The legend of Zelda : The Ultima Quest
Mon nom est Link. J'ai parcouru la terre entière, à la recherche de la vérité et de la justice. J'ai d'abord sauvé Hyrule, Termina et les continents parallèles d'Holodrum et Labrynna. Après bien des histoires, mes songes m'ont mené vers l'île imaginaire de Cocolint. Tous ces voyages m'ont apporté bon nombre de nouveaux amis ainsi que des adversaires. Mais le monde est à présent réduit à néant. Voici comment tout est arrivé...
Un jour comme les autres, jouant avec Skull Kid et ses fées dans les bois perdus, un étrange bruit se fit entendre. C'est à ce moment précis que la Triforce du Courage de ma main se mit à briller intensément. A travers la forêt, j'aperçus la même clarté, ce dessin possédait cependant une teinte plus obscure que le mien. Il s'agissait sûrement de Ganon, détenteur de la Triforce de la Force. Je courus immédiatement voir de quoi il retournait. Ganon était en train d'incendier la forêt. Onox et Véran, Kotake et Koume le suivaient et semblaient apprécier le spectacle. Onox me vit et lança sa boule de pics sur moi. Vaine tentative, puisque j'eus le réflexe d'activer l'Amour de Nayru. Il renouvela l'opération et je tombai au sol.
Mon manque d'expérience en tant que magicien allait m'être fatal. Skull Kid arriva à la rescousse. Un passage inter-dimentionnel s'ouvrit et le vendeur de masques ambulant apparut.
Onox utilisa son arme-grappin sur le masque de Majora et le porta à son visage. Aussitôt, lui et Skull Kid disparurent emmenant avec eux Véran et les sorcières. Il ne restait que Ganon, le vendeur et moi. Ganon fit jaillir un éclair et, sans Excalibur, je ne pus riposter.
Je m'étais évanoui après l'attaque de Ganondorf. A mon réveil, je vis à mes côtés le vendeur endormi et un vaste horizon. A ma grande surprise, nous nous trouvions sur un îlot qui dérivait. Cependant, l'endroit m'était étrangement familier. Cette île ressemblait à s'y méprendre à la forêt Kokiri ! J'entendis des murmures dans ma tête, ils me disaient :
"Héros du Temps, des saisons et de la vérité, entends notre appel : le vil Ganondorf a ravagé la terre et t'a envoyé avec ton ami dans le Saint-royaume durant des décennies.
Vous n'avez pas succombé à l'usure du temps du fait que Tu es le maître du Temps.
Marine que tu croyais n'être qu'un rêve se révèle être l'oracle de l'espoir.
Din est, tu le sais, l'oracle des saisons et de l'équilibre écologique.
Quant à moi, je suis l'oracle du temps et l'espace. Nous avons toutes trois étaient enlevées.
Il ne reste que Toi, oracle du Courage et de la Détermination et la Princesse Zelda, oracle de la Sagesse et de la Générosité. Elle erre dans le monde, nous ne savons pas où elle se trouve ni sous quelle identité elle se cache. Nos pouvoirs s'affaiblissent de jour en jour, bientôt, nous n'existerons même plus.
Il faut que tu agisses au plus vite : retrouve Excalibur, la princesse et réunis-nous. Avec tes pouvoirs et ceux de Zelda, nous pourrons vaincre Ganondorf."
La conversation télépathique s'interrompit. L'oracle était sans doute trop faible pour continuer.
J'aperçus que l'oracle, en me quittant, avait réussi à me téléporter mes animaux : Moosh, l'ours volant, Ricky, le kangourou combattant, Dimitri, le Dodongo et Epona, la jument.
J'observai à présent l'île. Soudain, un Kokiri vint à moi :
"Ça faisait longtemps qu'on ne t'avait pas vu, Link !
- Où suis-je donc ?
- Ben, sur l'île Kokiri bien sûr ! C'est comme ça depuis que l'homme en noir a incendié les bois perdus, voilà de longues années.
- Ganon a mis le feu à la forêt ?! Oui je sais, je débarque. Mais c'est difficile de se souvenir de ce qui s'est passé il y a plus de 100 ans !"
Le Kokiri me regarda d'un oeil amusé.
"Je me demande si je ne me suis pas trompé de personne !
- Laisse-le tranquille ! Tu sais bien que c'est lui, enfin !"
C'était Saria. C'était mon amie d'enfance depuis toujours. Elle a toujours pris ma défense.
"Viens Link, je vais te mener au village. Tu ne dois plus savoir où c'est, depuis le temps que tu n'es pas venu ! Toi ! Emmène l'homme qui était avec Link."
Saria m'emmena donc au village. J'y retrouvai ma maison. Tant mieux, puisque la nuit approchait ! Le vendeur fut installé dans ma couchette en attendant qu'il se réveille.
Moi, je partis faire la fête avec les Kokiris. Une fête comme eux seuls savent en faire !
Le banquet auquel j'eus droit était copieux. L'arbre Mojo, assis à côté de nous, lança en guise de feu d'artifice des feuilles magiques de la forêt. Les festivités durèrent toute la nuit.
Voilà, c'est ainsi que tout a commencé. Depuis, les Kokiris m'ont appris ce qui s'était passé durant mon sommeil. Ganon est responsable de la fissure des continents. Il a écartelé la terre, lui a enlevé ses essences en capturant les oracles et a augmenté le niveau d'eau de la planète.
A tel point que les différentes parties du monde sont énormément éloignées. Il est donc très difficile d'aller d'un bout à l'autre de la terre. Depuis sa venue, les tempêtes et autres tornades sont chose courante. Personne n'ose fuir : le monde entier est à la merci de Ganon. Il faut mettre un terme à tout cela : je m'embarque donc dans cette nouvelle quête.
Je prends mon ocarina du temps, mon épée dorée et mon bouclier hylien. Je monte sur le dos de Dimitri et me dirige vers la sortie de la forêt pour m'engager dans cet océan infini qui s'étend devant moi.
Avant toute chose, il vaut mieux chercher Excalibur. En traversant la plaine j'arrivai au lac Hylia toujours peuplé par quelques Zoras. Ils me reconnurent et me menèrent à Ruto :
"Alors, fiancé, tu es enfin revenu."
Elle semblait vouloir parler de fiançailles. Je préférai changer de sujet :
"Noble sage de l'eau, j'ai une requête : aurais-tu en ta possession un objet capable de me faire progresser dans ma quête ?
- J'ai trouvé ces bottes, récemment. Elles pèsent une tonne ! Tu peux les avoir, c'est mon cadeau de mariage !"
Je remerciai pour les bottes, et filai vers la boutique Zora. Le marchand m'accueillit les bras ouverts et me proposa une offre promotionnelle : Tunique Zora taille enfant à 50 rubis.
