de tente !
JP : Tu me sous-estimes...

En un éclair, JP fit apparaître tout le nécessaire pour le camping aux abords du lac, près des épouvantails.

JP : On y va !
Le groupe : ... BIEN SUR !!!

Ils traversèrent les ponts, contournèrent le laboratoire et se retrouvèrent devant le terrain de camping. Il y avait là deux tentes, un petit feu de camp avec des chaises pour s'asseoir autour, une glacière avec de la nourriture froide à l'intérieur ainsi qu'un sac pour les victuailles sèches, un réchaud, des lampes-torches, une guitare et des bières... américaines.

Link : Absolument génial ! Mais, c'est quoi ces bières ?
JP : Elles viennent de chez nous. Goûtes-y, tu vas voir, elles sont bonnes.

Link ne se fit pas prier car il avait soif. Il prit une Molson Dry, y goûta, et la trouva excellente. Zelda prit une Kokanee et Mandrag une Labatt Bleue. Ensuite, ils s'installèrent autour du feu et pendant que JP chantait des chansons en s'accompagnant de la guitare, les autres chantaient avec lui en faisant cuire des guimauves et des saucisses sur le feu. JP déposa ensuite une grille sur le feu et y fit cuire un steak, qu'il partagea avec le reste du groupe. Quelques bières, quelques chansons et d'autres festivités du genre s'en suivirent jusqu'à tard dans la nuit, où tout le monde décida d'aller se coucher.

Le lendemain, Zelda et Link se réveillèrent de bonne heure. Ils regardèrent autour d'eux. Malgré leur petite fête d'hier soir, tout était propre. Les bouteilles vides étaient rangées dans un sac, le feu était éteint, la nourriture, rangée dans la glacière et plus aucun déchet.

Link : Malgré tout ce qu'on a fait hier, on a quand même eu le bon sens de ranger. Ça, c'est champion.
Zelda : Euh... Link... tu sais... à propos de la demande que tu m'as faite, j'espère qu'elle tient toujours...

En guise de réponse, Link la serra dans ses bras et l'embrassa longuement.

Link : Ça te va comme réponse ?
Zelda : Absolument, mon coeur.
Link : Dès que Mandrag sera réveillé, on prendra la route du Château.
JP : Alors, que pensez-vous de la petite fiesta d'hier soir ?

Link et Zelda sursautèrent.

Zelda : JP...? Tu étais là ?
JP : Certainement ! C'est moi qui écris, alors...
Zelda : C'est vrai, j'avais oublié.
JP : Mais ça, ce petit moment d'intimité ne venait pas de moi.

A ce moment précis, Mandrag se réveilla. Zelda et Link l'accueillirent et par la suite, se mirent à table. Après un petit déjeuner bien revigorant, JP remballa le matériel et tous se mirent en route pour le glorieux Château d'Hyrule, un endroit où ils n'avaient pas mis les pieds depuis longtemps, certains plus que d'autres...

Chapitre 28 : Un grand mariage   up

En chemin, Link se rappela soudain l'enveloppe que Markastor lui avait donnée ainsi que ses dernières paroles.

Markastor 2e (dans les pensées de Link) : Prends ceci avec toi. Cadeau d'adieu, en quelque sorte. Mais ne l'ouvre pas avant d'avoir franchi le passage.

Maintenant qu'il était dans Hyrule, Link pouvait l'ouvrir, cette enveloppe, ce qu'il fit immédiatement. Il y découvrit une lettre ainsi que trois petits cristaux.

Mon cher ami Link,

Voici un petit mot qui te réjouira un peu avec un petit cadeau en prime. Tu t'es sûrement rendu compte que trois cristaux se trouvaient dans l'enveloppe avec cette lettre. Ces cristaux sont faits de turquoise, donc pas besoin de te dire d'où ils proviennent. Lorsque tu le mettras au cou, il te protégera contre les malfaiteurs et t'apportera une vie plus longue que tu pensais. Il y en a un pour Zelda et l'autre pour JP. Mandrag n'en a pas besoin, il est immortel et il en a déjà reçu un. Voilà, tu sais tout. Je te souhaite une longue vie parsemée de bonheur et bonne chance pour ton mariage.

Mes meilleurs voeux !

