La Légende d'Erelda
Pensée de souveraine :
"J'aimerais tant pouvoir enfin croiser son précieux regard maternel hors de ces tableaux... Pouvoir, une dernière fois, caresser son doux visage, dont l'absence pèse depuis bien trop longtemps sur mon coeur..."
Le soleil venait de s'éclipser au profit de la lune qui illumine de sa douce lumière l'ensemble des contrées du royaume. Le calme et la sérénité présente font fi de la longue et violente émeute des villageois du bourg envers le Château d'Hyrule suite à l'annonce d'une véritable tragédie...
Par la fenêtre de la plus haute tour du palais, la personne qui était à l'origine de ces événements constatait les quelques dégâts que la grille du château avait subits lorsque le peuple avait clamé sa colère. Il s'agissait de la Reine Erelda, femme du Roi d'Hyrule et mère de la princesse Zelda, alors âgée de deux ans. Plongée dans un profond silence, la Reine était dans une incompréhension totale. Ce grand calme fut interrompu par un bruit sec, répété deux fois, venant de la porte de la chambre royale.
- Votre Altesse, puis-je entrer ? prononça une voix puissante.
Aucune réponse ne se fit entendre. Se levant de sa somptueuse chaise en velours, la Reine Erelda, traînant sa magnifique robe, se dirigea en direction de la porte en bois qu'elle ouvrit lentement. Des larmes incolores coulaient le long de ses douces joues, et cela retira un léger sursaut de la part de sa fidèle servante. Elle s'appelait Impa. C'était une jeune Sheikah de dix-sept ans qui avait été choisie en tant que garde rapprochée de la Reine grâce à ces talents de combats impressionnants. Celle-ci eu un moment d'arrêt gênant... C'était la première fois qu'elle voyait la Reine en pleurs...
- Impa... Est-ce donc vrai ? Mon coeur ne serait dont pas assez pur pour attester d'appartenir à la descendance de la Déesse Hylia ?... Ne serais-je qu'une simple hylienne sans lien avec les cieux...? déclara Erelda, empli de tristesse.
- Votre Altesse, n'écoutez donc pas les dires de ces manants. Vous n'êtes point une traîtresse, et encore moins une envoyée des ténèbres. Vous êtes la souveraine d'Hyrule, quoi qu'il arrive ! expliqua alors Impa.
- Impa... Tous ces événements en aussi peu de temps, cela m'attriste au plus haut point. Mais je ne peux pas imaginer que cela puisse arriver... Pourquoi maintenant ? Que se passe-t-il donc de si terrible...? se questionna Erelda.
Impa ne sut quoi répondre. Elle décida alors de faire part de l'arrivée de l'Oracle des Visions au château. Cette personne, provenant du village Cocorico, était une sorte de mage pouvant prédire l'avenir et chasser les mauvais esprits. On l'appelait Ashka, l'Oracle des Visions.
La légende telle qu'on la raconte :
La Triforce de la Sagesse... Le seul des trois fragments de la Triforce détenu par la famille royale d'Hyrule. Celle-ci se transmet de génération en génération depuis la nuit des temps. Lorsque la personne qui est maître du morceau de la Sagesse rejoint le monde des morts, celui-ci quitte immédiatement son corps et se loge dans le descendant de son défunt possesseur. Malheureusement, il semblait que la Reine Erelda fasse exception à la règle...
En effet, l'ancienne Reine d'Hyrule, Yvilda, venait de rendre l'âme. La logique est que sa fille unique, Erelda, devait hériter de la Triforce de la Sagesse. Celle-ci fait remarquer sa présence par un symbole sur la main gauche qui s'illumine de lumière sacrée. Mais la main d'Erelda reste indéfiniment nue de toute forme d'emblème. Après que cette nouvelle fit le tour du royaume, les habitants se révoltèrent contre la Reine, qu'ils accusèrent de ne pas être la vraie descendante d'Hylia, et qu'il ne s'agissait que d'une complice des démons venus semer le chaos et la destruction...