En regardant dans ma bourse, je ne vis que 42 rubis.
"Fais pas cette tête ! Je te fais crédit pour cette fois, ça me permettra de fermer cette pitoyable boutique qui ne vend plus rien !"
Je repartis donc avec ma tunique Zora, mes bottes de plomb et aucun rubis !
Avec cet équipement, je descendis au fond du lac Hylia. Mes bottes m'auraient rendu vulnérable du fait de leur lenteur, mais dans l'eau il n'y a aucun problème !
Les faibles créatures aquatiques que j'ai affrontées sans mal ne diront pas le contraire !
Un coffre apparut, je l'ouvris : une voile pour bateau. A peine remis de ma surprise, une stèle avec d'étranges symboles apparut. Les signes représentaient des notes de musiques.
Je les jouai et l'air me rafraîchit la mémoire : c'était la berceuse de Zelda ! Une tornade surgit et m'emporta.
A mon réveil, je me trouvai sur une autre île. Je voyais le majestueux château d'Hyrule !
Un petit garçon inconnu vint à ma rencontre :
"Bonjour ! Tu n'es pas d'ici, pas vrai ? Cela se voit à tes vêtements !
- En effet, je viens de l'île Kokiri. Sommes-nous bien sur l'île du château d'Hyrule ?
- Tout à fait ! Tu es futé, on va bien s'entendre ! Si tu veux, je peux te faire visiter ! Oh, c'est pas bien grand mais ça peut toujours être intéressant ! Tu viens ?
- Non merci, je connais déjà les lieux ! Au fait, quel est ton prénom ?
- Je m'appelle Michel. Je n'ai jamais connu mes parents. La princesse Zelda m'a trouvé ici et s'est occupée de moi. Mais depuis que Ganon sévit, Zelda est obligée de s'enfermer dans son château. Elle m'a ordonné de fuir et de retourner dans la forêt, là où je suis né. Je n'ai jamais compris comment elle avait connu mes origines, mais je préfère rester là à veiller sur son château pour qu'il ne lui arrive rien.
- Pourrais-tu m'aider à entrer dans son château ?
- Oui je connais bien un passage par lequel on pourrait passer. [...] C'est d'accord, je t'aiderai !
- Merci beaucoup !
- Pour l'heure, allons nous reposer dans ma grotte cachée !"
Une fois dans sa grotte, il me montra un instrument de musique.
"C'est la princesse Zelda qui me l'a confiée. Elle dit que ça sert à manipuler le vent.
Elle m'a appris la mélodie du vent. Je vais te la jouer. J'espère être à la hauteur !"
Il m'apprit ainsi la mélodie et me confia la baguette. Nous nous endormîmes.
Le lendemain, il me montra un trou dans lequel je pourrais passer. Il m'expliqua :
"Je mène la garde à l'entrée et j'irai te prévenir s'il y a le moindre danger."
J'entrai donc seul. Le tunnel souterrain me mena directement au château. Je traversai la cour et détruisis les quelques monstres qui l'avaient envahie. J'atteignis la tour du château quand Michel m'appela : des nuages noirs s'approchaient, laissant présager la venue de Ganon.
Je renonçai à contrecoeur et redescendis me cacher dans la grotte. Ganon tenta une attaque de magie contre la barrière magique du château en vain.
"Raaaaaaaah ! Un jour, Zelda, je m'approprierai ce château et ta Triforce de Sagesse ! Un jour prochain, n'oublie pas !"
Il repartit en laissant toutefois quelques monstres derrière lui.
Les sbires de Ganon trouvèrent notre cachette. Aussi m'occupais-je d'eux dans l'instant.
Un coffre apparut : il renfermait une carte maritime. Michel me dit :
"Il ne faut pas que tu restes là, tu dois partir ! Si jamais Ganon me trouve, il ne faut pas que tu sois avec moi.
Cherche un bateau et va-t-en !"
Je partis donc à la recherche d'un bateau et j'en trouvai un doré avec le symbole de la Triforce dessus.
Je vis une lettre à l'intérieur. Je la dépliai puis la lus :
"Noble Link, voici un bateau pour te permettre de te déplacer sur l'océan. Cependant, il lui manque une voile : tâche d'en trouver une. Il est trop dangereux de te révéler ma position, sache toutefois que je ne suis plus dans le château. Il devenait peu prudent de rester dedans. Je suis en ce moment entrain d'écrire un parchemin qui te renseignera, si tu le trouves, sur la position de ma Triforce de Sagesse. Je te contacterai quand tu auras mis la main sur la Triforce."
Je retournai voir Michel pour lui dire au revoir et merci mais je ne le trouvai pas. Je décidai donc de mettre la voile sur le bateau et de partir. Ma carte allait sûrement me servir : elle indiquait précisément la position des différentes îles existantes.
J'observai ma carte et repérai les principales îles. Une était nommée "L'île d'Excalibur".
Elle se situait à quelques kilomètres d'ici à l'est. Je mis donc cap vers l'est. Je me rendis compte que le bateau était très maniable et possédait une grue pour remonter les objets des profondeurs. Sur mon chemin, je vis un poisson qui m'arrêta pour parler. Je lui demandai des renseignements sur la région, il me répondit :
"J'ai entendu dire que la légendaire Excalibur était tout près d'ici. Tu devrais aller voir."
J'eus donc confirmation de ce que j'avais supposé : Excalibur n'était pas loin.
En arrivant sur l'île, je vis deux monstres en armure épaisse qui gardaient le socle d'Excalibur.
Ce ne fut pas facile car leur armure les protégeant totalement, je devais les frapper dans le dos, et ils baissaient rarement leur vigilance. Ils m'infligèrent de nombreux coups d'épée mais je réussis à les désarmer.
Je me servis de leurs armes et arrivai à en venir à bout assez facilement finalement.
Je fus récompensé par l'arme ultime : Excalibur. A ce moment, le ciel se noircit et Ganon apparut au-dessus des nuages. Il m'adressa la parole comme s'il était en face de moi :
"Pauvre imbécile !!! Tu ne crois tout de même pas que j'aurai laissé une épée si précieuse à la vue de tous sans y toucher. Certes, je ne pourrai jamais m'octroyer ses pouvoirs, mais ça ne m'empêche pas de la dévaluer pour qu'il ne soit pas donné à tous de se révolter. Cette épée n'est pas plus efficace qu'une autre face à moi. Ah ! Ah ! Ah !!!"
Puis, une autre voix me parla :
"Je ne devrais pas faire ça mais tu as besoin d'information. C'est Zelda : écoute bien ton nouvel itinéraire :
va sur l'île des Kokiris. Il te reste des informations à prendre ainsi que des objets."