Markastor II
Markastor II, Roi de Fantastika

Link eut une profonde nostalgie en pensant à Markastor. Mais il rangea vite ses sentiments car ils arrivaient au Château. Impa les accueillit avec un grand soulagement.

Impa : Enfin, vous êtes de retour ! Ça faisait longtemps que je vous avais vus ! Comment s'est passé votre voyage ?
Link : Bof, le train-train habituel : des monstres à combattre, un royaume à sauver...
Impa : Je vois... bon, avez-vous des projets pour l'avenir ?
Link : Non, pas grand-chose...
Zelda : Juste... se marier !!!
Impa : C'est... merveilleux ! (Elle versa une larme) Je vais organiser l'événement cet après-midi. Au fait, qui est l'homme qui vous accompagne ?
Mandrag : Je suis le frère du Roi et oncle de Zelda. Mon nom est Mandrag Nohansen.
Impa : Le... le grand... le grand héros de l'Ancien Hyrule ?! Mais... les livres... décrivent vos exploits... il y a plus de... 300 ans !!!
Mandrag : Je suis un elfe, donc je suis immortel dans l'âge. J'ai passé les générations les unes après les autres.
Impa : Très bien. Heureuse de faire votre connaissance. Bon, je vais faire les préparatifs.

Durant la fin de la matinée, Link et Zelda se promenèrent dans le parc du Château en se disant des mots doux. Puis, l'heure H arriva. Les amoureux se séparèrent pour s'habiller chacun de leur côté. L'Hylien choisit une belle tunique noire et y accrocha un oeillet rouge sur sa poitrine. La princesse choisit une superbe robe blanche scintillante avec de jolies fleurs sur le volant et un foulard bleu pâle qu'elle se passa autour du cou.

Vers les trois heures, les cloches sonnèrent. Tous les invités se levèrent et le prêtre prit la parole.

Le prêtre : Veuillez vous lever pour accueillir le fiancé.

Conduit par Impa, Link apparut en marchant dignement, sous des tonnerres d'applaudissements.

Le prêtre : Silence ! Maintenant, veuillez vous incliner pour accueillir la fiancée, notre belle princesse.

Conduite par Mandrag, Zelda entra, dignement elle aussi. Tout le monde se tut et s'inclina. Elle rejoignit Link devant le prêtre, suivie de la bouquetière et du garçon d'honneur qui remit les alliances à nos deux amis. Le héros du temps passa la bague autour du doigt de l'Hylienne qui fit de même.

Le prêtre : Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs, nous sommes réunis ici pour honorer la réunion de ces deux jeunes, Link et la princesse Zelda, dans les liens sacrés du mariage. Link, acceptez-vous de prendre Zelda ici présente pour votre épouse, de l'aimer, de la chérir jusqu'à la fin de vos jours ?
Link : Je le veux.
Le prêtre : Zelda, acceptez-vous de prendre Link ici présent pour votre époux, de l'aimer, de le chérir jusqu'à la fin de vos jours ?
Zelda : Je le veux.
Le prêtre : Bien. Si quelqu'un a une objection à faire, qu'il la fasse maintenant ou qu'il se taise à jamais. (Silence) Bien, par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.

Les deux nouveaux mariés sortirent de l'église sous les applaudissements à tout rompre. Ils embarquèrent dans le carrosse et se dirigèrent vers le soleil qui se couchait...

JP : Snif... c'est tellement beau... snif.

Chapitre 29 : Disparition et réapparition   up

En fait, le voyage du nouveau couple ne dura pas très longtemps car ils se rendaient au lac Hylia, histoire de passer une lune de miel tranquille. Mais voilà qu'une surprise les attendait. En effet, plusieurs habitants de Fantastika étaient présents près des épouvantails.

Markastor 2e : Tiens, de la grande visite !
Link : C'est plutôt à nous de dire ça ! Comment êtes-vous arrivés ?
Markastor 2e : C'est JP qui a eu l'idée. Au fait, tu le remercieras de ma part, car je ne l'ai pas encore vu ce soir.
Link : Tel que je le connais, il ne va pas tarder.
Zelda : Link, tu viens danser ?
Link : J'arrive chérie ! A plus tard, votre Altesse !
Markastor 2e : Oui, à plus tard...