Erelda et Impa venaient de traverser les couloirs du château et ont rapidement rejoint le vaste hall qui était surmonté d'un magnifique lustre en or. Au milieu de la salle se trouvait un vieil homme courbé vêtu d'une ample cape pourpre qui masquait son visage ainsi que d'un tablier azur où l'on pouvait voir un emblème doré représentant la Triforce.
Le mage s'agenouilla devant la Reine, en face du majestueux escalier en marbre.
- Merci Ashka d'être venu au château par cette nuit mouvementée. J'espère que tes pouvoirs pourront illuminer ces mystères, déclara Erelda.
Ashka avait été mis au courant de ces événements grâce à un garde qui était venu au village Cocorico pour lui demander d'avoir l'amabilité de le suivre jusqu'au château d'Hyrule. Le vieil homme, dont la vue l'avait quitté depuis fort longtemps, tendit sa main vers la Reine. Il saisit alors sa main gauche et prononça des phrases indéchiffrables venant de l'ancien hylien. Il resta ainsi figé pendant quelques secondes. Impa, impressionnée, regardait le mage d'un air dubitatif. Puis celui-ci se stoppa, lâcha la main délicate d'Erelda, et pris la parole, les mains levées en direction des cieux :
- Un fragment de la Triforce, un jour sera dans le doute,
Lorsque le moment venu, doit changer de réceptacle,
Les liens du sang, sacrés de la Grande Déesse,
Doivent être raccordés par l'instrument du Temps,
Une Grande Pyramide tu fouleras, la confusion tu éviteras,
Prouve ta sagesse en ces lieux, et la relique sacrée te distinguera...
La Reine Erelda fixa alors le mage. Elle avait parfaitement compris ce qu'Ashka venait de dire, et savait à présent où elle devait se rendre. Erelda remercia le vieil homme d'un rubis rougeoyant avant de s'empresser de quitter le château par la porte principale et de se diriger vers les écuries, toujours accompagnée d'Impa. Là, elle ordonna qu'on lui prépare deux chevaux capables de tenir dans une contrée désertique.
- Votre Altesse ! Que comptez-vous faire ? questionna la jeune Sheikah.
- Bien qu'Ashka n'ait que peu parlé, j'ai entièrement compris le problème. La Triforce de la Sagesse n'arrive pas à déterminer si je suis la descendante directe de la Déesse Hylia, et c'est pour cela que je vais devoir prouver mes origines divines en allant au Temple du Désert Gerudo...
- Quoi ?! Le Temple du Désert ?! Mais Votre Majesté, vous ne pouvez pas partir là-bas ! Voyons c'est bien trop dangereux ! protesta Impa, d'une voix sévère.
- Impa, je dois le faire. Si je ne le fais pas, qui sait ce qu'il adviendra de ce fragment de la Triforce ? Même si je ne sais pas ce que nous devrons faire là-bas, nous devons y aller ! s'écria la Reine, emplie de détermination.
C'est alors qu'un garde royal du château s'approcha des deux femmes. Dans ses mains se trouvait une majestueuse boîte en bois sombre recouverte du sceau royal d'Hyrule de couleur noir.
- Je vous remercie de m'avoir apporté ce coffre aussi rapidement, jeune serviteur ! s'exclama la Reine Erelda, qui l'ouvrit d'un geste délicat et déposa l'objet entouré d'un tissu blanc dans l'une des sacoches accrochées à son destrier.
Impa se munit d'un arc et d'un carquois en bois ainsi que d'une naginata en bronze, arme typique des Gerudos. Ordonnant aux gardes d'ouvrir la grande grille, Erelda et Impa, chevauchant deux magnifiques chevaux blancs, quittèrent l'enceinte du château ainsi que de la ville, et s'engagèrent dans la vaste plaine d'Hyrule en direction du désert Gerudo...
La plaine d'Hyrule n'était qu'une vaste étendue de verdure qui perd toute sa splendeur une fois la nuit tombée, tantôt à cause des vents glacials qui la traversent, tantôt à cause des cadavres de soldats tombés au combat qui déambulent sous la forme de créatures osseuses. Ignorant ces derniers, la Reine Erelda aperçut l'entrée de la vallée Gerudo qui prend place dans une grande contrée rocailleuse. Suivie de près par Impa, lanterne et arc à la main, Erelda franchit sans peine les chemins de terre boueux ainsi que les nombreux ravins sans fond apparent.