Je mis donc le cap vers l'île Kokiri.
Une fois arrivé, je constatai que Ganon avait mis ses sbires ici aussi. Des plantes Mojo et autres vermines avaient envahi le territoire. Après les avoir toutes détruites, leur chef, bien plus grosse, apparut.
Elle goba ma lame dorée d'une seule traite. Excalibur ne valant rien, je ne pouvais compter sur elle.
J'eus alors une idée : j'équipai mon bouclier et mes bottes de plomb. Je m'avançai vers la plante et piétinai ses racines ce qui eut pour effet de la faire aussitôt succomber. Alors, les Kokiris sortirent de chez eux et me remercièrent en me donnant un grappin équipé d'une corde, qu'ils appelaient le Grappin-griffe.
Il me permettait de me suspendre à des poutres et de m'y balancer pour franchir les plus grands précipices.
J'allai voir l'arbre Mojo qui me parla de mon nouvel itinéraire :
"Tu dois d'abord sauver Din, sur l'île de la perle rouge que tu devras trouver. Ce joyau te permettra de détruire la prison de l'oracle. Une fois cet acte accompli, tu devras trouver Nayru."
Mon aventure continua donc sur l'île de la perle rouge.
En arrivant, je remarquai une montagne de feu au centre de l'île. Onox me parla comme l'avait fait Ganon :
"Alors, le petit morveux est là. L'île est magnifique, n'est-ce pas ? Tant mieux, car tu vas y trouver la mort !!! Prépare-toi à combattre ! En garde !"
Onox apparut sous sa forme de dragon. Il était gigantesque. Il me chargea une première fois et s'enfonça dans un rocher. Je visai alors son rubis avec mon Grappin-griffe. Sous le choc, il s'écroula. J'en profitai pour l'attaquer à l'épée. Il battit en retraite :
"Sans la perle rouge, tu ne délivreras jamais Din."
C'est alors qu'une main ténébreuse surgit et m'engloutit dans les ténèbres.
Je me retrouvai en prison. Derrière les barreaux, Onox m'adressa la parole :
"J'ai pris soin de te délester de tes biens les plus précieux. Je n'ai pu te prendre Excalibur, mais elle ne te servira à rien en prison. Ah ! Ah ! Ah !!!"
J'observai dans la prison, une fois Onox parti, une petite issue par laquelle je pouvais ramper. Je m'enfuis donc de ma cellule. Je dus traverser un labyrinthe en faisant attention aux différentes mains qui étaient dispersées, mais grâce à mes talents d'infiltration, je m'en sortis comme un chef. Un Moblin me barra la route. Il me fallut attendre qu'il m'attaque pour m'esquisser et contre-attaquer car il possédait une arme qui empêchait toutes attaques pendant qu'il était vigilent. Après l'avoir vaincu, tous mes objets me furent rendus.
Le labyrinthe disparut, les lumières s'éteignirent et Onox apparut : on le repérait à son joyau qui brillait dans l'obscurité. Il me chargea, j'esquivai de justesse et je me concentrai sur son rubis. Il ne fallait pas me contenter de le viser pour l'affaiblir, sinon, il fuirait. Je pris donc mon Grappin-griffe et visai son bijou.
C'était son point faible, je le remarquai lors de son écroulement dû à la privation de son "coeur".
Je récupérai l'objet en question et sortis de la cave humide. Je me fixai pour objectif le volcan de feu que j'avais vu lors de mon arrivée. Je savais cependant que tout elfe réfléchi n'irait pas là-bas sans une tunique Goron. Je consultai donc ma carte et mis le cap vers l'ouest, direction : l'île des Gorons !
Une fois arrivé, les Gorons se jetèrent sur moi :
"Notre frère ! Notre frère !" disaient-ils.
En effet, à la suite d'un acte d'héroïsme envers eux, j'étais devenu "frère de sang des Gorons".
C'est Darunia qui m'avait accepté en tant que tel. Cependant, ce n'est pas lui que je vis mais son fils, Link, qui portait mon nom pour qu'on se souvienne de moi. Il m'accueillit :
"Noble Frère à qui l'on a donné mon nom. Que nous vaut l'honneur de ta visite sur l'île des Gorons ?
Parle, demande, et moi, Link 1er, nouveau chef des Gorons, exaucerai tes souhaits."
Je lui demandai donc s'il possédait encore une tunique Goron.
"En temps normal, je t'aurais fait passer un test. Mais tu es notre frère, je te remettrai donc la dernière tunique Goron que je possède. Je te l'offre, prends-la."
Je remerciai donc pour la tunique qui m'allait très bien et repartis vers l'île de la perle rouge.
Je m'introduisis dans le volcan. Grâce à ma tunique, la chaleur ne dérangeait pas le moins du monde.
Des chauves-souris enflammées m'attaquèrent. Je me défendis avec mon bouclier et ainsi, j'épuisais leur flamme, puis je les attaquais. Un coffre apparut, il renfermait des bracelets de force me permettant de soulever d'immenses statues. En équipant ces derniers, je passai sans mal les blocs de pierres qui obstruaient certains passages. Puis, en soulevant une dernière pierre, je trouvai enfin la sortie vers l'extérieur. J'aperçus Din dans sa cage de cristal. Un immense brouillard se leva : les soeurs Kotake et Koume apparurent :
"Eh ! Eh ! Eh ! Si tu veux ranimer les pouvoirs de cet oracle, tu devras nous battre !"
Le combat s'engagea. Les sorcières se posèrent à terre et coururent dans tous les sens. Au bout d'un moment, elles avaient réussi à me filer la migraine ! Puis, elles s'élevèrent dans le ciel et commencèrent à me mitrailler de leur plus puissante magie. Je préférai passer en défense avec mon bouclier. De temps à autres, je sortais mon Grappin-griffe et tractais vers moi une des deux sorcières. La pauvre, le temps de retrouver ses esprits, me servait de bouclier en se prenant l'attaque de sa soeur. Après plusieurs essais, les sorcières s'enfuirent en me laissant seul avec Din. J'utilisai le précieux joyau que j'avais gardé du combat contre Onox sur une serrure prévue à cet effet et libérai Din. Elle me parla :
"Noble Héros, je vais t'aider dans ta quête puisque tu as ranimé mes pouvoirs. Je te confie la force de Din :
un effet automatique qui augmente ta force physique. Je vais indiquer sur ta carte ton prochain itinéraire.
A bientôt, avant le combat ultime ! Je t'attendrai dans la salle des oracles. Tu y seras téléporté prochainement, lorsque tu auras délivré les autres oracles et retrouvé la princesse Zelda."
La conversation cessa.
Je retournai à mon bateau et observai ma carte. La marque de Din représentait l'île du temps au sud-est d'ici.