Link passa ainsi une bonne partie de la soirée à danser avec Zelda, mais ne maquait pas, à l'occasion, de discuter avec le Roi. La fête se poursuivit jusqu'à très tard le soir. Puis, certaines personnes décidèrent de rentre à Fantastika car il était fort tard. Markastor fut le dernier à partir, mais avant, il entretint une petite discussion avec le guerrier.

Markastor 2e : Tu as ouvert l'enveloppe que je t'ai donnée ?
Link : Oui, et ne vous inquiétez pas, j'en ferai part aux autres, dès que possible.
Markastor 2e : C'est bizarre, je n'ai pas vu JP de la soirée.
Link : C'est vrai, moi non plus !
Zelda : Alors, personne n'a vu JP ? Je commence à m'inquiéter... d'habitude, il ne disparaît jamais très longtemps...
Link : S'il n'est pas revenu d'ici demain on lancera des recherches.
Markastor 2e : Bon, sur ce, je vous laisse. Bonne chance !

Il franchit le portail qui disparut derrière lui. Link et Zelda revinrent près du laboratoire en parlant de JP.

Zelda : J'espère qu'il va réapparaître bientôt...
Link : Sois tranquille, il va revenir... (dans ses pensées) : je l'espère.

Ils se couchèrent dans le carrosse, l'esprit tourmenté par cette disparition mystérieuse. Le lendemain, JP n'était toujours pas réapparu et les deux héros commençaient sérieusement à se faire du souci.

Zelda : C'est pas possible, il ne s'est pas encore montré ?
Link : Non, pas encore. Pourtant, j'ai cherché dans tous les coins du lac, rien.
Zelda : Il faudrait avertir les autorités compétentes.
Link : Tu as raison, je vais...

Mais il fut interrompu par des voix qui provenaient de derrière le labo. L'Hylien s'approcha prudemment et écouta.

Voix 1 : Ne parle pas si fort, quelqu'un va nous entendre.
Voix 2 : Bon, écoute, tu connais le plan ?
Voix 1 : Oui, ne t'inquiète pas.
Voix 2 : Je compte sur toi pour leur annoncer la nouvelle. Dis-leur que ça peut durer un bout de temps, dépendant de mon état.
Voix 1 : Pauvre toi, se faire frapper par une voiture, il y en a des malchanceux...
Voix 2 : Que veux-tu ? Bon, comme tu es ma partenaire, ce sera moins dur de leur annoncer la nouvelle. Bon, je te quitte, j'ai à faire.
Voix 1 : N'oublie pas de m'informer régulièrement ! Je vais rester avec eux jusqu'à ce que tu sois rétabli. Salut !
Voix 2 : A plus !
Link (à part) : Bizarre... une de ces voix m'est familière...

Link rejoignit Zelda qui se préparait à partir.

Zelda : Alors, quoi de neuf ?
Link : Je ne sais pas trop... ça parlait d'accident de voiture, et quelqu'un se prépare à annoncer une mauvaise nouvelle.
Zelda : J'espère que ce n'est pas ce que je crois ?!
Link : Espérons...

Durant l'après-midi, nos deux amis, revenus au Château, étaient en train de prendre une collation lorsqu'un domestique les informa qu'une personne désirait les rencontrer de toute urgence.

Zelda : Pourvu que ce ne soit pas ça...

Le couple descendit l'escalier où une jeune fille d'une vingtaine d'années les attendait.

Inconnue : Bonjour vos Altesses. Je viens vous faire part d'une bien mauvaise nouvelle : votre auteur, JP, a été victime d'un accident de voiture.
Zelda (pétrifiée) : Oh non !
Link : Que s'est-il passé ?
Inconnue : Il traversait une rue quand un chauffard l'a fauché. Tout bêtement...
Zelda : Ce n'est pas trop grave, au moins ?
Inconnue : Je ne sais pas... mais on m'a chargée de le remplacer jusqu'à ce qu'il soit complètement rétabli. Je suis sa partenaire dans ce récit, je m'appelle Xaelia.
Zelda : Enchantée de te connaître. Au moins, il est vivant, ouf !
Link : Ça me rassure de le savoir en vie.
Xaelia : Ne vous en faites pas, ça va aller.