- Voilà la forteresse Gerudo, Votre Altesse, indiqua Impa.
Deux femmes Gerudos, qui étaient chargées de surveiller la grande porte, avaient reconnu sans peine la Reine du Royaume d'Hyrule. C'est dans un horrible grincement que la massive porte en bois fut ouverte. Remerciant les gardes Gerudos, Impa et Erelda se frayèrent un chemin jusqu'à l'entrée du désert. Là, elles aperçurent la majestueuse forteresse de pierre qui servait de château pour le peuple du désert. Erelda admira cet édifice en contemplant les hautes tours de guet. C'est alors qu'elle aperçut une personne vêtue d'une lourde armure qui la suivait du regard... N'y prêtant pas attention, Erelda arriva enfin à l'entrée du désert maudit...
- Prenez cela Votre Majesté, afin de vous protéger des tempêtes de sable du désert ! s'exclama Impa, en tendant une cape noire conçue dans un tissu spécial venant de la Montagne de la Mort.
- En effet Impa, je n'avais point prévu cela, remercia la Reine en enfilant la grande cape qui possédait l'emblème des Sheikahs.
Impa fit de même, entourant la cape autour de son visage à la manière d'un voile, afin d'éviter que le sable n'atteigne ses yeux. C'est à ce moment qu'elles s'engagèrent enfin dans le terrible désert maudit, dont le moindre faux pas est le signe d'une mort cruelle et lente...!
Le désert était en proie à de violentes bourrasques de vents, ainsi qu'à des sables mouvants terrifiants. Malgré cela, le lieu était très silencieux. Seuls les cris des noirs vautours brisaient ce silence horrible...
- Votre Altesse, nous allons suivre les hauts drapeaux qui nous indiquent le chemin. Je vous conseille de ne pas vous éloigner de moi et de rester le plus près possible ! conseilla Impa, dont les vents violents limitaient le son de la voix.
- Bien, je sais que nous irons jusqu'au temple saines et sauves, et que nous sortirons du temple saines et sauves, ne t'en fais pas ma chère Impa ! s'écria Erelda, bien qu'elle doutait de ses propres paroles.
Les chevaux galopaient à toute vitesse en suivant les ordres d'Impa. Celle-ci connaissait bien les dangers du désert grâce à sa tribu qui lui avait enseigné toutes les techniques propres aux Sheikahs. Passant les drapeaux un à un et esquivant les roches aiguisées, Erelda et Impa étaient enfin arrivées devant le Temple du Désert, au moment même où la douce lumière de l'aube se réveillait.
- Nous y voilà, Votre Majesté ! Voici le Temple du Désert, un sanctuaire qui a été construit il y a fort longtemps afin de vénérer nos trois déesses, expliqua alors Impa.
Le temple était construit contre un immense rocher de sable qui sortait de la terre. Erelda fut impressionnée par le grand dôme de grès qui tenait sur de grandes tours aux aspects orientaux avec des formes fascinantes. Impa accrocha alors les chevaux à un palmier grâce à une corde. Ne perdant pas plus de temps, la Reine et Impa entrèrent alors dans le grand tunnel qui permettait d'accéder au sanctuaire...
Pensée de démon :
"Voilà qui est fort intéressant. La grande Reine Erelda qui risque sa vie pour pénétrer dans le Temple du Désert, accompagné d'une simple servante... C'est hilarant ! Mais cela va pouvoir servir mes plans, et je suis persuadé qu'elle a emmené l'artéfact royal avec elle..."
Le tunnel était sombre, froid et humide. Seules quelques frises fissurées décoraient les murs de pierre. Erelda marchait doucement, en évitant de glisser.
- Mais quelle idée de venir en robe et en talons dans un lieu pareil ? pensa alors la Reine, qui aurait dû mieux se préparer pour venir ici.
- Votre Altesse ! Attention ! cria Impa, qui dégaina alors sa naginata.