Je me mis donc en route. Durant le voyage, mon attention fut retenue sur une lumière qui émanait de l'eau.
Je me mis à l'emplacement même d'où venait la lumière et sortis la grue. Je remontai un trésor à la surface : le boomerang. Cet outil qui visait les ennemis pour les détruire et me revenait dans les mains ensuite. Je repris la route et arrivai à l'île indiquée. Véran m'y accueillit les bras ouverts en m'enveloppant dans un monde magique et maléfique qu'elle avait créé. Il n'y avait aucune loi dans ce monde si ce n'est que Véran en était le maître et qu'elle déciderait de mon sort. Je pris donc part à ce combat céleste (je l'ai dit, il n'y a pas de loi, donc je peux voler dans les airs). Véran me lançait des boules de magies assez difficiles à éviter. J'eus l'idée d'étourdir sa tête avec mon boomerang puis de l'amener vers moi avec le Grappin-griffe. Elle ne pouvait pas riposter, j'usais donc de ma lame pour la finir. Elle disparut pour de bon et laissa derrière elle un coffre contenant l'arc et les flèches. Depuis l'arène de combat, on pouvait apercevoir un petit lac d'une clarté pure. Dans ce lac reposait la reine des fées. Elle me soigna et me confia les flèches de feu et de glace. Après quoi, Nayru apparut fixée par des chaînes à une stèle. Je m'approchai pour la délivrer, mais les sorcières m'arrêtèrent de nouveau. Le combat se corsait cette fois, car elles émettaient chacune de la chaleur ou un grand froid. Mon Grappin-griffe serait donc inefficace. Cependant, je possédais les flèches de feu et de glace ! J'utilisai sur la sorcière de feu les flèches de glace, ce qui eut pour effet de la geler. J'allai alors la frapper à l'épée. Puis j'utilisai les flèches de feu sur la sorcière de glace, ce qui eut pour effet de la faire descendre à mon niveau, affolée, pour que je puisse la frapper. Elles s'enfuirent à nouveau me laissant libérer l'oracle. Celle-ci me dit :
"Ta quête n'est pas encore finie : tu dois retrouver Marine, oracle de l'espoir. Je ne peux hélas pas te renseigner sur sa position car elle bouge sans arrêt. Elle est prisonnière d'un sommeil agité et ne peut être délivrée que par ta présence et ton soutien. Je peux cependant t'aider avec la force de Nayru : cette barrière te protègera de toutes les attaques magiques quand tu y feras appel, et te protégera plus qu'avant contre les attaques physiques de tes ennemis. N'oublie pas Marine et Zelda. Adieu."
Je ne repartis donc pas plus informé sur le reste de ma quête.
Je m'apprêtais à partir, quand Skull Kid m'arrêta :
"Te voici enfin ! Dans 7 jours, ta quête prendra fin. Le masque de Majora que je possède détruira le monde dans 7 jours ! Dépêche-toi, le compte à rebours a déjà commencé ! La destruction totale est proche !"
J'utilisai mon boomerang pour le déstabiliser. Un combat s'engagea. De temps en temps, j'utilisai le Grappin-griffe pour attirer le masque de Majora vers moi. Je le frappai alors. Le combat fut court et mon ami reprit ses esprits. Il me demanda :
"Que s'est-il passé ?
- Eh bien, tu ne te souviens pas ? Tu étais possédé par le masque de Majora."
Le vendeur de masques apparut et reprit possession du masque. Skull Kid ne comprenait pas la situation et s'en alla, suivi par le vendeur de masques. Je restai donc seul.
La voix de Zelda me parla :
"Tu dois te concentrer sur la Triforce de Sagesse, sinon Ganondorf la possèdera ! Va sur l'île de la carte au trésor, et empare-toi de la carte que j'y ai laissée. Fais vite, une fois la carte en ta possession, trouve la Triforce et nous nous rencontrerons à ce moment-là."
Je consultai ma carte et repérai l'île citée par Zelda. Je me mis en route. Il me fallut une bonne demi-journée pour atteindre l'île, aussi espérai-je que Ganon n'y avait pas déjà mis les pieds.
Une fois arrivé, trois chevaliers en armure qui m'attendaient attaquèrent. Ils étaient non seulement plus nombreux, mais aussi plus fort que moi ! Aussi, décidai-je de les prendre un par un. J'en amenai donc un à part des autres et le criblai de coups. C'était la bonne technique, car je les détruisis facilement de cette manière. Le coffre qu'ils gardaient était évidemment vide. Ils avaient dû infester l'île avant moi et la rapporter à leur maître. Une stèle, comme celle que j'avais vue auparavant, apparut. Elle contenait des notes de musique.
Le chant que j'appris était le chant de la vérité. Fonctionnant comme le monocle de vérité, il révélait les passages secrets aux alentours. Son effet se déclencha immédiatement en me révélant un passage souterrain.
En descendant, je trouvai la carte de la Triforce de Sagesse sur un vieux parchemin. Je compris donc que l'épreuve du coffre ne constituait qu'une simple parade destinée à faire renoncer les gens peu intelligents. La carte m'indiquait qu'en pleine mer, non loin d'ici, se trouvait la Triforce de Sagesse. Zelda me sortit de mes pensées :
"Fais vite, Héros du Temps ! Je compte sur toi !"
En sortant de la caverne, je rejoignis mon bateau et pris la mer. En allant à l'endroit indiqué, je me fis attaquer par un Octorok géant. Je visai ses tentacules avec mes flèches et m'en débarrassai rapidement. Sa mort révéla l'emplacement de la Triforce. Une fois ramenée à la surface, la Triforce s'imprégna en moi. Je possédais à présent les Triforces de Courage et de Sagesse. Zelda me parla :
"Rejoins-moi sur l'île de l'Aurore, île où le matin se lève constamment. Elle est représentée sur ta carte à l'est d'ici."
En naviguant à l'est, je mis pied sur l'île. Je retrouvai Michel. Il m'expliqua :
"Alors, Héros du Temps, c'est comme ça que l'on t'appelle ? T'en as de la chance ! Zelda m'a envoyé pour te remettre ceci. Ce sont les flèches qui sont capables de terrasser les ténèbres : les flèches de lumière !"
C'est alors que les ténèbres apparurent. Michel fut emmené au loin sur une autre île. Je restai seul... avec le cauchemar !
Le combat s'engagea. Je me servis des flèches de lumière pour le déstabiliser et je le frappai alors. Après avoir plusieurs fois tenté cette manoeuvre, le cauchemar se matérialisa sous la forme de Ganon ! Il m'envoyait des boules d'énergie maléfiques. Je renvoyais les boules avec l'épée et le déstabilisais à nouveau pour le frapper. Il disparut et laissa un coffre.
