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Fables d'Hyrule

Traduit de l'ancien hylien par Ganondwarf

Ecrit par Ganondwarf en 2010


L'ouvrage original, plus long, a été écrit par un sage des anciens temps, Luciscriptin, d'après de nombreux récits oraux. Ce dernier, dans sa préface, a écrit :
"Le livre est une porte vers un autre monde ; la lecture, c'est un délicieux voyage dont on ne remporte aucun souvenir palpable, juste de quoi penser et rêver."
Ainsi, que les créatures des contrées d'Hyrule vous y transportent dans la douceur et la sagesse.


Les Chèvres, la Poule et la Jument

Dans le petit village de Toal,
Dans une sérénité matinale,
Une poule partant à l'aventure
S'échappa de son poulailler.
Les chèvres, qui étaient en leur pâture,
Virent venir la gallinacée.
Elle se posa dans leur herbe et dit :
"Bonjour à vous, bovidés mes amis !
Mais que diable faites-vous comme ça,
À toutes vous suivre dans tout endroit ?"
Elles dirent en choeur :
"Il n'y a point de peur
Là où règne l'union !
Tu poses la question
Car, toi, tu es bien seule !
- Ah, que vous êtes veules !
S'écria la pondeuse d'oeufs.
Vous n'êtes jamais moins de deux !
Pourtant, dans la vie, il n'y a d'idée
Plus grande que la liberté !"
Ainsi, les deux espèces persistaient
À croire qu'elles disaient vrai.
C'est alors qu'arriva une jument,
Menée par un garçon de vert vêtu.
Lui était un cavalier très vaillant ;
Ici, le rôle d'un berger il eut.
Les chèvres rentrées, la poule se cacha
Dans l'enclos d'une d'elles,
Alors, la fière jument arriva
Et lança, solennelle :
"Je vous ai entendus, stupides animaux,
Quand vous vous énerviez. Vraiment, pauvres idiots,
Vous n'avez rien compris !
Regardez donc ma vie :
Faite à la fois d'obéissances
À un grand chevalier
Et de moments purs d'inconscience,
D'extrême liberté !
Souvenez-vous bien de cela,
Prenez ces mots comme une foi :
Les autres il faut toujours écouter,
Tout en se forgeant sa propre pensée !"

Les Deux Chattes

À la Caverne de Telma,
N'importe qui venait là-bas
Pouvait voir bien souvent
Une chatte en entrant.
C'était celle de la gérante,
Qui avait donc la vie charmante.
Ce matin-là, la très noble féline
Vit arriver une pauvre cousine.
"Pitié ! gémit l'animal. Aide-moi !
Chaque jour, chaque nuit, durant l'hiver,
J'erre si tristement avec ma misère,
Je vis la faim, la fatigue et le froid...
Si tu es un tant soit peu bonne, alors
En un secours transforme tout ton or !
- Trouve-toi un logis !
Ne reviens plus ici !"
Dépitée, celle sans maison partit,
Partit dans les brumes de la cité,
Cité amère et pleine de dangers,
Dangers multiples tous très bien cachés.
Plus tard, survint un cri,
Qui la riche avertit.
Inquiète, elle courut
Dans la ville et ses rues.
Au bout d'une heure, elle trouva
Morte la femelle d'un chat,
Celle-là même qui, avant,
Voulait connaître un feu chauffant.
Dévorée par la culpabilité,
La minette alla ses larmes verser
Et promit aux astres du ciel
Ce que les esprits voulaient d'elle :
"Dans mon âme, toujours, je laisserai
Pour les autres une part de mon lait."

Le Sanglier et le Désert

Au milieu des sables royaux,
Dans l'ancien lieu des Gerudos,
Des Bulblins avaient fait leur camp
Et se reposaient maintenant.
Un de leurs sangliers, n'arrivant à dormir,
Décida donc d'aller le désert parcourir.
Il fut surpris de constater
Qu'en plus, le vent, d'être soufflé,
Était aussi porteur de mots,
Ceux du désert sous ses sabots.
Ceux-ci disaient : "Être porcin !
Qu'attends-tu pour la rébellion ?
Ne veux-tu pas construire enfin
Un avenir sans soumission ?"
La bête déboussolée dit :
"Quitter mes cavaliers ? Pardi !
Crois-tu que je n'y ai pensé ?
Mais on n'ose point se risquer
À défi d'avance perdu.
Tous, nous nous sommes toujours tus...
- Si personne ne fait rien, c'est certain,
Cela n'avancera jamais.
Mais quand tout le monde y mettra du sien,
Les liens seront défaits.
Ainsi, être sans liberté,
Pour le moment, vous l'acceptez.
- Ô, Déesse des Sables !
Ta parole est potable !
Nous nous soulèverons !
Ce sera notre union
Qui triomphera d'eux
Et nous rendra heureux !
Merci pour tout ! - Prends garde à toi.".
Puis, aux cieux, la voix s'essouffla.

FIN

Ce texte a été proposé au "Palais de Zelda" par son auteur, "Ganondwarf". Les droits d'auteur (copyright) lui appartiennent.

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Mis à jour le 14.04.24