Deux Gibdos s'était avancés vers elles. Le temple étant abandonné depuis des lustres, de nombreux esprits malsains s'y étaient donc installés à la recherche de l'obscurité pour l'éternité. C'est alors que l'un des Gibdos courut alors vers Impa, qui esquiva facilement et frappa le monstre dans le dos. Elle sentit alors quelque chose dans son dos. Se retournant, elle vit Erelda qui avait pris possession de son arc et de ses flèches.
- Impa ! Distrais-les pendant que je viserai leur nuque avec mes flèches ! s'écria Erelda, tandis qu'elle courait en tenant sa robe afin de se positionner derrière une colonne.
Impa acquiesça d'un signe de la tête. Elle poussa alors un Gibdo avec sa naginata qui perdit l'équilibre. Erelda en profita pour décocher plusieurs flèches, et l'une d'entre elles atteignit la nuque du monstre, qui s'effondra. Soudain l'autre Gibdo hurla de colère, ce qui paralysa Impa. Ne pouvant plus bouger, le monstre s'avança et leva sa lourde épée vers la pauvre Sheikah.
- Impa ! cria la Reine, qui courut vers le Gibdo. Elle ramassa alors l'épée du Gibdo qui était à terre, et frappa d'un coup sec le monstre qui avait paralysé la Sheikah.
Celle-ci reprit alors ses esprits, et suivit Erelda qui se dépêcha d'arriver au bout du tunnel en évitant de croiser d'autres monstres.
Impa et Erelda arrivèrent enfin dans une immense salle circulaire, dont le toit était partiellement écroulé, ce qui laissait passer la lumière du soleil qui s'était levé.
- Nous y sommes, Votre Altesse, voici la salle principale du temple, indiqua Impa.
Erelda s'avança vers le centre de la pièce. Elle arriva alors sur le symbole de la Triforce qui était au-milieu d'une grande sphère avec les symboles des trois déesses. Sur le mur du fond, une magnifique frise représentait un fragment de la Triforce dont les liens ont été brisés à cause des longues périodes de temps sans aucun acte divin ou héroïque. Enfin, au centre de la frise se trouvait un instrument de musique, une sorte d'ocarina...
- Oui, c'est bien cela. L'Ocarina du Temps, murmura Erelda.
D'une petite sacoche accrochée à sa robe, elle sortit un objet recouvert d'un tissu blanc, qu'elle enleva doucement. On pouvait alors admirer le sublime et majestueux Ocarina du Temps. Un instrument de musique divin qui était caché dans le château depuis la nuit des temps... Sa couleur bleu clair, semblable aux cieux divins, était particulièrement éclatante sous un rayon de soleil. Le sceau de la famille royale d'Hyrule y était inscrit avec une magnifique Triforce en or...
- C'est donc avec cet instrument que, feue votre mère, Yvilda jouait votre douce berceuse qui résonnait dans l'ensemble du palais ! comprit alors Impa.
- Oui, c'est bien avec cet instrument. Et je suis persuadée qu'en chantant cette berceuse, les liens de la Déesse avec la famille royale seront raccordés, afin que la Triforce de la Sagesse soit en sécurité, expliqua Erelda.
Elle amena alors l'Ocarina jusqu'à son visage, puis elle commença à chanter la douce berceuse. Ses notes de musique étaient tellement belles qu'elles semblaient avoir été jouées par un orchestre entier, après des années et des années de répétition. Or donc, il n'y avait qu'Erelda qui jouait de la musique, et c'est ainsi que l'Ocarina et Erelda ne firent qu'un pendant un court instant...
Soudain, lorsque la berceuse était terminée, l'ensemble de la salle s'illumina. Et c'est donc après avoir risqué sa vie pour son peuple qu'Erelda obtient alors la Triforce de la Sagesse, qui se logea immédiatement dans sa main gauche, qui brilla de lumière sacrée.
- Reine Erelda... Vous l'avez fait... vous..., commença Impa.
Soudain une explosion se fit entendre. Une partie de la voûte s'effondra alors dans un bruit assourdissant. Erelda et Impa reculèrent d'un pas lorsqu'un homme apparut devant eux.
- Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? s'écria Erelda, la main sur son arc.