Je l'ouvris et découvris le bouclier miroir. Une stèle apparut. Elle m'apprit le chant de la lumière capable de dissiper les ténèbres en faisant apparaître la lumière. Une fois tout cela fait, Marine apparut. Elle me remercia :
"Merci de m'avoir délivrée du cauchemar dont j'étais prisonnière. En tant qu'oracle de l'espoir, je te confère mes pouvoirs : le téléporteur magique. Hors des donjons, il te permet de te transporter sur les différentes îles de la carte et dans les donjons, cela crée un téléporteur qui te sert de raccourci. Je ne suis cependant pas entièrement sauvée : une force maléfique me retient encore. A toi de la détruire."
L'endroit devint obscur et Marine disparut. Un cavalier ténébreux me fit face. Il tenta de m'empaler avec sa lance. J'esquivai. Je dissipai les ténèbres qui l'entouraient avec une flèche de lumière. Puis, je jouai le chant de la lumière. Une lumière étincelante apparut. Je m'y précipitai et la reflétai avec mon bouclier miroir. Cela eut pour effet d'anéantir le cavalier. Marine réapparut en face de moi, en chair et en os. Elle me remercia une fois de plus :
"Merci de m'avoir délivrée de ces enchantements. Je dois te prévenir que Ganondorf tente de créer l'ultime force : un triangle fait pour accomplir ses noirs desseins. Ce triangle contient une petite partie de chacun des trois triangles principaux : la Force, la Sagesse et le Courage. Ne trouvant aucun moyen de dérober les Triforces de Zelda et toi, il a eu l'idée de former ce triangle invincible : car les trois Triforces sont les seules forces, une fois réunies, à pouvoir rivaliser avec ce triangle maléfique... Tu dois impérativement retrouver Zelda, et ensemble, vous devez arracher la Triforce de la Force à Ganondorf, et ce, avant qu'il n'ait achevé son travail sur ce triangle noir."
Elle disparut et ce fut au tour de Zelda de me parler :
"Héros du Temps, rejoins-moi sur l'île maléfique, lieu où Ganondorf se cache."
Je repris mon bateau et partis vers le nord.
Une fois arrivé, je retrouvai Michel. Il me dit :
"Joue le chant de la vérité et tu retrouveras la princesse d'Hyrule."
Une fois l'ordre exécuté, Michel se révéla être la princesse Zelda :
"Enfin ! Link, nous pouvons nous rencontrer ! Ne perdons pas de temps : allons dans le sanctuaire des sages."
En arrivant, j'observai tout autour de moi. Le sanctuaire n'avait pas changé. Din, Nayru, Marine, Zelda et moi étions tous là. Zelda fut la première à m'adresser la parole :
"Ce lieu sacré étant interdit à Ganondorf, nous ne craignons rien ici. C'est pour cette raison que je voulais t'y emmener."
- Oui, ce sanctuaire reste protégé des forces maléfiques quoi qu'il arrive, compléta Din.
- Ici, nous pourrons établir notre plan pour sceller à jamais Ganondorf et ses noirs desseins, interpréta Nayru.
- Et puis, il faut unir nos forces pour vaincre le Malin, dit Marine."
Je pris la parole au sein du conseil qui se tenait devant moi :
"Que proposez-vous, oracles ?
- Nous devons recréer l'ancien sceau des sept sages. Ainsi, nous pourrons nous attaquer à Ganondorf et lui dérober la Triforce de Force. Pour cela, tu dois faire des prières avec nous. Une fois ceci fait, le sceau se ranimera."
Nous tendîmes les mains vers le ciel et énonçâmes quelques prières en hylien. Je me sentis ensuite empli d'une immense force. Les oracles me déclarèrent :
"Nous allons te ramener au monde réel, oracle du Courage. Une fois là-bas, trouve le seigneur du malin et nous t'aiderons à lui dérober la Triforce de la Force. Mais emporte le sceau des anciens sages avec toi : il va redonner peu à peu tous ses pouvoirs à Excalibur et accepte également ceci."
Elles firent apparaître plusieurs fées pour panser mes blessures et j'en pris aussi quelques-unes pour les enfermer dans mes bouteilles vides. Elles me seront sûrement utiles pour l'épreuve qui m'attend.
Une lumière m'aveugla et je me retrouvai à la surface du monde réel. Une grotte, d'où émanaient des forces maléfiques, apparut. La barrière ténébreuse m'empêchait de passer. J'utilisai Excalibur qui avait retrouvé le pouvoir de dissiper les ténèbres. La barrière ne résista pas et s'effondra sous ma lame. Je rentrai donc dans la caverne. Deux chevaliers me coupèrent la route. L'espace était trop petit pour les prendre un par un. Je reçus donc de nombreux coups, mais finalement, Excalibur l'emporta. Ensuite, ce fut au tour de quatre Moblins de m'attaquer. Je ripostai pour les avoir et passai dans la salle suivante. Cette fois-ci, c'était un fantôme de Ganon qui apparut. Il m'enveloppa de ses ténèbres étouffantes. J'eus recours à Excalibur pour me débarrasser de lui. Une porte au fond était ouverte. Je la passai et arrivai dans une salle avec une stèle au fond. Cette pierre contenait une chanson. C'était le chant du temps ! Sur l'artefact était également marqué en hylien :
"Oracles, rassemblez vos forces pour passer l'ultime épreuve qui est la clé de cette énigme que nulle autre personne ne peut résoudre. Jouez cet hymne dédié au temps et la stèle se dérogera. Le Malin incarné se trouve derrière."
Je fis appel aux oracles. Din, la danseuse apparut. Nayru, avec sa harpe des âges, entra en scène. Marine, chantant pour l'espoir d'un monde sans guerre et sans souffrance, accompagna notre choeur. Je sortis l'ocarina du Temps. Zelda sortit une baguette pour nous orchestrer. Ensemble, nous jouâmes, chantâmes ou dansâmes sur cet air : le chant du Temps. La stèle disparut et laissa le passage ouvert pour l'affrontement décisif. Din fit usage de son sceptre des saisons pour appeler l'hiver. Nayru figea le temps et Marine me transmit toute la force des oracles. Pendant que les trois oracles nous aidaient, Zelda et moi allâmes à Ganon. Il semblait affaibli par le froid hivernal et était stoppé par Nayru. Il se trouvait donc vulnérable à nos attaques. Je le frappai avec Excalibur, dissipant ses ténèbres éternelles. Cela le fit tomber à terre, impuissant. Nous nous approchâmes de lui et je confisquai sa Triforce de Force. Du moins, c'est ce que je croyais : on entendit un rire démoniaque. C'était Ganon, le vrai : l'autre n'était qu'un leurre ! Il m'étourdit avec une boule d'énergie et chercha à s'emparer de Zelda. Mais je la vis s'enfuir, probablement retournait-elle dans le sanctuaire pour ne pas se faire capturer. Ce qui ne fut pas mon cas.