Durant les jours qui suivirent, le charmant couple continua son paisible repos. Chaque jour, Xaelia leur apportait de bonnes nouvelles sur JP. Un beau matin, alors que Zelda était en train de déjeuner, elle aperçut un homme dont la silhouette lui était familière, même s'il se déplaçait en béquilles, qu'il portait un bandage sur la tête et qu'il avait un oeil au beurre noir.

Inconnu : Bonjour Zelda, ça va ?

Il n'y avait qu'un seul autre homme, à part Link, qui l'appelait par son prénom. Elle s'approcha pour mieux le distinguer et dès que ses intuitions furent confirmées, la jeune reine accourut vers lui et lui sauta au cou.

Chapitre 30 : Surprise !   up

Zelda : JP !!! Comme je suis heureuse !
JP : OUH ! Vas-y doucement !
Zelda : Excuse-moi, j'avais oublié...
JP : C'est pas grave... alors, ça va ?
Zelda : Très bien... mais toi ?
JP : Disons que ça pourrait aller mieux... maudit que ça fait mal !
Zelda : T'en fais pas, ça va s'arranger...
JP : Heureusement que ça n'a pas été trop grave.
Zelda : Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
JP : J'ai été frappé par un chauffard saoul, mais la sécurité l'a attrapé alors qu'il tentait de s'enfuir. Il va être accusé de conduite sous l'effet de l'alcool causant des lésions corporelles.
Zelda : Je suis heureuse pour toi.
Link : Qu'est-ce qui se passe ici ?
JP : Je suis là !
Link : JP !!! Ou étais-tu ? Est-ce que ça va ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce que...
JP : WHO !!! Relaxe ! Calme tes nerfs !
Link : Excuse-moi, mais je me faisais un sang d'encre pour toi !
JP : Je l'aurais parié...

Peu après cette longue discussion, le couple invita JP à se joindre à eux pour le dîner. Le jeune auteur accepta avec plaisir. En arrivant à table, le Québécois fut surpris de voir Xaelia. La jeune française se leva pour l'accueillir.

JP : ... salut... qu'est-ce que tu fais ici ?
Xaelia : Bon sang ! Tu as guéri beaucoup plus vite que prévu !
JP : Je le dois à ma grande résistance.
Xaelia : Je te l'accorde, car un tel impact aurait été mortel pour toute autre personne.
JP : En tout cas, ça fait plaisir de te voir ici.

Il la prit dans ses bras et l'embrassa tendrement.

Xaelia : Au moins, je suis heureuse de voir que l'accident n'a pas endommagé ton sens du romantisme.
JP : Ça, ça va être dur de me l'enlever.

Le long baiser reprit, sous le regard ahuri de Link et Zelda. (et du mien aussi lol)

Link : Euh... dites... au cas où il faudrait vous le rappeler, c'est notre histoire !
Zelda : Link, ne sois pas si égoïste !
Link : Excuse-moi, mais c'est que je suis pas habitué à disparaître de l'histoire aussi longtemps.
Zelda : C'est correct mon grand... viens par ici...

Les deux Hyliens s'embrassèrent eux aussi. Les séances de baisers durèrent une bonne quinzaine de minutes. Après cela, plus personne n'avait très faim. Le couple royal monta dans leur chambre et les deux amis se dirigèrent dans des chambres séparées.

Dans la chambre de Link et Zelda...

Link : Tu sais, je ne me suis jamais demandé si un jour, on pourrait...
Zelda : Avoir des enfants ?
Link : Ben... c'est ça... si on veut...
Zelda : Laisse-moi te dire, mon cher, que jamais je...
Link : Bon, ça y est, je le savais. J'aurais jamais dû te demander une chose pareille. Mais où avais-je la tête ?!
Zelda : HE HO ! Je disais que jamais je n'ai été aussi d'accord avec toi.
Link : Tu... tu parles sérieusement ?
Zelda : Ben... un jour ou l'autre, ça va bien nous prendre un héritier ou une héritière.
Link : Ou les deux ?
Zelda : Si on est chanceux, oui pourquoi pas ?
Link : Absolument génial ! Je savais bien que nous étions faits l'un pour l'autre !
Zelda : Ça, je le savais depuis longtemps. Alors, tu viens ?
Link : Tout de suite, ma douce !