L'homme s'approcha alors des deux femmes. Celui-ci était grand, possédait de longs cheveux rouges et portait une lourde armure noir incrustée de pierres précieuses...
- Je m'appelle Ganondorf. Je suis le chef de la Tribu Gerudo, et j'ai ouï dire que vous étiez dans une situation fort délicate ma chère Reine.
- Ne vous approchez pas d'elle ! cria alors Impa, naginata à la main.
- Je t'ordonne de te taire, insignifiante créature ! La vallée Gerudo n'est pas assez grande pour que je construise mon propre royaume ! J'ai besoin de plus de force ! Et je refuse de laisser passer une chance comme celle-ci ! Je vais m'emparer de cette Triforce et de cet Ocarina du Temps ! hurla alors le Gerudo.
Ganondorf fonça alors en direction d'Erelda, qui rangea alors son Ocarina et dégaina son arc ! Elle décocha plusieurs flèches vers Ganondorf, qui les esquiva toutes. Il frappa alors la Reine d'un coup de pied qu'elle réussit à éviter de justesse. C'est à ce moment-là que Ganondorf se prit la pointe de la naginata d'Impa dans l'avant-bras, ce qui lui arracha un cri de douleur. Il repoussa alors la Sheikah d'un coup de coude dans le visage. Erelda en profita pour lancer les deux dernières flèches qui lui restait dans le torse du démon. Mais elle avait sous-estimé la rapidité du Gerudo, qui était face à elle. Il saisit la Reine par le cou, et la leva en l'air.
- Alors, Erelda, tu ne disposes pas encore de tous les pouvoirs de ton fragment de Triforce ? Haha, ne t'inquiète pas, ce sera une mort rapide pour toi, et pour ta servante ! s'exclama Ganondorf.
Impa était à terre, incapable de bouger. Cette jeune femme s'était mise au service de la famille royale d'Hyrule à un âge si jeune... Elle avait encore toute la vie devant elle... Dans un ultime espoir, Erelda serra son poignet gauche en espérant que ses pouvoirs se réveillent enfin... Malheureusement, il ne se passa rien... Ganondorf ricana. Il prenait plaisir à voir la pauvre reine qui tentait de se débattre...
Mais cela ne se terminerait pas comme ça... Erelda vit alors le doux visage de sa chère fille, la Princesse Zelda. C'est cela qui lui donna la force de faire un acte qui a permis à l'ensemble du royaume de comprendre les vrais sentiments d'Erelda vis-à-vis de son peuple...
Puisant dans ses dernières forces, elle parvint alors à téléporter Impa à l'extérieur du temple. Une prouesse magique dont elle ignorait l'existence...
- Que... Que fais-tu ! hurla Ganondorf !
- Nous périrons ensemble, Ganondorf ! cria la Reine !
- Quoi ? Non ! Tu ne peux... Je...! s'exclama le Gerudo, qui ne savait pas comment réagir.
Celui-ci lâcha Erelda, qui s'écroula au sol, et tenta de s'enfuir du temple. Mais il était trop tard. La Reine avait déjà fait son choix... Elle ne le regrettait pas, elle savait que c'était le seul moyen.
Un tremblement de terre se fit sentir, et une immense fissure qui grandissait scinda le sanctuaire en deux. L'ensemble du temple s'effondra et chuta alors au fond du gigantesque gouffre dont l'impact fit une explosion qui s'entendit jusqu'au bout du Royaume...
Le soleil était en train de disparaître derrière les montagnes du Royaume d'Hyrule. On retrouva une servante du château inconsciente et amnésique devant l'entrée de la vallée Gerudo. Sa santé était stable, elle s'en sortirait sans séquelle.
Dans une chambre d'enfant, une petite fille dormait dans un magnifique berceau de soie. Près d'elle se trouvait un instrument de musique d'un bleu apaisant, qui était illuminé d'une douce lumière qui venait de la main gauche de l'enfant. Elle s'appelait Zelda... Princesse Zelda...
FIN
Ce texte a été proposé au "Palais de Zelda" par son auteur, "Angèle". Les droits d'auteur (copyright) lui appartiennent.