Je me réveillai dans une cellule humide et inhospitalière. Deux Moblins montaient la garde devant mon cachot. J'étais entouré de têtes de mort et de rats cherchant quelques cadavres à dévorer. Je me rendis compte que je n'avais plus Excalibur. C'était invraisemblable : comment Ganon l'avait-il prise ? Une explosion retentit soudain, m'arrêtant dans mes pensées. Elle attira l'attention des gardiens qui se précipitèrent vers l'endroit d'où venait la déflagration, me laissant seul. Je trouvai une sortie au-dessus de ma tête qui nécessitait le Grappin-griffe. Fait étonnant, ce dernier, je l'avais toujours ! Malgré mon étonnement, je le sortis et l'agrippai à la structure qui me mena directement dans une autre partie de la grotte. Un séisme eut lieu. A travers une fenêtre, je voyais la terre diminuer de volume. La grotte était en train de s'élever dans les cieux ! Une fois arrivé, j'ouvris la porte au fond de la salle qui donnait à présent sur la tour de Ganon. Je montai les étages et trouvai au sommet la Triforce de la Force. Un vulgaire spectre la défendait. Il ne fit pas le poids face à mes flèches de lumière. Après avoir pris la Triforce de la Force, acte me donnant les pleins pouvoirs de la Triforce, j'eus également en récompense le Grappin : il avait la propriété de m'agripper à certains murs. Avec le Grappin et le Grappin-griffe, je me trouvai fort bien équipé ! Je me servis du téléporteur magique pour rejoindre l'île maudite en dessous des cieux. Une fois là-bas, les oracles me ramenèrent au sanctuaire des sages.
Je fis une entrée triomphale, étant donné que nous avions réussi à rassembler la Triforce tout entière.
"Nous pouvons affronter Ganondorf à présent !" s'exclama Zelda.
Nous remontâmes donc jusqu'à la tour de Ganon. En chemin, Zelda me rendit Excalibur qu'elle me révéla avoir prise pour éviter que Ganondorf ne puisse la dérober. En effet, ça lui est sûrement possible, maintenant qu'il a une autre Triforce. Deux chevaliers Darknut nous attendaient en haut. Zelda leur envoya une flèche de lumière qui les paralysa. Je pus ainsi les frapper aisément. Ils révélèrent ainsi une ultime stèle. La musique y qui était inscrite s'appelait le chant de la destruction. Les Dieux nous parlèrent :
"Jeunes gens, cet air de musique, vous devrez le jouer une fois le seigneur du Malin vaincu. Il enterrera cette terre ravagée et fera naître des flots une nouvelle terre où la vie et la paix reprendront forme. A présent, faites preuve de courage et défendez la paix et la liberté, car, voici... le seigneur du Malin !"
Le cauchemar apparut et le combat s'engagea.
Dès le début, Zelda fut projetée au fond de la salle par Ganon et fixée au mur par des chaînes. Elle était intouchable à cause de Ganon qui me barrait la route. Il était sous la forme d'un ver de sable géant possédant un unique oeil. Je me servis de flèches simples pour lui crever l'oeil. Ensuite, l'ayant immobilisé, je le frappai intensément avec Excalibur. Il s'envola à l'étage supérieur, me laissant seul avec Zelda. Je pus ainsi briser ses chaînes et la libérer. Nous rejoignîmes Ganon. La phase numéro deux du combat commença. Il couvrit la salle d'un brouillard dense, ce qui m'empêchait de sortir une quelconque arme pour la diriger contre lui. Ensuite, il se mit au fond de la salle et commença à m'aspirer avec une tornade qui sortait de sa bouche. Ne pouvant rien faire, mon heure était venue...
C'est alors qu'une flèche de lumière perça le brouillard généré par Ganon. J'aperçus Zelda, dans un halo de lumière purifiante qui repoussait le brouillard, l'autorisant ainsi à sortir son carquois de flèches de lumière. Tout en dissipant le brouillard, la flèche pénétra dans la gueule du monstre. Enervé, le monstre me prit en charge. J'esquivai la première attaque. Le monstre étant étourdi, je pus profiter de l'absence du brouillard pour sortir Excalibur de son fourreau. Ganon monta jusqu'au prochain étage de la tour. Après avoir remercié Zelda, nous montâmes ensemble à l'étage suivant. Ce dernier combat m'opposa au spectre de Ganon. Mais celui-ci était si parfait que le comparer aux vulgaires fantômes que j'avais déjà rencontrés serait une grave erreur. Il était si rapide que j'avais à peine le temps de l'apercevoir. Il m'envoya des monstres destinés plus à me déranger qu'à me tuer. En effet, il ne me fallut pas longtemps pour me défaire de ces horreurs. Mais le stratagème n'était pas là : le temps que je me débarrasse des monstres, il eut le temps de me frapper par derrière. Paralysé, je mis un certain temps à me ressaisir. Puis, Nayru ralentit le temps pour me permettre de parvenir à le toucher. Cependant, même quand le temps ralentissait, le spectre se déplaçait à une vitesse impressionnante. Zelda parvint à le toucher avec une flèche de lumière ce qui l'immobilisa totalement. Je pus alors en finir avec lui. Avec Zelda, nous montâmes d'un étage et, ne voyant personne, nous nous apprêtions à monter au sommet de la tour pour y défier le maître des lieux, mais les lumières s'éteignirent et nous nous retrouvâmes dans l'incapacité de monter plus haut. Les ténèbres envahirent la salle et je sentis une présence maléfique se rapprocher de nous...
Les sorcières Kotake et Koume apparurent. Elles dirigèrent leur baguettes magiques sur Zelda :
"Aussi sotte soit-elle, nous l'emprisonnerons, cet énergumène. Toute tentative de fuite sera vaine. A présent, jeune homme, montre-nous tes vrais pouvoirs, sinon, tu ne pourras jamais défier notre maître. Ah ! Ah !"
Je ne pus donc compter que sur moi-même durant le combat. J'utilisai mon bouclier miroir pour réfléchir les attaques d'une sorcière sur l'autre. Après ceci, Zelda fut délivrée mais les sorcières n'étaient pas vaincues. Elles se rassemblèrent pour fusionner et donner naissance à la sorcière Gerudo. Cette magicienne envoyait des attaques trop fortes pour être déviées par un simple bouclier. Zelda l'immobilisa et me dit :
"Jouons le chant de la destruction pour les renvoyer dans l'abysse de l'enfer !"