Là, je vais tirer le rideau sur la scène, ça devient osé et je n'ai pas envie de le raconter, car je ne suis pas pervers !!! Voyons plutôt ce qui se passe dans la chambre voisine...

Dans la chambre de JP...

JP : OUH !!! Ça fait mal ! Maudit plâtre de c*** ! J'espère qu'ils vont le condamner ce chauffard...

Son téléphone cellulaire sonna.

JP : Oui allô OUH !!! ... excusez... c'est ma jambe... pardon ? ... Combien ? ... Deux ans ? ... de la drogue ? Parfait ! ... Une lettre d'excuses ? Excellent ! Oui... oui, je comprends... merci... au revoir. (Il raccrocha). Yahoo ! OUH !!! ... Maudit... enfin, si un humain a ses souffrances, mais je ne voulais pas leur montrer les miennes, après tout, je suis quand même courageux... OUH ! J'ai hâte de m'en débarrasser... (bâillement) ... bon, je vais me coucher...

Dans la chambre de Xaelia...

Xaelia : J'espère que JP va mieux... je vais rester une journée de plus, pour m'occuper de lui et de son histoire... bon, moi aussi, je vais me coucher. Je suis crevée...

Et sur cette note, chacun s'endormit paisiblement, certains pour la première fois depuis longtemps...

Chapitre 31 : La poursuite d'un règne   up

Quelques jours plus tard, Xaelia décida de rentrer en France, car JP pouvait à présent marcher sans béquilles et son plâtre ne le dérangeait presque plus. Après d'ultimes "au revoir", la jeune française repartit dans son pays natal. Pour Link et Zelda, la vie continuait donc normalement.

Deux semaines plus tard, Zelda était enceinte, au grand bonheur de Link. Celui-ci était heureux de savoir que leur lignée allait se poursuivre. Il faut dire que les neuf mois passèrent très vite et lorsque le grand jour arriva, on pria le héros du temps d'attendre dehors pendant que le miracle se produisait.

Link : C'est pas juste ! J'ai le droit de voir mes enfants naître !
JP : T'en fais pas, il n'y en a pas pour longtemps.
Link : J'espère ! J'en ai marre d'attendre !
JP : Calme-toi ! C'est pour bientôt, je te le promets !

Au même moment...

Médecin : Link, vous pouvez venir, vous êtes double papa !
Link : ... Quoi ?
Médecin : Vous avez des jumeaux-jumelles ! Un garçon et une fille !

Link ne se fit pas prier et se précipita en bousculant presque le médecin dans la chambre de sa bien-aimée.

Link : Alors ?
Impa : C'est... merveilleux ! Deux enfants !
Link : Génial ! Où sont-ils ? Je veux les voir !
Impa : Regardez...

Le jeune père vit alors deux petits bouts de choux dans les bras de Zelda.

Link : Ça, c'est une surprise !
Zelda : Oh oui, tu peux le dire ! Je ne pensais pas en avoir deux !
Link : Je n'y pensais pas non plus ! J'en voyais un, mais pas deux, en même temps en plus !
Zelda : Comment va-t-on les appeler ?
Link : J'avais pensé à Alexandra pour ma fille.
Zelda : Je suis d'accord. Et pour ton petit gars ?
Link : Je dois t'avouer que je n'en sais rien.
Zelda : Que dirais-tu de Joël ?
Link : C'est parfait, ma chérie. Va pour Joël.

Ainsi, durant les jours qui suivirent, Zelda passa le plus clair de son temps dans sa chambre, afin de s'occuper de ses enfants. Link l'aidait un peu, mais il devait aussi s'occuper des affaires du peuple, car en tant que Roi, il avait un emploi du temps très chargé. Durant les deux années qui suivirent, l'Hylien fit beaucoup de voyages et ne put passer du temps avec ses enfants. Heureusement, après cette période intensive, le guerrier put se reposer et en profiter pour s'occuper de ses deux bambins, qui eurent deux ans chacun.

Quatre ans plus tard, Joël et Alexandra, surnommée Alex, fêtèrent leur sixième anniversaire. Durant les mois qui suivirent, Link apprit à son garçon comment manier l'épée et Zelda montra à sa fille les rudiments de la vie royale. Le jeune homme engageait souvent la conversation avec son père pendant qu'ils étaient seuls.