Je m'exécutai et entonnai la mélodie. Cette dernière était fort étrange : elle possédait un air chaotique et dévastateur. Les notes formaient de nombreuses dissonances. Enfin, un gouffre noir emporta les sorcières dans les ténèbres abyssales. Nous pûmes monter jusqu'au sommet de la tour de Ganon. Celui-ci nous y attendait.
Il était plus redoutable que jamais...
Il était là, puissant, imposant. Il nous montra sa Triforce noire et s'en servit pour balayer Zelda. Etourdie, elle n'eut pas le temps de se ranimer pour le combat : je devais donc débuter sans plus attendre. Tout d'abord, Ganon prit la forme d'un oiseau gargantuesque. Il tenta de me faire tomber de la tour, mais, en équipant mes bottes de plomb, je pus résister au fort vent qu'il générait. J'avançai lentement mais sûrement. Je pus lui couper les pattes et, de douleur, il prit son envol. Maintenant que le vent avait cessé, je restai facilement en place et pus ainsi lui décocher une flèche dans la tête. Ganon se posa au sol et changea de forme. Il avait à présent la forme traditionnelle du grand Moblin. Sa queue, je le savais, était son point faible. Quand il me chargeait, je l'esquivai et contre-attaquai rapidement. Je me servis de mes flèches de lumière pour viser sa queue. Quand il en eut assez, il invoqua la foudre des Dieux sur moi. Je mis en place l'amour de Nayru pour me protéger, mais l'attaque m'avait sonné. Heureusement, Zelda avait repris ses esprits et immobilisa Ganon avec une flèche de lumière, ce qui me permit d'utiliser une des fées que j'avais emportées. Mes forces ranimées, avec Zelda, nous jouâmes le chant de la destruction pour anéantir la forme bestiale de Ganon. Ce qui marcha. Mais nous dûmes à présent affronter la forme humaine de Ganon, le seigneur du Malin. Et c'est à ce moment-là que le véritable combat commença...
Il sortit sa Triforce noire et se servit de ses pouvoirs. Je sortis la Triforce complète et réussis à repousser l'attaque que Ganon avait précipitée sur nous. Il y eut une énorme déflagration, puis, on ne voyait plus rien. L'explosion passée et le brouillard dissipé, nous vîmes Ganon qui semblait exténué par cette force que nous possédions. J'invoquai le sceau des sages pour anéantir le cavalier noir, mais celui-ci ne m'en laissa pas le temps. Il m'envoya une énorme boule d'énergie, et ne pouvant l'éviter, je me la pris de plein fouet. Zelda retourna dans le sanctuaire pour je ne sais quelle raison et je restai seul avec Ganon. Il invoqua un cheval ténébreux pour me charger et pris une lance toute aussi ténébreuse pour m'empaler. J'esquivai, mais j'étais à bout de force. C'est alors que Nayru, Din, Marine et Zelda arrivèrent pour me soutenir. Din me confia plus de force que je n'en avais jamais eu, Nayru forma une barrière protectrice pour augmenter mon endurance, Marine chanta des prières elfiques pour consumer le chevalier et Zelda me redonna force et courage. Je pus reprendre le combat avec un avantage certain.
A nous deux, Ganondorf, seigneur des enfers !
Ganon abandonna son destrier et nous regarda d'un air narquois :
"Pauvres idiots ! Pensez-vous réellement avoir la moindre chance contre moi ?! Je vous balayerai tous, d'un seul et imparable coup. Montrez-moi ce que vous valez ou plongez dans les ténèbres ! En garde !
- Comme tu voudras : à nous deux !" lui répliquai-je.
Après m'avoir donné leur force, les sages s'en retournèrent dans le sanctuaire. Zelda resta cependant avec moi. Elle se servit de flèches de lumière pour retarder Ganon ce qui le rendit très mécontent ! Je pus le frapper mais il prophétisa :
"Si je ne peux pas vous vaincre et si cette terre ne m'appartient pas, alors elle ne sera à personne ! J'invoque, par le pouvoir de ma Triforce noire, les pouvoirs des Dieux : faites que cette Terre misérable soit anéantie et que l'on se souvienne de cette magnifique histoire : deux enfants, ayant voulu défier le maître du monde, ont trouvé... la mort, et ce, dans les plus atroces souffrances ! Exaucez ma prière, je vous l'ordonne. Au fait petit, que ceci te serve de leçon, qui sera d'ailleurs ta dernière : ne jamais défier Ganondorf ! Je suis invincible ! Ah ! Ah !"
Un orage se préparait, la pluie tombait, le vent ne soufflait plus en ma faveur : c'était la fin du monde. Avec Zelda, nous n'avions que peu de temps pour sauver nos vies, ainsi que cette terre, et la fin était proche, si proche...
Zelda me secoua pour me ressaisir :
"Link, nous devons agir au plus vite ! Détruisons Ganondorf et sauvons Hyrule !"
Je reprenais peu à peu mes esprits. Je me préparai à foncer sur Ganon mais la foudre m'en dissuada. En effet, Ganon semblait maîtriser les éléments comme nulle autre personne. Zelda prit ses flèches pour attaquer à distance. Elle visa juste mais Ganon se servit de sa Triforce noire pour se revigorer. Il se mit à flotter dans les airs pour me balancer des boules d'énergie. Zelda profita du fait qu'il baissait sa garde pour le viser, et une fois qu'il était affaibli, je le frappai avec Excalibur. Puis, Ganon me chargea et me fit perdre mon épée. Le ciel crachait de plus en plus de météorites qui venaient s'écraser sur le sol et se transformaient en gros rochers. Ganon hurla :
"Vous auriez dû vous enfuir tant qu'il était temps ! Maintenant, vous ne ressortirez jamais vivants !"
C'est à ce moment-là qu'il nous encercla avec une barrière de feu. La température s'élevait rapidement, on se serait cru sur un gigantesque brasier ! Zelda s'apprêtait à tirer une flèche sur Ganon et me lança :
"Pendant qu'il sera immobilisé par la flèche de lumière, attrape un de ces météores ardents et jette-lui à la figure : cela devrait le fatiguer !"
Je m'exécutai, et, une fois ceci fait, nous vîmes Ganon qui se consumait... Etait-ce la fin ?
Je m'apprêtai à jouer le chant de la destruction quand Ganon nous réapparut... sous une forme spectrale !
"Comment avez-vous fait pour me tuer ?! De toute façon, je ne suis pas vaincu : vous le savez pertinemment, je ne peux être vaincu, encore moins sous une forme spectrale ! Une fois que je vous aurai vaincus, le monde entier sera détruit et celui qui renaîtra de ses cendres sera mien ! De plus, avec vos sacrifices, je retrouverai corps et âme. C'est l'heure de vérité : qu'on en finisse !"
La pluie torrentielle et le vent intempestif rendaient le sommet de la tour peu accueillant. Un combat épique allait s'y dérouler, un combat qui déciderait du destin du monde tout entier. Les sages se rassemblèrent, et, avec moi et mes pouvoirs, nous créâmes le sceau des anciens sages. Ce sceau avait la propriété unique d'emprisonner le mal dans le Saint Royaume. Espérant que le combat avait affaibli Ganon, nous décidâmes à présent de contenir son pouvoir de sorte qu'il ne nuise plus. Quand nous dirigeâmes le sceau vers Ganon, celui-ci se servit de sa Triforce noire pour le repousser. Malgré le combat et sa forme ectoplasmique, Ganon semblait posséder tous ses moyens. Si le sceau ne pouvait avoir raison de lui, alors le monde entier courait à sa perte, et ce, de façon imminente...
Les pluies diluviennes n'éteignaient pas le cercle de feu que Ganon avait créé. Cela était impressionnant. La magie noire de Ganon était bien plus puissante que nous ne l'avions imaginé, et c'était sans doute notre seule, mais fatale erreur : avoir sous-estimé le seigneur du Malin. Le magicien cessa de bouger, sans doute épuisé par l'effort que lui avait demandé le détournement de notre attaque. Il me vint à l'esprit l'idée suivante : concentrer tous nos pouvoirs et nos efforts. C'était sans doute le seul moyen de parvenir à enfermer Ganon dans le Saint Royaume. Din me transmit sa force, Nayru me transmit son endurance, Marine me transmit ses espoirs, Zelda fit don de sa sagesse et moi je transmis mon courage au sceau des sages. Tout cela forma une seule et même puissance bien plus grande que celle que nous avions envoyée précédemment. Pendant un instant, Ganon sembla crouler sous le poids de l'attaque, mais contre toute attente, il renvoya l'attaque, bien qu'il semblait très faible. Il se servit de sa Triforce pour se soigner. Cela me donna une autre idée : il fallait combiner à tous nos efforts la Triforce des trois qualités divines. Nous répétâmes l'opération en y ajoutant la puissance de la Triforce, ce qui eut pour effet de nous aveugler. Notre attaque avait fait apparaître un grand éclair de lumière, ce qui expliquait que nous ne voyions pas la scène. En était-ce enfin fini de Ganon, le seigneur du Malin ?
Cette lumière aveuglante ne disparut pas avant plusieurs minutes. Au bout d'un certain temps, nous commençâmes à distinguer une silhouette. Ganon était-il toujours en vie ? Puis nous vîmes distinctement le spectre. Il était encore présent mais hurlait de rage :
"D'abord ma vie et ensuite mon pouvoir ! Vous m'avez tout pris ! Allez au diable, je ne retournerai jamais dans le Saint Royaume, est-ce bien clair ! Même si je suis à présent très faible, vous ne m'aurez pas aussi facilement ! Je possède encore quelques pouvoirs de magie noire."
Les sages disparurent, y compris Zelda. Sans doute l'oeuvre de Ganon. Il me fallait donc exterminer le fantôme seul. Maintenant que son pouvoir était affaibli, je lui lançai une flèche de lumière. En effet, cela lui fit plus de mal que d'ordinaire. Les sages réapparurent et proposèrent d'en finir avec Ganon maintenant qu'il était définitivement épuisé par les heures que nous avions passées à nous affronter. Nous renvoyâmes une ultime fois le sceau des sages combiné à nos espoirs et à la puissance de la Triforce. Tout allait bientôt se terminer une fois pour toute...
L'attaque que nous avions mis tant d'acharnement à préparer allait être lancée. Le seigneur n'y survivrait sans doute pas, et s'il survivait, c'est moi qui n'y survivrai pas, épuisé par l'effort considérable que cet ultime assaut me demandait. Enfin, le sceau fut libéré et lancé vers Ganon. Le misérable esprit épuisé qu'il restait de son corps était faible, très faible. Cette attaque devait donc être imparable. Et c'était vrai : Ganon ne résista pas à l'assaut. Son âme errante fut scellée dans le Saint Royaume. Il nous adressa un petit au revoir en partant :
"La prochaine fois que je serai confronté à vous, je serai impitoyable : vous regretterez le jour où vous êtes nés sur cette Terre. Et puis, de toute façon, il est trop tard : cette Terre est déjà morte, vous allez mourir !"
Ganon disparut et l'on fut enfin tranquille. Mais malheureusement sa prédiction était juste : malgré sa disparition, la terre continuait à se disloquer. Qu'allait-il advenir de cette terre et de ses habitants ?
Nous fîmes appel à nos pouvoirs, nous les sages, pour stopper la destruction. Nous eûmes beaucoup de mal, car la prière que Ganon avait soumise aux Dieux était forte, très forte. Dans un premier temps, la tempête se calma. Puis, le ciel redevint bleu, couvert de jolis nuages. Nous redescendîmes dans le monde en dessous des cieux. La verdure reprenait forme, les lacs retrouvaient un lit normal. Et enfin, le soleil nous éblouissait de toute sa splendeur. En effet, nous étions, depuis le début de notre combat avec Ganon, entourés par les ténèbres les plus obscures. Il y eut un tremblement de terre, puis nous observâmes attentivement la scène qui se déroulait sous nos yeux : la terre d'Hyrule "recollait" peu à peu ses fragments qui avaient été séparés. Les continents étaient réunifiés. Tous ces mouvements durèrent quelques heures, je ne sais combien précisément : j'avais perdu la notion du temps, après toutes ces batailles que j'avais livrées, tout ce qui m'était arrivé. Ce qui se déroulait devant nos yeux, c'était en quelque sorte la naissance d'un nouveau monde. Un monde sans seigneur du Malin. Un monde de Paix et d'Harmonie. La reconstitution du monde prit fin et nous, nouveaux sages, jurèrent de protéger la paix dans cette douce et paisible terre d'Hyrule. Tout en sachant que Ganon n'abandonnerait pas aussi facilement, et que, dans l'ombre, il nourrissait déjà ses noirs desseins dans l'espoir de prendre le pouvoir de ce monde...
Mais ceci est une autre histoire ! Merci d'avoir vécu cette aventure avec, je l'espère, tout autant de plaisir que j'en ai eu à l'écrire.
The legend of Zelda : The end !
Mais la légende continue tant qu'on le veut ! N'hésitez pas à donner votre avis sur cette histoire, ça me fera plaisir !
FIN
Ce texte a été proposé au "Palais de Zelda" par son auteur, "Mikau". Les droits d'auteur (copyright) lui appartiennent.