Joël : Comme ça, papa, c'est toi le héros du temps ?
Link : On ne peut rien te cacher, n'est-ce pas ?
Joël : Ça, c'est vrai !
Link : Tu as lu le livre qui parle de ta mère et moi ?
Joël : Oui, et il est très intéressant. Ce Ganondorf, il devait être très méchant ! Il a enlevé maman alors que tu venais de la retrouver !
Link : C'est un peu grâce à ta mère que je me suis découvert en tant que le héros du temps !
Joël : En tout cas, j'espère que je n'affronterai jamais un monstre comme cet homme dégoûtant !
Link : Ne t'en fais pas, ça n'arrivera plus.
Joël : Tu en es sûr ?
Link : J'en suis certain. Allez, on continue l'entraînement ?
Joël : D'accord.

Alex, elle, était très impressionnée par les exploits que sa mère avait accomplis par le passé et ne manquait jamais de poser des questions à Zelda lorsqu'elles étaient en intimité.

Alex : Dis, maman, c'est vrai que toi et papa avez vaincu Ganon ?
Zelda : C'est vrai.
Alex : Whoua ! J'imagine que tu te débrouillais bien !
Zelda : Oui, hormis si ça n'avait été de ton père, le monde serait différent, aujourd'hui.
Alex : Mais c'est grâce à toi que Ganon a disparu !
Zelda : Peut-être, mais c'est ton père qui l'a combattu. Moi, je n'ai fait que l'aider.
Alex : Peut-être, mais tu restes ma préférée.
Zelda : C'est gentil. Mais ne renie pas Link, tout de même !
Alex : T'inquiète pas, papa reste un grand héros à mes yeux. Mais j'ai quand même une petite préférence pour toi.
Zelda : Je te remercie. Allez, tu peux aller jouer, c'est fini pour aujourd'hui. Mais avant, pourrais-tu me rendre un service ?
Alex : Tout ce que tu veux.
Zelda : Va voir ton père et dis-lui que je veux le voir en privé.
Alex : Tout de suite !

Alex ne mit que quelques minutes pour retrouver Link et Joël; ils étaient encore dans la cour à s'entraîner à l'épée.

Alex : Papa ! Maman veut te parler !
Link : J'y vais de ce pas, ma chouette. (S'adressant à Joël) Reste avec ta soeur, je vais parler avec ta mère.

Link se dirigea d'un pas assuré vers le salon du Château afin de discuter avec sa chère femme.

Zelda : Je suppose qu'il t'a posé beaucoup de questions ?
Link : Oh, tu sais, c'est tout ce qu'il y a de plus normal à son âge. Il est curieux.
Zelda : Je sais, Alex aussi. Ils sont tellement charmants !
Link : On va les laisser s'amuser tranquilles pendant un moment.
Zelda : Ça va nous donner le temps de parler de choses plus intimes.
Link : Peu importe où tu iras, je te suivrai, ma belle.
Zelda : Je le sais, mon coeur.

S'en suivit d'une longue séance de tendres baisers.


C'est donc sur cette note que je conclus ma fic, qui j'espère vous aura plu. Comme c'est ma première histoire, ne soyez pas trop sévères et n'hésitez pas à m'écrire si vous avez des commentaires ou des suggestions à me faire. Sur ce, il ne me reste plus qu'à vous dire de la part de tous les personnages et moi-même :

SALUT !!!
JP, Xaelia, Link, Linkael, Galdael, Iriana
Saria, Zelda Nohansen, Joel Hohansen
Alexandra Nohansen, Markastor II alias Guilo Brandet
Mandrag Nohansen, Hargadio, Koume, Anju
Kafei, le vieux sorcier du lac Hylia, Larvolad
Phen, rédacteur en chef

FIN

Ce texte a été proposé au "Palais de Zelda" par son auteur, "Phen". Les droits d'auteur (copyright) lui appartiennent.

Le Palais de Zelda :: Webmaster: Ariane
Design créé par Sylvain
www.palaiszelda.com :: Copyright © 1999-2024
Note légale : Ce site est protégé par les lois internationales sur le droit d'auteur et la protection de la propriété intellectuelle. Il est strictement interdit de le reproduire, dans sa forme ou son contenu, sans un accord écrit préalable du "Palais de Zelda".
retour au haut de la page
Mis à jour le 20.04.24